Les ambassadeurs des trente-deux pays de l'OTAN ont acté la nomination de Mark Rutte à la tête de l'Alliance à l’occasion d’une réunion du conseil de l’Atlantique Nord, son instance politique dirigeante. La semaine dernière, le retrait de la candidature du président roumain Klaus Iohannis avait dégagé la voie au dirigeant néerlandais.
Mark Rutte est devenu Premier ministre des Pays-Bas pour la première fois en 2010, avant de démissionner en juillet dernier après l'effondrement de sa coalition quadripartite. Il dirige depuis un gouvernement de gestion des affaires courantes. Il prendra la tête de l'alliance à partir du 1er octobre 2024, en remplacement de l'ancien Premier ministre norvégien Jens Stoltenberg, dont le mandat a été renouvelé quatre fois depuis sa prise de poste en 2014.
"Je sais que je laisse l'OTAN entre de bonnes mains", a déclaré Jens Stoltenberg sur son compte X (ex-Twitter) après l'annonce officielle.
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a également félicité Mark Rutte pour son accession au poste de nouveau secrétaire général de l'Otan : "Votre leadership et votre expérience seront cruciaux pour l'Alliance en ces temps difficiles", a-t-elle déclaré.
Surnommé "Téflon Mark" pour sa longévité au pouvoir, Mark Rutte faisait figure de candidat idéal pour prendre l'Alliance. S’il n’est pas un spécialiste des questions de défense, sa longévité au pouvoir, son entregent et sa science du compromis ont été autant d’atouts.
Autre élément clef : son soutien continu à l'Ukraine et à son droit à se défendre depuis que la Russie a envahi le pays en février 2022. Plus tôt ce mois-ci, Mark Rutte a assisté au sommet sur l'Ukraine en Suisse, où il a promis que les Pays-Bas "continueraient à soutenir l'Ukraine de toutes les manières possibles. Aussi longtemps que nécessaire et avec tout le soutien nécessaire".
Mark Rutte débutera son mandat à la tête de l'Alliance atlantique dans un monde en pleine incertitude politique des deux côtés de l'Atlantique, et dans une Europe en guerre.
Outre la guerre en Ukraine, il pourrait avoir à composer avec une nouvelle présidence de Donald Trump, très critique à l'égard du rôle de l'Otan, si le candidat républicain venait à retrouver la Maison Blanche après la présidentielle américaine de novembre prochain.
Mark Rutte est devenu Premier ministre des Pays-Bas pour la première fois en 2010, avant de démissionner en juillet dernier après l'effondrement de sa coalition quadripartite. Il dirige depuis un gouvernement de gestion des affaires courantes. Il prendra la tête de l'alliance à partir du 1er octobre 2024, en remplacement de l'ancien Premier ministre norvégien Jens Stoltenberg, dont le mandat a été renouvelé quatre fois depuis sa prise de poste en 2014.
"Je sais que je laisse l'OTAN entre de bonnes mains", a déclaré Jens Stoltenberg sur son compte X (ex-Twitter) après l'annonce officielle.
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a également félicité Mark Rutte pour son accession au poste de nouveau secrétaire général de l'Otan : "Votre leadership et votre expérience seront cruciaux pour l'Alliance en ces temps difficiles", a-t-elle déclaré.
Surnommé "Téflon Mark" pour sa longévité au pouvoir, Mark Rutte faisait figure de candidat idéal pour prendre l'Alliance. S’il n’est pas un spécialiste des questions de défense, sa longévité au pouvoir, son entregent et sa science du compromis ont été autant d’atouts.
Autre élément clef : son soutien continu à l'Ukraine et à son droit à se défendre depuis que la Russie a envahi le pays en février 2022. Plus tôt ce mois-ci, Mark Rutte a assisté au sommet sur l'Ukraine en Suisse, où il a promis que les Pays-Bas "continueraient à soutenir l'Ukraine de toutes les manières possibles. Aussi longtemps que nécessaire et avec tout le soutien nécessaire".
Mark Rutte débutera son mandat à la tête de l'Alliance atlantique dans un monde en pleine incertitude politique des deux côtés de l'Atlantique, et dans une Europe en guerre.
Outre la guerre en Ukraine, il pourrait avoir à composer avec une nouvelle présidence de Donald Trump, très critique à l'égard du rôle de l'Otan, si le candidat républicain venait à retrouver la Maison Blanche après la présidentielle américaine de novembre prochain.