Laurent Gbagbo et l'ex-chef des Jeunes Patriotes, Charles Blé Goudé ont été acquittés par la Cour pénale internationale (CPI) mardi 15 janvier. En détention depuis sept ans, l'ex-président ivoirien était accusé de crimes contre l'humanité durant la crise post-électorale de 2010-2011, née de son refus de céder le pouvoir à son rival, l'actuel président ivoirien Alassane Ouattara. Les violences avaient fait plus de 3 000 morts en cinq mois.
Plaidé non coupable
Laurent Gbagbo, âgé de 73 ans, et Charles Blé Goudé étaient tous deux accusés de quatre chefs de crimes contre l'humanité : meurtres, viols, persécutions et autres actes inhumains, pour lesquels ils ont plaidé non coupable.
Après avoir occupé le palais présidentiel pendant plusieurs mois, Laurent Gbagbo avait finalement été arrêté en avril 2011 par les forces du président Ouattara, soutenues par les Nations unies et la France, avant d'être remis à la CPI.
L'ex-chef d'État s'est "accroché au pouvoir par tous les moyens", a martelé l'accusation, qui a convoqué plus de 80 témoins depuis le début du procès en janvier 2016.
Celui-ci repose sur une "déformation de l'histoire", a de son côté affirmé la défense l'année dernière. Lors d'une audience en décembre, elle a argué que l'ancien président, "âgé et fragile", ne poserait aucun risque de fuite.
Difficultés à juger des chefs d'État
Les tentatives précédentes de la CPI afin de juger des personnalités politiques de haut rang - la plupart en Afrique - ont toutes rencontré des obstacles.
En 2014, le procureur de la CPI avait abandonné, faute de preuves, les poursuites contre le président kényan Uhuru Kenyatta.
L'ancien vice-président congolais Jean-Pierre Bemba avait été acquitté à la surprise générale en appel en juin 2018. Il avait d'abord été condamné à 18 ans de prison pour des crimes commis par sa milice en Centrafrique entre 2002 et 2003.
"Si Gbagbo est remis en liberté, la CPI devrait repenser ce qu'elle est en mesure d'accomplir", déclarait M. Bouwknegt.
Plaidé non coupable
Laurent Gbagbo, âgé de 73 ans, et Charles Blé Goudé étaient tous deux accusés de quatre chefs de crimes contre l'humanité : meurtres, viols, persécutions et autres actes inhumains, pour lesquels ils ont plaidé non coupable.
Après avoir occupé le palais présidentiel pendant plusieurs mois, Laurent Gbagbo avait finalement été arrêté en avril 2011 par les forces du président Ouattara, soutenues par les Nations unies et la France, avant d'être remis à la CPI.
L'ex-chef d'État s'est "accroché au pouvoir par tous les moyens", a martelé l'accusation, qui a convoqué plus de 80 témoins depuis le début du procès en janvier 2016.
Celui-ci repose sur une "déformation de l'histoire", a de son côté affirmé la défense l'année dernière. Lors d'une audience en décembre, elle a argué que l'ancien président, "âgé et fragile", ne poserait aucun risque de fuite.
Difficultés à juger des chefs d'État
Les tentatives précédentes de la CPI afin de juger des personnalités politiques de haut rang - la plupart en Afrique - ont toutes rencontré des obstacles.
En 2014, le procureur de la CPI avait abandonné, faute de preuves, les poursuites contre le président kényan Uhuru Kenyatta.
L'ancien vice-président congolais Jean-Pierre Bemba avait été acquitté à la surprise générale en appel en juin 2018. Il avait d'abord été condamné à 18 ans de prison pour des crimes commis par sa milice en Centrafrique entre 2002 et 2003.
"Si Gbagbo est remis en liberté, la CPI devrait repenser ce qu'elle est en mesure d'accomplir", déclarait M. Bouwknegt.