D’ici fin juillet, une nouvelle division sera pleinement opérationnelle au sein de la police judiciaire sénégalaise. Chargée de lutter contre la cybercriminalité, elle sera aussi un nouvel outil important dans la lutte contre le terrorisme.
Jusqu’à présent, seule la police ivoirienne disposait d’une telle unité en Afrique de l’Ouest, informe Jeune Afrique. Manque de moyens, manque d’effectifs, manque de formation… Dans la plupart des pays de la région, la cybersécurité est encore en rodage.
À l’instar de la Côte d’Ivoire, le Sénégal a décidé de passer à la vitesse supérieure dans ce domaine. D’ici fin juillet, la police sénégalaise pourra compter sur une nouvelle unité de lutte contre la cybercriminalité. Cette « division cybersécurité », qui dépend de la police judiciaire, verra ses effectifs tripler, passant de 9 à 29 personnes. Pour les accueillir, 200 mètres carrés de bureaux ont déjà été aménagés à la Cité police de Dakar, dans lesquels la future équipe sera à pied d’oeuvre 24h/24h, sept jours sur sept.
Soutenu par Paris, qui a récemment détaché un expert en cybersécurité auprès de la police sénégalaise, ce nouveau service de la PJ a reçu la visite de Jean-Yves Le Drian, le ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères, lors de son déplacement à Dakar le 15 juin. « Les autorités sénégalaises ont fait un effort énorme, glisse une source française. Des moyens importants ont été mis en œuvre pour faire aboutir ce projet. »
Lutte contre le terrorisme
Le champ d’action de cette « division cybersécurité » a aussi été élargi. Outre le traitement de la cybercriminalité « classique », elle aura pour autre objectif majeur de participer à la lutte contre le terrorisme. Dans la nouvelle équipe figurent des ingénieurs et des enquêteurs spécialisés, qui seront capables d’analyser différentes données numériques ou de « traiter » des outils saisis lors d’opérations de police, comme des téléphones portables, des ordinateurs, ou encore des disques durs.
« Les terroristes communiquent et utilisent les nouvelles technologies, explique le commissaire Yague, le directeur de la Police judiciaire. L’analyse de données faite par nos experts en cybersécurité permettra de faire progresser rapidement les enquêtes anti-terroristes ».
Enfin, cette nouvelle division de la PJ se concentrera également sur la radicalisation religieuse en ligne. Une attention particulière sera donnée à la surveillance des réseaux sociaux et des NTIC (nouvelles technologies de l’information et de la communication), grâce à une équipe de « cyberpatrouilleurs » spécialisés qui seront chargés de superviser les sites ou forums suspects.
Jusqu’à présent, seule la police ivoirienne disposait d’une telle unité en Afrique de l’Ouest, informe Jeune Afrique. Manque de moyens, manque d’effectifs, manque de formation… Dans la plupart des pays de la région, la cybersécurité est encore en rodage.
À l’instar de la Côte d’Ivoire, le Sénégal a décidé de passer à la vitesse supérieure dans ce domaine. D’ici fin juillet, la police sénégalaise pourra compter sur une nouvelle unité de lutte contre la cybercriminalité. Cette « division cybersécurité », qui dépend de la police judiciaire, verra ses effectifs tripler, passant de 9 à 29 personnes. Pour les accueillir, 200 mètres carrés de bureaux ont déjà été aménagés à la Cité police de Dakar, dans lesquels la future équipe sera à pied d’oeuvre 24h/24h, sept jours sur sept.
Soutenu par Paris, qui a récemment détaché un expert en cybersécurité auprès de la police sénégalaise, ce nouveau service de la PJ a reçu la visite de Jean-Yves Le Drian, le ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères, lors de son déplacement à Dakar le 15 juin. « Les autorités sénégalaises ont fait un effort énorme, glisse une source française. Des moyens importants ont été mis en œuvre pour faire aboutir ce projet. »
Lutte contre le terrorisme
Le champ d’action de cette « division cybersécurité » a aussi été élargi. Outre le traitement de la cybercriminalité « classique », elle aura pour autre objectif majeur de participer à la lutte contre le terrorisme. Dans la nouvelle équipe figurent des ingénieurs et des enquêteurs spécialisés, qui seront capables d’analyser différentes données numériques ou de « traiter » des outils saisis lors d’opérations de police, comme des téléphones portables, des ordinateurs, ou encore des disques durs.
« Les terroristes communiquent et utilisent les nouvelles technologies, explique le commissaire Yague, le directeur de la Police judiciaire. L’analyse de données faite par nos experts en cybersécurité permettra de faire progresser rapidement les enquêtes anti-terroristes ».
Enfin, cette nouvelle division de la PJ se concentrera également sur la radicalisation religieuse en ligne. Une attention particulière sera donnée à la surveillance des réseaux sociaux et des NTIC (nouvelles technologies de l’information et de la communication), grâce à une équipe de « cyberpatrouilleurs » spécialisés qui seront chargés de superviser les sites ou forums suspects.