Parce que, disent-ils, la décision rendue par la Chambre d’instruction des Chambres africaines extraordinaires est non seulement illégale, mais elle a violé la Constitution et les droits de leur client. Eh bien pour parler comme l'ancien Président Wade, ils ont fini par mettre à exécution leur promesse.
Pour Me François Serre, " c’est une décision nulle et non avenue et rendue par une juridiction illégale puis que créée par un décret illégal faussement signé par le ministre de la Justice de l’époque, Aminata Touré".
Selon Me Serr, la justice africaine a montré dans cette affaire Habré " les limites de sa qualité. Toute cette affaire n’était que le fruit d’une manigance politique. Nous dénonçons cette décision considérée comme illégale et nous n’avons pas l’intention de participer en quoi que ce soit à cette procédure".