« Les trois organisations condamnent avec la plus grande fermeté cette violation flagrante de la Constitution et de la Charte de Transition », poursuit le communiqué. Elles « exigent que les forces de défense et de sécurité se soumettent à l’autorité politique et, dans le contexte actuel, aux autorités de la transition ».
Dans ce texte, les organisations « soulignent avec force que les auteurs de cet enlèvement inacceptable répondront de leurs actes et seront tenus responsables de toute atteinte à l’intégrité physique du Président du Faso, du Premier ministre et des autres personnalités qu’ils détiennent. » Elles y réaffirment aussi leur « plein soutien à la Transition en cette période cruciale pour son aboutissement ».
La France de son côté « appelle à la libération immédiate de toutes les personnes retenues » au Burkina Faso. Le ministère français des Affaires étrangères a affirmé dans un communiqué être « préoccupé par les développements survenus au Burkina Faso » et « condamne fermement tout usage de la force ».
Le Burkina Faso fait face à une transition politique depuis le soulèvement populaire qui a conduit au départ de Blaise Compaoré. Des élections Présidentielles sont prévues le 11 octobre prochain.