La cigarette électronique, dont les conséquences pour la santé sont encore peu connues, est de plus en plus utilisée comme un outil de sevrage pour arrêter de fumer du tabac, selon l'agence sanitaire Santé publique France.
"Parmi les outils d'aide au sevrage tabagique (patchs et autre substituts nicotiniques, ndlr), la cigarette électronique est le plus utilisé par les fumeurs pour arrêter de fumer", relève François Bourdillon, directeur général de l'agence sanitaire, dans le bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) consacré à la journée mondiale sans tabac.
"Cette utilisation s'inscrit depuis quelques années dans une stratégie de réduction des risques", ajoute M. Bourdillon.
L'agence sanitaire se base sur les chiffres de son Baromètre santé, enquête qu'elle réalise régulièrement par téléphone.
Ces données "soulignent pour la première fois l'accroissement de l'usage de l'e-cigarette", selon M. Bourdillon.
Ainsi, en 2018, 3,8% des adultes âgés de 18 à 75 ans disent utiliser quotidiennement la cigarette électronique. Une augmentation notable par rapport à 2017, où cette proportion n'était que de 2,7%.
Parallèlement, la proportion des fumeurs de tabac quotidiens a baissé, de 26,9% des adultes en 2017 à 25,4% en 2018.
"Comme observé depuis son arrivée sur le marché au début des années 2010, l'e-cigarette attire principalement les fumeurs", selon le BEH.
Parmi les adultes qui fument du tabac tous les jours, huit sur dix ont déjà essayé la cigarette électronique. A l'inverse, seuls 6% de ceux qui n'ont jamais fumé de tabac ont déjà essayé de vapoter, et il est rarissime qu'un vapoteur n'ait jamais fumé auparavant.
Enfin, plus de 40% des vapoteurs quotidiens fument également du tabac tous les jours (et 10% occasionnellement). Près de la moitié d'entre eux (48,8%) sont d'anciens fumeurs.
Au-delà de l'usage quotidien, tous les indicateurs concernant la cigarette électronique augmentent "significativement".
En 2018, près de 35% des 18-75 ans avaient déjà essayé l'e-cigarette, contre 33% l'année précédente. Plus de 5% l'utilisaient lors de l'enquête, contre moins de 4% en 2017.
Les cigarettes électroniques, dont l'utilisation bondit à travers le monde, fonctionnent avec un liquide qui peut contenir de la nicotine. Comme il n'y a pas de combustion de tabac, l'utilisateur n'est pas exposé aux substances toxiques de la cigarette, dont les goudrons.
C'est pourquoi les tabacologues considèrent que leur usage est nettement préférable au tabac.
Cependant, les conséquences de la cigarette électronique sur la santé sont encore largement méconnues, en raison du peu de recul depuis son apparition sur le marché.
Le lien entre cigarette électronique et tabac fait en outre l'objet de nombreux travaux, parfois contradictoires.
Plusieurs études parues ces dernières années concluent que les cigarettes électroniques délivrant de la nicotine ne poussent pas à commencer à fumer, comme certains le craignaient.
Quelques recherches, en particulier aux Etats-Unis, arrivent toutefois à la conclusion inverse.
"Parmi les outils d'aide au sevrage tabagique (patchs et autre substituts nicotiniques, ndlr), la cigarette électronique est le plus utilisé par les fumeurs pour arrêter de fumer", relève François Bourdillon, directeur général de l'agence sanitaire, dans le bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) consacré à la journée mondiale sans tabac.
"Cette utilisation s'inscrit depuis quelques années dans une stratégie de réduction des risques", ajoute M. Bourdillon.
L'agence sanitaire se base sur les chiffres de son Baromètre santé, enquête qu'elle réalise régulièrement par téléphone.
Ces données "soulignent pour la première fois l'accroissement de l'usage de l'e-cigarette", selon M. Bourdillon.
Ainsi, en 2018, 3,8% des adultes âgés de 18 à 75 ans disent utiliser quotidiennement la cigarette électronique. Une augmentation notable par rapport à 2017, où cette proportion n'était que de 2,7%.
Parallèlement, la proportion des fumeurs de tabac quotidiens a baissé, de 26,9% des adultes en 2017 à 25,4% en 2018.
"Comme observé depuis son arrivée sur le marché au début des années 2010, l'e-cigarette attire principalement les fumeurs", selon le BEH.
Parmi les adultes qui fument du tabac tous les jours, huit sur dix ont déjà essayé la cigarette électronique. A l'inverse, seuls 6% de ceux qui n'ont jamais fumé de tabac ont déjà essayé de vapoter, et il est rarissime qu'un vapoteur n'ait jamais fumé auparavant.
Enfin, plus de 40% des vapoteurs quotidiens fument également du tabac tous les jours (et 10% occasionnellement). Près de la moitié d'entre eux (48,8%) sont d'anciens fumeurs.
Au-delà de l'usage quotidien, tous les indicateurs concernant la cigarette électronique augmentent "significativement".
En 2018, près de 35% des 18-75 ans avaient déjà essayé l'e-cigarette, contre 33% l'année précédente. Plus de 5% l'utilisaient lors de l'enquête, contre moins de 4% en 2017.
Les cigarettes électroniques, dont l'utilisation bondit à travers le monde, fonctionnent avec un liquide qui peut contenir de la nicotine. Comme il n'y a pas de combustion de tabac, l'utilisateur n'est pas exposé aux substances toxiques de la cigarette, dont les goudrons.
C'est pourquoi les tabacologues considèrent que leur usage est nettement préférable au tabac.
Cependant, les conséquences de la cigarette électronique sur la santé sont encore largement méconnues, en raison du peu de recul depuis son apparition sur le marché.
Le lien entre cigarette électronique et tabac fait en outre l'objet de nombreux travaux, parfois contradictoires.
Plusieurs études parues ces dernières années concluent que les cigarettes électroniques délivrant de la nicotine ne poussent pas à commencer à fumer, comme certains le craignaient.
Quelques recherches, en particulier aux Etats-Unis, arrivent toutefois à la conclusion inverse.