La dette publique de la France a continué de gonfler à la fin du deuxième trimestre, s'établissant à 112 % du produit intérieur brut (PIB), contre 110,5 % du PIB à la fin mars, a indiqué l'Insee, vendredi 27 septembre.
L'endettement public du pays, qui s'est massivement accru depuis la crise sanitaire, a augmenté de 68,9 milliards d'euros pour atteindre 3 228,4 milliards d'euros entre avril et juin, a précisé l'Institut national de la statistique.
La hausse enregistrée au deuxième trimestre provient essentiellement de l'augmentation de la dette de l'État (+69,9 milliards d'euros). La dette des administrations de sécurité sociale s'est également inscrite en hausse, de 4 milliards d'euros.
En revanche, la dette des organismes divers d'administration centrale s'est contractée de 4,7 milliards d'euros, et celle des administrations publiques locales de 0,3 milliard d'euros.
Dans l'UE, seuls la Grèce et l'Italie sont en plus mauvaise posture que la France, et ce, alors même que la croissance française résiste bien mieux que celle de son grand voisin allemand, que le taux de chômage est au plus bas et que l'inflation a fortement ralenti à 1,2 % sur un an en septembre grâce au recul du pétrole.
"Cette dette est le résultat conjugué de 50 ans de déficit public", a souligné le ministre de l'Économie, Antoine Armand, mercredi 25 septembre, devant la commission des Finances de l'Assemblée nationale.
Bruxelles offre un délai à la France
À cette situation se sont greffées l'instabilité politique et une nouvelle dégradation des perspectives budgétaires, avec un déficit public qui pourrait dépasser 6 % du PIB en 2024, une situation imputée par le gouvernement aux dépenses en hausse des collectivités locales et à de moindres rentrées fiscales.
C'est bien pire que le déficit de 5,1 % du PIB sur lequel tablait le précédent gouvernement et bien supérieur au seuil de 3 % fixé par l'Union européenne.
Devenu un des mauvais élèves de la zone euro, la France a vu sa note souveraine dégradée par l'agence de notation S&P Global Ratings fin mai et fait l'objet d'une procédure pour déficits publics excessifs de la part de la Commission européenne.
Le nouveau gouvernement du Premier ministre Michel Barnier s'est engagé à présenter durant "la semaine du 9 octobre" son projet de budget pour 2025, qui sera principalement placé sous le signe de coupes dans les dépenses publiques pour tenter d'assainir des finances publiques fortement dégradées. Une hausse de la fiscalité, ciblée sur les plus fortunés et les grandes entreprises, est également envisagée.
Devant la commission des Finances de l'Assemblée nationale, Antoine Armand a révélé que la France avait obtenu de Bruxelles un délai jusqu'au 31 octobre pour présenter sa trajectoire pluriannuelle des finances publiques. La date butoir initiale était le 20 septembre.
L'endettement public du pays, qui s'est massivement accru depuis la crise sanitaire, a augmenté de 68,9 milliards d'euros pour atteindre 3 228,4 milliards d'euros entre avril et juin, a précisé l'Institut national de la statistique.
La hausse enregistrée au deuxième trimestre provient essentiellement de l'augmentation de la dette de l'État (+69,9 milliards d'euros). La dette des administrations de sécurité sociale s'est également inscrite en hausse, de 4 milliards d'euros.
En revanche, la dette des organismes divers d'administration centrale s'est contractée de 4,7 milliards d'euros, et celle des administrations publiques locales de 0,3 milliard d'euros.
Dans l'UE, seuls la Grèce et l'Italie sont en plus mauvaise posture que la France, et ce, alors même que la croissance française résiste bien mieux que celle de son grand voisin allemand, que le taux de chômage est au plus bas et que l'inflation a fortement ralenti à 1,2 % sur un an en septembre grâce au recul du pétrole.
"Cette dette est le résultat conjugué de 50 ans de déficit public", a souligné le ministre de l'Économie, Antoine Armand, mercredi 25 septembre, devant la commission des Finances de l'Assemblée nationale.
Bruxelles offre un délai à la France
À cette situation se sont greffées l'instabilité politique et une nouvelle dégradation des perspectives budgétaires, avec un déficit public qui pourrait dépasser 6 % du PIB en 2024, une situation imputée par le gouvernement aux dépenses en hausse des collectivités locales et à de moindres rentrées fiscales.
C'est bien pire que le déficit de 5,1 % du PIB sur lequel tablait le précédent gouvernement et bien supérieur au seuil de 3 % fixé par l'Union européenne.
Devenu un des mauvais élèves de la zone euro, la France a vu sa note souveraine dégradée par l'agence de notation S&P Global Ratings fin mai et fait l'objet d'une procédure pour déficits publics excessifs de la part de la Commission européenne.
Le nouveau gouvernement du Premier ministre Michel Barnier s'est engagé à présenter durant "la semaine du 9 octobre" son projet de budget pour 2025, qui sera principalement placé sous le signe de coupes dans les dépenses publiques pour tenter d'assainir des finances publiques fortement dégradées. Une hausse de la fiscalité, ciblée sur les plus fortunés et les grandes entreprises, est également envisagée.
Devant la commission des Finances de l'Assemblée nationale, Antoine Armand a révélé que la France avait obtenu de Bruxelles un délai jusqu'au 31 octobre pour présenter sa trajectoire pluriannuelle des finances publiques. La date butoir initiale était le 20 septembre.