Le fils ainé du Président Senghor est encore en vie. Il résiderait à Paris après des études d’Arts cinématographiques effectués dans une université américaine. Francis-Arfang Senghor né le 20 juillet 1947 du premier mariage du président Senghor avec Ginette Eboué, fille de Félix Eboué, ancien gouverneur général de l’Afrique-Equatoriale française.
De son premier mariage, Léopold Sédar a eu deux enfants. En effet, le 12 septembre 1946, Senghor alors député français s’était marié à Ginette Éboué (née en 1923 et décédée en 1992). Cette fille de Félix Eboué, ancien gouverneur général de l'Afrique-Équatoriale française, était attachée parlementaire au cabinet du ministre de la France d'Outre-mer. De cette union naîtront deux garçons, Francis-Arfang, né le 20 juillet 1947 et Guy-Wali, né le 28 septembre 1948, et décédé en 1983 à la suite d'une chute du cinquième étage de son appartement de Paris. Il était professeur de Philosophie. Pour lui rendre hommage, le président Senghor lui consacre le poème «Chants pour Naëtt» qu’il a repris dans recueil de poèmes «Nocturnes» sous le célèbre titre «Chants pour Signare».
Mais que devient Francis. Il a disparu des radars. Il est aujourd’hui le seul héritier de Senghor et pourtant, il ne vient plus au Sénégal. Et encore une fois, personne ne saura pourquoi. Le fils adoptif de Senghor Amadou Lamine Sall, ce poète monogame a aussi fait des recherches. Il l’a souligné dans ses écrits dans: «Ma part d’homme». Il va plus loin pour enfoncer le clou en racontant que les relations de Francis avec sa belle-mère Colette seraient instables. «Elle ne peut ni lui parler ni le rencontrer quand elle le désire. Elle s’est résignée à cette situation bien triste. Francis a coupé les ponts depuis longtemps, déjà du vivant de son père. Nul ne peut dire qui l’a vu aux obsèques de son papa à Dakar. On informe qu’il est venu à l’hôpital s’incliner en privé sur sa dépouille, avant que le corps ne soit transféré à la résidence Verson en France. Ce qui reste à confirmer. Très peu de personnes, jusque dans la famille proche du président, l’ont rencontré depuis des décennies. Il est certes vivant mais presque invisible de tous. Son adresse est connue à Paris. Colette qui a tenté de lui parler souvent, et souvent par personne interposée, n’a jamais réussi à le rencontrer. Le contact établi, Francis lui pose toujours un lapin! Lassée, elle attend, sans savoir ce qu’elle attend au juste» souligne Lamine Sall. Collette était très proche de son défunt mari, et pourtant, elle ne peut même pas entrer en contact avec le fils de ce dernier.
Mor Thiam, le père de Akon connait bien l’histoire de Françis, mais ne peut donner de nouvelles. Francis était musicien et il était dans son orchestre «Drom The Fire». C’est avec lui qu’il a eu sa première guitare et ensemble, ils ont fait plusieurs tournées aux USA et à l’étranger. «Il était dans mon groupe mais on passait tout le temps à se chamailler. Il avait pour idole Miles Davis, et lorsqu’on était sur scène, il prenait le malin plaisir de tourner le dos au public. Il aimait se comparer à Miles Davis. Je lui disais souvent: «Mais bon sang Francis, regarde le public» et il refusait. Mais il est adorable. C’est avec moi qu’il a eu sa première guitare et on a voyagé partout. La dernière fois que je l’ai vu, son corps décelait des signes de maladies. Je ne sais pas ce qu’il est devenu mais on peut toujours le chercher en France. Il n’était pas marié et n’avait pas d’enfant» précise Mor Thiam.
Un autre drame, celui-là concerne son second fils, Guy Waly, celui-là même qui porte le nom de son cher oncle Waly s’est jeté du haut d’un étage à Paris en se donnant la mort ainsi. Pourtant, il avait envisagé de venir s’installer à Dakar pour enseigner la philosophie. Il avait juste 36 ans. Il était l’héritier de son père sur le plan intellectuel. Il était élevé par sa mère Ginette Ebouée. Toujours est-il que Guy était un brillant universitaire qui avait le sang de son père et l’amour des études. Le destin frappe encore Senghor. C’était en1984 où la «désenghorisation» commençait à faire effet. Pour rappel, sur la «désenghorisation», le pouvoir socialiste ne voulait plus entendre parler de Senghor. Le corps diplomatique avait reçu «diplomatiquement» un mot d’ordre, «éviter de parler désormais officiellement de Senghor». Senghor avait quitté le pouvoir sous l’influence de sa femme, Philippe et de son ami Me Boucounta Diallo.
Une autre tragédie sans doute la plus connue, l’accident de son fils Phillipe à Dakar sur la Corniche. Il n’avait que 23 ans en 1981 quand il disparaissait avec sa compagne allemande. Il est l’unique fils que Senghor a eu avec la française Colette Hubert originaire de Normandie. Malheureusement, il avait tragiquement perdu la vie le 4 juin 1981 lors d’un accident de la route à Dakar avec sa compagne allemande. Un décès qui a bouleversé le Président Senghor le plongeant toute sa vie durant dans une grande amertume. Senghor va consacrer à cet enfant un poème. L’« Elégie pour Philippe-Maguilen Senghor » a été écrite en 1983, deux ans après la mort accidentelle du fils du poète, le 7 Juin 1981. Le poète est à nouveau confronté à la mort d’un jeune, mais cette fois, il s’agit de son propre fils. Il a fallu deux ans pour que mûrisse la douleur du père, pour que le poète puisse parler du drame. Et il crée le poème le plus sensible et le plus touchant de toute son oeuvre poétique. Les images préférées du poète recréent la figure du fils bien aimé.
