L’entrée du Maroc dans la Communauté économique des états de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) risque de coûter cher aux membres de la communauté. Moustapha Kassé, professeur agrégé d’économie et doyen honoraire de la Faculté des sciences économiques et de gestion (Faseg) n’est pas emballé.
(adsbygoogle = window.adsbygoogle || []).push({});Invité de l’émission du dimanche Objection de Sud Fm repris dans Sud Quotidien, le professeur pense que le royaume chérifien avec son Produit intérieur brut (Pib) estimé à 100 milliards va poser un handicap aux 15 autres états de la communauté au niveau macro économique. « Le Pib du Maroc est la somme des Pib de la Côte d’Ivoire, du Sénégal, du Ghana à la fois.
Mais, le plus important, c’est la manière dont le Maroc est géré ; la place octroyé à ses entreprises ; les taux de financements ; les politiques sectorielles. Si vous interrogez individuellement ces différents points, vous verrez que le Sénégal ne gagne rien dans l’entrée du Maroc dans l’espace Cedeao. Pis, nous perdons même », alerte le professeur.
(adsbygoogle = window.adsbygoogle || []).push({});Le Maroc a déposé sa candidature pour une adhésion à la Cédéao. Celle-ci a donné son accord de principe à son entrée en juin dernier. Le chef de l’Etat Macky Sall a annoncé, en marge du 13e Conseil présidentiel de l’investissement, que cette question sera débattue le 16 décembre prochain à Lomé lors du prochain sommet de la communauté régionale.