La Première Dame, Marième Faye Sall prend, discrètement, en charge des malades du cancer

Rédigé par Dakarposte le Dimanche 26 Février 2017 à 15:57 modifié le Lundi 27 Février 2017 10:47

On dit toujours que derrière chaque grand homme se cache une femme… Pour le Pr Macky Sall, cette croyance est avérée et plus encore.  Bien avant d'être la Première Dame, Mme Sall Marième Faye ne cesse d' œuvrer à son niveau pour la paix, la santé,l'émancipation, l'épanouissement de toutes les couches surtout celles défavorisées, bref, elle fait des pieds et des mains pour apporter sa pierre dans l'édification d'un Sénégal émergent.

Quoiqu’il en soit, haïe ou adulée, Mme la Première Dame  reste une figure africaine qui a impacté l’Histoire du Sénégal, du continent et du monde.

Cela dit,consciente de la situation,c'est à dire de cette panne de l'unique machine de radiothérapie de l'hôpital Le Dantec et compte tenu du fait que le cancer fait partie des 30 affections de longue durée (ALD) donc nécessitant une prise charge, la Première Dame s'est impliquée. Sans tambour ni trompette.
En effet, dakarposte.com tient de ses réseaux de renseignements qu'elle a cassé la tirelire pour faire évacuer au Maroc et un peu partout dans le monde des patients du cancer. "C'est une dame qui fait beaucoup de social, et je vous dis, en toute discrétion. Elle a toujours été ainsi. C'est sa nature. Elle aime rendre service, tendre la perche à son prochain surtout ceux qui sont dans le besoin" nous souffle cette source au fait de ce qui se trame dans les plus hautes sphères de l'Etat.

 A vrai dire, la position de première dame que Marième Faye Sall occupe aujourd’hui est loin d’être un privilège usurpé. Elle le mérite largement au regard des qualités exceptionnelles qu’elle présente et que tout homme qui se croit investi d’une mission présidentielle souhaiterait voir chez sa femme.
Ceux qui la connaissent de longue date confient qu’elle a la discrétion et le sens de la retenue chevillés à l’âme. Quand on est l’épouse d’un homme politique comme Macky Sall, à qui bien des adversaires se faisaient un point d’honneur d’asséner des coups au bas de la ceinture, on finit forcément par craquer et par se dévoiler si on n’a pas le mental de Marième Faye Sall, cette épouse pas vraiment comme les autres. Auprès de son homme, hier cible de  prédilection de ses propres frères de parti dégoulinant de cynisme et de suffisance mal placée, Mme Sall a dû faire des moissons troublantes sur les surfaces de son observation. Mais elle n’a jamais eu pour autant la confidence facile. Elle a vu bien des choses désarmantes dans le giron conjugal, mais n’a presque jamais cru bon d’en faire l’objet d’une conversation  ouverte.

En fait Marième Faye a très tôt compris à quel type de mari elle avait affaire, et par conséquent, à quelles exigences morales elle devait sacrifier de façon discontinue pour mériter et son respect et sa confiance. Il faut remonter la source pour comprendre que la passion qui sert de plateforme à l’univers conjugal de ce couple est faite de l’étoffe d’une sincérité inoxydable. Voyons donc !
Cela remonte à un  temps dont les habitués du couple, comme Racine Talla, se souviennent bien encore. C’est d’ailleurs le frère de ce journaliste émérite, El Hadji Talla, qui eut l’honneur de faire les présentations entre les deux futurs tourtereaux. Nous sommes au début des années 90. En 1992, pour être plus précis. Et la scène se passe à Diourbel. Comme dans toutes les mémorables histoires d’amour appelées à se sédimenter et à avoir la consistance du silex, tout alla très vite : les murmures porteurs de pépites d’aimant, les carquois de silences chargé de flèches de Cupidon, les jeux de regards romantiques bruissants d’aveux et qui en disent plus long que toutes les litanies d’amour.
 
Une femme juchée au pinacle de ses élans humanistes

Des confidences recueillies auprès de quelques proches du couple Sall relèvent aussi que Marième est d’une générosité alerte et ne veut guère prendre le soin de se perdre en calculs d’épicier lorsqu’arrive le moment de voler au secours de ses semblables qui s’inclinent de désespoir et de privations à la lisière des rigueurs de la vie.  Il y a très peu que son époux a été porté à la tête de l’Etat sénégalais, mais elle n’a pas perdu de temps pour prouver à la face des sénégalais à quel point cette réputation de femme altruiste cadre à merveille avec son nouveau statut de première dame. Pour Marième Faye, exister comme première dame dans un pays comme le Sénégal, c’est comme assumer un service sacerdotal consistant à écrire au quotidien des comptes de faits, c’est-à-dire être permanemment en instance de veille à la      droite du peuple pour recueillir ses doutes, ses détresses et ses aspirations secrètes.   
 
Les qualités de cette femme singulière nous échappent !

Voilà donc en quelques fugaces ports et traits Marième Faye Sall, cette discrétion faite femme. Peu importe si vous ne saisissez pas, par ces mots, l’essence de ce personnage qui vient pour la première fois d’incarner la vraie femme sénégalaise, sous toutes ses mesures, au cœur de l’avenue Roume. Car le plus important chez les femmes de sa trempe est fait pour échapper aux limites classiques d’une simple description.   



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