Le Premier Ministre désavoue le ministre de la fonction publique sur la crise de l'école : Mohamed Dione convoque le Grand Cadre à 16h

Nos sources sont plus que formelles: "le Premier Ministre a désavoué l'actuel ministre de a fonction publique en prenant à bras le corps le problème".

Et nos informateurs de révéler que Mohamed Dione a convoqué aujourd'hui même le Grand Cadre à 16 heures aux fins de trouver enfin une solution à cette crise qui n'a que trop duré.

Pour ceux qui n'ont pas suivi cette affaire, réagissant à l’issue de la rencontre avec les syndicats d’enseignants, le ministre de la Fonction publique a tenu à préciser que le gouvernement prendra ses responsabilités pour que les élèves retournent dans les classes. Parce que, indique Viviane Bampassy, sur l’ensemble des points, il y a eu des avancées.

 Le ministre de la fonction publique n’a pas caché sa déception après leur conclave tenu, lundi dernier, avec les représentants des organisations syndicales des enseignants. "Nous espérions fortement que les syndicats d’enseignants allaient, compte tenu des engagements pris par le Gouvernement et consolidés lors de la rencontre avec le Premier ministres, lever le mot d’ordre de grève", s’est indignée, Viviane Bampassy. 

Félicitant la position de l’Useq, qui a décidé de retourner dans les classes, elle a indiqué que le grand cadre leur a encore demandé un report. "Ce que nous ne comprenons pas. Parce que, nous pensons que depuis plus de deux mois, nous sommes en négociations. Et, aujourd’hui, sept ministres sont présents. Ce qui montre à suffisance l’engagement et la disponibilité du gouvernement à trouver une solution définitivement à cette grève", a-t-elle dit.

 Selon Mme. Bampassy, le gouvernement ne peut pas restée à tergiverser. " Nous avons la responsabilité de donner une éducation de qualité à nos enfants. Et le Gouvernement prendra ses responsabilités". Car, ajoute-t-elle, «nous pensions que le Gouvernement avait fait suffisamment d’efforts sur l’ensemble des questions pour que la partie syndicale décide, aujourd’hui, de lever le mot d’ordre afin de permettre à nos enfants de retourner en classes». A l’en croire, il faut que les enfants retournent à l’école. Appelant à la responsabilité personnelle des enseignants, le ministre de la Fonction publique de révéler : «Sur l’ensemble des points, nous avons réellement avancé. La question de l’indemnité de logement reste la seule sur laquelle nous n’avons pas enregistré un accord formel». Sur ce dernier point, rappelle-t-elle, le gouvernement n’est pas formé à l’examen de cette question. «Il a juste demandé les partenaires sociaux d’attendre les conclusions d’une étude qui est en cours pour pouvoir examiner cette question». Toutes choses qui font, selon Viviane Bampassy que «nous avons décidé de nous retirer sans avoir signé le procès-verbal sanctionnant la rencontre pour pouvoir évaluer. Il est temps que chacun prenne ses responsabilités».

Affaire à suivre...