Pour ceux qui l'ignorent encore, le Bureau d'Enquêtes et d'Analyses pour la sécurité de l'aviation civile (BEA) est l'autorité française chargée des enquêtes de sécurité relatives aux accidents ou aux incidents graves dans l'aviation civile.
Ce BEA donc vient en appoint à la même cellule BEA récemment mis sur orbite par le Président Sall aux fins de déterminer les causes bref démêler le noeud de l'intrigue de ce crash.
Chaque année, le BEA représente l'État français dans environ 150 nouvelles enquêtes dirigées par un État étranger. Il participe activement à ces enquêtes au titre de représentant de l'État de conception, de construction, d'immatriculation, ou d'exploitation des aéronefs. Il est observateur dans ces enquêtes lorsque l'accident a fait des victimes françaises.
Par ailleurs, le BEA assure une assistance technique quand une autorité étrangère fait appel à ses compétences, le plus souvent en matière de lecture des enregistreurs. D'ailleurs, les enregistrements effectués avant le crash de l'avion de Sénégalair seront passés au peigne fin, nous apprend-on.
Pour remplir ses missions, le BEA dispose en 2011 d'un effectif de 110 personnes dont environ 50 enquêteurs.