La situation carcérale ne s’est toujours ’’pas reluisante’’ au Sénégal malgré les efforts consentis par les pouvoirs publics et qui ont contribué à ’’une nette amélioration’’ ces dernières années, a estimé l’Observateur national des lieux de privation des libertés (ONLP), Boubou Diouf Tall.
« La situation carcérale au Sénégal n’est pas reluisante malgré une nette amélioration ces dernières années« , a admis le magistrat à l’ouverture d’un atelier de trois jours portant sur le suivi de la situation carcérale.
Le directeur de l’administration territoriale, le colonel Daouda Diop, les responsables de l’administration pénitentiaire des régions de Ziguinchor, Kolda et Sédhiou participaient à cette rencontre présidée par l’adjoint au gouverneur de la capitale sud du Sénégal, Moussa Diagne.
Etaient également présents, des magistrats, des procureurs de la République, des avocats et d’autres acteurs de la justice.
A l’initiative de l’Observatoire national des lieux de privation de liberté, cet atelier vise à « identifier les rôles et contributions respectifs du secteur judiciaire’’ sur les conditions de vie des personnes privées de liberté dans les prisons du Sénégal, en collaboration avec le ministère de la Justice et le Comité international de la Croix-Rouge (CICR).
S’adressant à des journalistes, Boubou Diouf Tall a fait état d’une « surpopulation carcérale avec des conditions de vie pas des meilleures« .
« Lorsqu’une population est importante et que les conditions matérielles ne sont pas réunies, cela déteint sur la situation des détenus« , a fait observer le magistrat.
Selon le directeur de l’administration pénitentiaire, « la vétusté des établissements pénitentiaires, conjuguée au nombre important de Sénégalais en détention, font qu’il y a beaucoup de difficultés dans le milieu carcéral« .
Le colonel Diop et M. Tall ont tout de même rappelé les efforts consentis par l’Etat, en vue d’améliorer l’alimentation et le couchage des détenus, de même que leur prise en charge sanitaire, dans le cadre global du projet de construction de nouvelles prisons et de réhabilitation des maisons de détention existantes.
Emanuela Bertingi du Bureau du CICR à Dakar s’est lui félicité du « partenariat constructif » entre sa structure et les autorités judicaires, « dans la cadre d’un partage et d’une analyse commune des préoccupations pour l’amélioration des conditions carcérales dans le plein respect des droits des détenus au Sénégal«
« La situation carcérale au Sénégal n’est pas reluisante malgré une nette amélioration ces dernières années« , a admis le magistrat à l’ouverture d’un atelier de trois jours portant sur le suivi de la situation carcérale.
Le directeur de l’administration territoriale, le colonel Daouda Diop, les responsables de l’administration pénitentiaire des régions de Ziguinchor, Kolda et Sédhiou participaient à cette rencontre présidée par l’adjoint au gouverneur de la capitale sud du Sénégal, Moussa Diagne.
Etaient également présents, des magistrats, des procureurs de la République, des avocats et d’autres acteurs de la justice.
A l’initiative de l’Observatoire national des lieux de privation de liberté, cet atelier vise à « identifier les rôles et contributions respectifs du secteur judiciaire’’ sur les conditions de vie des personnes privées de liberté dans les prisons du Sénégal, en collaboration avec le ministère de la Justice et le Comité international de la Croix-Rouge (CICR).
S’adressant à des journalistes, Boubou Diouf Tall a fait état d’une « surpopulation carcérale avec des conditions de vie pas des meilleures« .
« Lorsqu’une population est importante et que les conditions matérielles ne sont pas réunies, cela déteint sur la situation des détenus« , a fait observer le magistrat.
Selon le directeur de l’administration pénitentiaire, « la vétusté des établissements pénitentiaires, conjuguée au nombre important de Sénégalais en détention, font qu’il y a beaucoup de difficultés dans le milieu carcéral« .
Le colonel Diop et M. Tall ont tout de même rappelé les efforts consentis par l’Etat, en vue d’améliorer l’alimentation et le couchage des détenus, de même que leur prise en charge sanitaire, dans le cadre global du projet de construction de nouvelles prisons et de réhabilitation des maisons de détention existantes.
Emanuela Bertingi du Bureau du CICR à Dakar s’est lui félicité du « partenariat constructif » entre sa structure et les autorités judicaires, « dans la cadre d’un partage et d’une analyse commune des préoccupations pour l’amélioration des conditions carcérales dans le plein respect des droits des détenus au Sénégal«