Des éléments du Groupement mobile d’intervention (GMI) déployés à Ziguinchor ne sont pas contents et le font savoir. Sous anonymat. Obligation de réserve et peur de représailles de la hiérarchie, obligent. Cause du courroux de ces policiers : le non-versement, depuis près d’un an, de leurs indemnités journalières. Chaque élément a droit à 2500 francs CFA par jour. Son dû lui est versé tous les six mois, ce qui fait une enveloppe de 450 000 pour chacun.
Depuis plusieurs mois, rien. Un des policiers s’est confié à Wal fadjri. À l’en croire, ils risquent de boucler un deuxième semestre sans toucher leurs indemnités. Pourtant, signale-t-il, certains éléments sont rentrés dans leurs fonds. À défaut de toucher leur argent comme leurs collègues, une petite séance d’explications avec la hiérarchie leur permettrait d’avaler plus facilement la pilule. Mais, regrette l’interlocuteur de Walf, leurs chefs font comme s’il ne se passe rien.
Interrogé par le journal, le commissaire Falilou Tall, chef de groupement opérationnel de Ziguinchor, assure qu’il n’y a pas de quoi fouetter un chat. Si certains de ses éléments n’ont pas reçu leurs indemnités, c’est à cause du changement de « billeteur ». Celui qui assurait les fonctions s’est rendu en mission en Centrafrique et il fallait « changer les textes pour désigner un autre. C’est ce qui explique le retard en plus d’un léger problème de calcul ». Selon le commissaire Tall, une partie de l’argent a été transféré hier et les ayants droit pourraient passer à la caisse ce jeudi.
Quid de la différence de traitement entre les agents ? Le chef des GMI de Ziguinchor informe qu’il y a deux catégories de policiers sous sa responsabilité. Les fonctionnaires de police perçoivent leurs indemnités par virement bancaire. Pour eux, il n’y a aucun retard. Les auxiliaires de police, eux, sont payés par billetage. Le problème se pose avec cette catégorie. Mais tout devrait rentrer dans l’ordre, selon Falilou Tall.
Depuis plusieurs mois, rien. Un des policiers s’est confié à Wal fadjri. À l’en croire, ils risquent de boucler un deuxième semestre sans toucher leurs indemnités. Pourtant, signale-t-il, certains éléments sont rentrés dans leurs fonds. À défaut de toucher leur argent comme leurs collègues, une petite séance d’explications avec la hiérarchie leur permettrait d’avaler plus facilement la pilule. Mais, regrette l’interlocuteur de Walf, leurs chefs font comme s’il ne se passe rien.
Interrogé par le journal, le commissaire Falilou Tall, chef de groupement opérationnel de Ziguinchor, assure qu’il n’y a pas de quoi fouetter un chat. Si certains de ses éléments n’ont pas reçu leurs indemnités, c’est à cause du changement de « billeteur ». Celui qui assurait les fonctions s’est rendu en mission en Centrafrique et il fallait « changer les textes pour désigner un autre. C’est ce qui explique le retard en plus d’un léger problème de calcul ». Selon le commissaire Tall, une partie de l’argent a été transféré hier et les ayants droit pourraient passer à la caisse ce jeudi.
Quid de la différence de traitement entre les agents ? Le chef des GMI de Ziguinchor informe qu’il y a deux catégories de policiers sous sa responsabilité. Les fonctionnaires de police perçoivent leurs indemnités par virement bancaire. Pour eux, il n’y a aucun retard. Les auxiliaires de police, eux, sont payés par billetage. Le problème se pose avec cette catégorie. Mais tout devrait rentrer dans l’ordre, selon Falilou Tall.