Depuis la mutinerie du 21 septembre 2016, les parents des détenus ne savent plus à quel saint se vouer. La visite est devenue un véritable parcours du combattant.
Dakarposte tient de ses radars fureteurs que les visiteurs sont obligés de confier leur sac à l'extérieur de la prison. Ils ne peuvent accéder dans la prison que munis de leur seule carte d'identité. Même les téléphones portables sont bannis dans l'enceinte de la Cour administrative. Les visiteurs ne sont pas au bout de leurs surprises. Ils vont faire face à beaucoup d'obstacles.Tout d'abord, Ils passent obligatoirement par des portiques. Ensuite, ils font l'objet une fouille corporelle minutieuse. Chaque visiteur est fouillé par un garde pénitentiaire du même sexe. Même après la fouille, les visiteurs ne sont pas au bout de leur peine. Ils peuvent enfin entrer dans les parloirs qui sont toujours plongés dans la pénombre. Il est quasi impossible de distinguer le visage des détenus. Les grilles des parloirs ont été remplacées. Même les pigeons sont mieux lotis. Les mardis et vendredis, il est très difficile d'entendre les propos des détenus . Le jeudi, jour de visites des secteurs, la situation est légèrement mieux. Il y a cinq secteurs. Chaque jeudi est réservé à un secteur différent . On peut entendre et parler à son interlocuteur sans crier à tue tête. Des scanners ont été installés pour contrôler le contenu des bols envoyés par les familles des détenus. Malgré cet outil performant, la censure existe toujours. Des employés, qui sont choisis parmi les détenus, sous la supervision de deux gardes ouvrent encore les bols et y plongent de grandes fourchettes à deux dents pour voir s'ils ne contiennent pas des objets illicites tels que du chanvre indien et autres. Par conséquent, les détenus reçoivent très tard leur repas. La prison de Rebeuss n'est pas prête à se conformer aux normes internationales au grand dame des détenus et de leurs parents. C'est vraiment dommage .
Dakarposte tient de ses radars fureteurs que les visiteurs sont obligés de confier leur sac à l'extérieur de la prison. Ils ne peuvent accéder dans la prison que munis de leur seule carte d'identité. Même les téléphones portables sont bannis dans l'enceinte de la Cour administrative. Les visiteurs ne sont pas au bout de leurs surprises. Ils vont faire face à beaucoup d'obstacles.Tout d'abord, Ils passent obligatoirement par des portiques. Ensuite, ils font l'objet une fouille corporelle minutieuse. Chaque visiteur est fouillé par un garde pénitentiaire du même sexe. Même après la fouille, les visiteurs ne sont pas au bout de leur peine. Ils peuvent enfin entrer dans les parloirs qui sont toujours plongés dans la pénombre. Il est quasi impossible de distinguer le visage des détenus. Les grilles des parloirs ont été remplacées. Même les pigeons sont mieux lotis. Les mardis et vendredis, il est très difficile d'entendre les propos des détenus . Le jeudi, jour de visites des secteurs, la situation est légèrement mieux. Il y a cinq secteurs. Chaque jeudi est réservé à un secteur différent . On peut entendre et parler à son interlocuteur sans crier à tue tête. Des scanners ont été installés pour contrôler le contenu des bols envoyés par les familles des détenus. Malgré cet outil performant, la censure existe toujours. Des employés, qui sont choisis parmi les détenus, sous la supervision de deux gardes ouvrent encore les bols et y plongent de grandes fourchettes à deux dents pour voir s'ils ne contiennent pas des objets illicites tels que du chanvre indien et autres. Par conséquent, les détenus reçoivent très tard leur repas. La prison de Rebeuss n'est pas prête à se conformer aux normes internationales au grand dame des détenus et de leurs parents. C'est vraiment dommage .