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La main tendue du Pr Sall à l’opposition

Rédigé par Dakarposte le Samedi 2 Septembre 2017 à 12:57 modifié le Samedi 2 Septembre 2017 - 12:59

En ce jour de célébration de l’Aid El Kébir, le Président Macky Sall qui a prié comme à son habitude à la Grande mosquée de Dakar, a tendu la main à l’opposition et à toute la classe politique sénégalaise. En effet, en ce jour de pardon et plus grande fête musulmane, il a dit : «Il y a un an et demi, j’avais lancé le 28 mai 2016 la journée nationale du dialogue. Je reste ouvert au dialogue. Je suis un homme d’ouverture et je pense que ce pays nous ne pourrons pas le construire sans nous parler les uns et les autres.»

Aux côtés de l’imam Pape Alioune Moussa Samb, imam de la Grande mosquée de Dakar et d’Abdoulaye Daouda Diallo, ministre de l’Intérieur, le Président Sall d’ajouter ceci : «Il est vrai que par moment, il y a des tensions naturelles liées à des élections. Ce sont des moments intenses de compétitions. Une fois que cette compétition est derrière nous, nous devons pouvoir et j’en profite pour lancer un appel à la classe politique, déjà évaluer ensemble le processus que nous venons de vivre concernant les élections législatives et anticiper sur ce qui va venir puisque nécessairement, il y aura des choses à modifier.»

Une occasion pour rappeler que «nous avons vu la difficulté des 47 listes, si nous ne prenons pas des mesures particulières par rapport à un certain nombre de situations, il arrivera un moment où il sera impossible d’exercer le vote parce que nous serons dans une confusion totale et généralisée.»

Montant au créneau, il n’a pas manqué de mieux éclairer sa position : «Nous devons discuter, échanger sur l’amélioration continue du système électoral sénégalais qui fait partie des meilleurs systèmes africains. Il ne faut pas que nous nous auto-flagellions, le Sénégal est une démocratie de référence avant même que je ne sois à la tête du pays. Et, cela va continuer.»

A l’en croire, «personne ne peut remettre en cause ces processus qui sont ancrés, qui sont aujourd’hui des acquis de notre pays. Maintenant, il faut que les uns et les autres puissent accepter de se parler et je tends la main à la classe politique.»

 

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