Les forces de l'ordre restent sur le qui-vive au Bangladesh. Après plusieurs jours d'affrontements meurtriers, avec des étudiants notamment, les autorités ont décidé de maintenir un couvre-feu sur l'ensemble de ce pays de 171 millions d'habitants.
En toile de fond : un projet de réinstauration de quotas dans la fonction publique. Controversé, ce projet a été examiné par la Cour suprême du pays, qui, dimanche, a revu cette réforme à la baisse, mais sans l'abolir. Au final, la Haute juridiction a précisé que 5% des emplois de la fonction publique resteraient réservés aux enfants des vétérans de la guerre d'indépendance et 2% aux autres catégories.
Or ce projet est contesté par des milliers d'étudiants et a déclenché des affrontements à l'échelle nationale, faisant 151 morts, selon l'AFP.
Face à cette contestation, la Cour suprême a assorti son jugement d'un conseil : elle a exhorté dimanche les étudiants protestataires à "retourner en classe", a déclaré Shah Monjurul Hoque, un avocat qui représentait deux étudiants dans une affaire visant à abolir ce système de quotas.
En toile de fond : un projet de réinstauration de quotas dans la fonction publique. Controversé, ce projet a été examiné par la Cour suprême du pays, qui, dimanche, a revu cette réforme à la baisse, mais sans l'abolir. Au final, la Haute juridiction a précisé que 5% des emplois de la fonction publique resteraient réservés aux enfants des vétérans de la guerre d'indépendance et 2% aux autres catégories.
Or ce projet est contesté par des milliers d'étudiants et a déclenché des affrontements à l'échelle nationale, faisant 151 morts, selon l'AFP.
Face à cette contestation, la Cour suprême a assorti son jugement d'un conseil : elle a exhorté dimanche les étudiants protestataires à "retourner en classe", a déclaré Shah Monjurul Hoque, un avocat qui représentait deux étudiants dans une affaire visant à abolir ce système de quotas.