"Le Kenya vient de nous donner un exemple magistral"
Après la prière des deux rakas de la tabaski, l’ancien Ministre Thierno Alassane Sall est revenu sur les dérives notées à travers les réseaux sociaux, ces derniers temps avec des insultes en règle. Selon lui, ce n’est que le symptôme d’une crise profonde de nos institutions. Sur ce registre, il affirme : «Le Kenya vient de nous donner un exemple magistral avec l’invalidation de l’élection présidentielle alors que ce qui s’est passé au Sénégal est beaucoup plus grave sans que la justice ne déclenche une enquête»
L’ancien Ministre, Thierno Alassane Sall est revenu sur les questions brûlantes de l’heure après avoir effectué le rituel des deux rakas de l’Aïd El Kébir. Il a décerné son satisfécit au Kenya qui dit-il, « vient de nous donner un exemple magistral avec l’invalidation de l’élection présidentielle, alors que ce qui s’est passé au Sénégal lors des dernières élections législatives est beaucoup plus grave sans que la justice ne déclenche une enquête ». D’ailleurs, dit-il, tous les observateurs s’étaient accordés à dire que le processus s’était déroulé correctement au Kenya et malgré tout cela, le Conseil constitutionnel a annulé les résultats. Au Sénégal, lors des dernières élections législatives note l’ancien Ministre Thierno Alassane Sall, des cartes d’identité ont été retrouvées par milliers dans des taxis, sans que l’appareil judiciaire ne déclenche une enquête pour démasquer les supposés saboteurs. « Quand la confiance pour nos institutions est perdue, s’installent des dérives comme ce qui est en train d’être constaté à travers les réseaux sociaux où des milliers de gens écoutent en direct des gens qui insultent et qui se défoulent sur les institutions de la République. Ce n’est pas un hasard et ce qui est le plus grave encore, c’est que des milliers et des milliers de personnes dont de grands responsables se plaisent à les écouter. C’est le symptôme d’une crise profonde et il est temps de se ressaisir sur ce rapport», dit-il.
De l’avis de Thierno Alassane Sall, avec la tabaski, il s’agit de se rappeler du sacrifice d’Abraham, qui a accepté les injonctions de son Seigneur jusqu’à vouloir gorger son fils et il faut que tout le monde s’inscrive dans cette logique. Revenant sur l’organisation des organisations législatives au Sénégal, il déclare que les Sénégalais ont constaté les carences de la Commission Electorale Nationale Autonome (CENA), qui a vu des milliers et des milliers, voire un million de Sénégalais mis dans l’impossibilité de voter. Pendant ce temps, des bureaux ont démarré les opérations de vote à des heures indues et où les organisateurs des élections étaient sûrs de perdre. «C’était le cas à Touba, à Grand Yoff, etc. Par contre là où ils étaient sûrs de gagner, le taux de distribution des cartes d’électeur a atteint des records», dit-il. De l’avis de Thierno Alassane Sall, malgré les dérives, aucune enquête n’a été déclenchée et c’est ce qui produit la perte de confiance à nos institutions et le risque de l’installation de l’anarchie.
L'as
L’ancien Ministre, Thierno Alassane Sall est revenu sur les questions brûlantes de l’heure après avoir effectué le rituel des deux rakas de l’Aïd El Kébir. Il a décerné son satisfécit au Kenya qui dit-il, « vient de nous donner un exemple magistral avec l’invalidation de l’élection présidentielle, alors que ce qui s’est passé au Sénégal lors des dernières élections législatives est beaucoup plus grave sans que la justice ne déclenche une enquête ». D’ailleurs, dit-il, tous les observateurs s’étaient accordés à dire que le processus s’était déroulé correctement au Kenya et malgré tout cela, le Conseil constitutionnel a annulé les résultats. Au Sénégal, lors des dernières élections législatives note l’ancien Ministre Thierno Alassane Sall, des cartes d’identité ont été retrouvées par milliers dans des taxis, sans que l’appareil judiciaire ne déclenche une enquête pour démasquer les supposés saboteurs. « Quand la confiance pour nos institutions est perdue, s’installent des dérives comme ce qui est en train d’être constaté à travers les réseaux sociaux où des milliers de gens écoutent en direct des gens qui insultent et qui se défoulent sur les institutions de la République. Ce n’est pas un hasard et ce qui est le plus grave encore, c’est que des milliers et des milliers de personnes dont de grands responsables se plaisent à les écouter. C’est le symptôme d’une crise profonde et il est temps de se ressaisir sur ce rapport», dit-il.
De l’avis de Thierno Alassane Sall, avec la tabaski, il s’agit de se rappeler du sacrifice d’Abraham, qui a accepté les injonctions de son Seigneur jusqu’à vouloir gorger son fils et il faut que tout le monde s’inscrive dans cette logique. Revenant sur l’organisation des organisations législatives au Sénégal, il déclare que les Sénégalais ont constaté les carences de la Commission Electorale Nationale Autonome (CENA), qui a vu des milliers et des milliers, voire un million de Sénégalais mis dans l’impossibilité de voter. Pendant ce temps, des bureaux ont démarré les opérations de vote à des heures indues et où les organisateurs des élections étaient sûrs de perdre. «C’était le cas à Touba, à Grand Yoff, etc. Par contre là où ils étaient sûrs de gagner, le taux de distribution des cartes d’électeur a atteint des records», dit-il. De l’avis de Thierno Alassane Sall, malgré les dérives, aucune enquête n’a été déclenchée et c’est ce qui produit la perte de confiance à nos institutions et le risque de l’installation de l’anarchie.
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