De son premier mariage, Léopold Sédar a eu deux enfants. En effet, le 12 septembre 1946, Senghor alors député français s’était marié à Ginette Éboué (née en 1923 et décédée en 1992). Cette fille de Félix Eboué, ancien gouverneur général de l'Afrique-Équatoriale française, était attachée parlementaire au cabinet du ministre de la France d'Outre-mer. De cette union naîtront deux garçons, Francis-Arfang, né le 20 juillet 1947 et Guy-Wali, né le 28 septembre 1948, et décédé en 1983 à la suite d'une chute du cinquième étage de son appartement de Paris. Il était professeur de Philosophie. Pour lui rendre hommage, le président Senghor lui consacre le poème «Chants pour Naëtt» qu’il a repris dans recueil de poèmes «Nocturnes» sous le célèbre titre «Chants pour Signare».
Mais que devient Francis. Il a disparu des radars. Il est aujourd’hui le seul héritier de Senghor et pourtant, il ne vient plus au Sénégal. Et encore une fois, personne ne saura pourquoi. Le fils adoptif de Senghor Amadou Lamine Sall, ce poète monogame a aussi fait des recherches. Il l’a souligné dans ses écrits dans: «Ma part d’homme». Il va plus loin pour enfoncer le clou en racontant que les relations de Francis avec sa belle-mère Colette seraient instables. «Elle ne peut ni lui parler ni le rencontrer quand elle le désire. Elle s’est résignée à cette situation bien triste. Francis a coupé les ponts depuis longtemps, déjà du vivant de son père. Nul ne peut dire qui l’a vu aux obsèques de son papa à Dakar. On informe qu’il est venu à l’hôpital s’incliner en privé sur sa dépouille, avant que le corps ne soit transféré à la résidence Verson en France. Ce qui reste à confirmer. Très peu de personnes, jusque dans la famille proche du président, l’ont rencontré depuis des décennies. Il est certes vivant mais presque invisible de tous. Son adresse est connue à Paris. Colette qui a tenté de lui parler souvent, et souvent par personne interposée, n’a jamais réussi à le rencontrer. Le contact établi, Francis lui pose toujours un lapin! Lassée, elle attend, sans savoir ce qu’elle attend au juste» souligne Lamine Sall. Collette était très proche de son défunt mari, et pourtant, elle ne peut même pas entrer en contact avec le fils de ce dernier.
Mor Thiam, le père de Akon connait bien l’histoire de Françis, mais ne peut donner de nouvelles. Francis était musicien et il était dans son orchestre «Drom The Fire». C’est avec lui qu’il a eu sa première guitare et ensemble, ils ont fait plusieurs tournées aux USA et à l’étranger. «Il était dans mon groupe mais on passait tout le temps à se chamailler. Il avait pour idole Miles Davis, et lorsqu’on était sur scène, il prenait le malin plaisir de tourner le dos au public. Il aimait se comparer à Miles Davis. Je lui disais souvent: «Mais bon sang Francis, regarde le public» et il refusait. Mais il est adorable. C’est avec moi qu’il a eu sa première guitare et on a voyagé partout. La dernière fois que je l’ai vu, son corps décelait des signes de maladies. Je ne sais pas ce qu’il est devenu mais on peut toujours le chercher en France. Il n’était pas marié et n’avait pas d’enfant» précise Mor Thiam.
Un autre drame, celui-là concerne son second fils, Guy Waly, celui-là même qui porte le nom de son cher oncle Waly s’est jeté du haut d’un étage à Paris en se donnant la mort ainsi. Pourtant, il avait envisagé de venir s’installer à Dakar pour enseigner la philosophie. Il avait juste 36 ans. Il était l’héritier de son père sur le plan intellectuel. Il était élevé par sa mère Ginette Ebouée. Toujours est-il que Guy était un brillant universitaire qui avait le sang de son père et l’amour des études. Le destin frappe encore Senghor. C’était en1984 où la «désenghorisation» commençait à faire effet. Pour rappel, sur la «désenghorisation», le pouvoir socialiste ne voulait plus entendre parler de Senghor. Le corps diplomatique avait reçu «diplomatiquement» un mot d’ordre, «éviter de parler désormais officiellement de Senghor». Senghor avait quitté le pouvoir sous l’influence de sa femme, Philippe et de son ami Me Boucounta Diallo.
Une autre tragédie sans doute la plus connue, l’accident de son fils Phillipe à Dakar sur la Corniche. Il n’avait que 23 ans en 1981 quand il disparaissait avec sa compagne allemande. Il est l’unique fils que Senghor a eu avec la française Colette Hubert originaire de Normandie. Malheureusement, il avait tragiquement perdu la vie le 4 juin 1981 lors d’un accident de la route à Dakar avec sa compagne allemande. Un décès qui a bouleversé le Président Senghor le plongeant toute sa vie durant dans une grande amertume. Senghor va consacrer à cet enfant un poème. L’« Elégie pour Philippe-Maguilen Senghor » a été écrite en 1983, deux ans après la mort accidentelle du fils du poète, le 7 Juin 1981. Le poète est à nouveau confronté à la mort d’un jeune, mais cette fois, il s’agit de son propre fils. Il a fallu deux ans pour que mûrisse la douleur du père, pour que le poète puisse parler du drame. Et il crée le poème le plus sensible et le plus touchant de toute son oeuvre poétique. Les images préférées du poète recréent la figure du fils bien aimé.