La Cpi accule Jammeh
Le revirement spectaculaire de Yayah Jammeh de s’accrocher au pouvoir est intervenu au moment où les parlementaires de plus de 50 pays du monde, membres des Etats Parties au statut de Rome, ainsi que le président de la Cpi se réunissent à Dakar. Aussi, ont-ils condamné avec «rigueur» l’attitude du désormais ex-Président gambien qu’ils invitent à respecter les résultats des urnes.
Au terme de la 9e Assemblée consultative des parlements sur la Cour pénale internationale (Cap-Icc), qui a coïncidé avec la volte-face spectaculaire de Yaya Jammeh qui a rejeté les résultats de la présidentielle gambienne du 1er décembre dernier, les participants ont, condamné le comportement du natif de Kanilai. Dans un communiqué intitulé «déclaration de Dakar sur la situation en Gambie», ils soutiennent : «Nous, parlementaires, représentants des législateurs de 50 pays du monde, soucieux du respect de la démocratie, du renforcement de l’Etat de droit par l’alternance démocratique, condamnons avec la dernière énergie, l’usage des moyens anticonstitutionnels pour accéder à la magistrature suprême de l’Etat».
Ils invitent, «le Président sortant de la Gambie à respecter les résultats issus des urnes le 1er décembre 2016 et sa déclaration reconnaissant les résultats de l’élection présidentielle» et demandent à toute la communauté internationale de se mobiliser pour le rétablissement de la légalité constitutionnelle en Gambie.
Les participants ont par ailleurs adopté une résolution qui sanctionne leurs travaux. Dans cette résolution, Moustapha Niasse et ses collègues parlementaires ont réaffirmé leur engagement à lutter contre l’impunité selon les valeurs qui fondent la Cour pénale internationale (Cpi). «Les honorables participants, pleinement convaincus de la pertinence de l’actualité et de l’importance avérée des thèmes évoqués à Dakar tout au long des débats engagés, des échanges et des discussions pour marquer les travaux, convaincus de l’impact immense qui a résulté de ces travaux dans le processus de développement de l’ensemble des initiatives destinées à mobiliser les énergies nécessaires dans la lutte contre le crime de toutes sortes qui menacent la survie de l’humanité, ont décidé plus que jamais à accepter l’action globale et la poursuite des programmes entrepris pour prévenir et gérer les crises et prendre les sanctions appropriées pour faire face avec rigueur, méthode et efficacité à toutes les tendances à la violence et à l’impunité», soutiennent-ils. Ils sont décidés à accompagner la présidente de la Cpi, la juge Silvia Fernandes de Gurmendi pour l’accomplissement de ses différentes missions au service de la paix, de la démocratie et de la dignité humaine.
(L'AS)
Au terme de la 9e Assemblée consultative des parlements sur la Cour pénale internationale (Cap-Icc), qui a coïncidé avec la volte-face spectaculaire de Yaya Jammeh qui a rejeté les résultats de la présidentielle gambienne du 1er décembre dernier, les participants ont, condamné le comportement du natif de Kanilai. Dans un communiqué intitulé «déclaration de Dakar sur la situation en Gambie», ils soutiennent : «Nous, parlementaires, représentants des législateurs de 50 pays du monde, soucieux du respect de la démocratie, du renforcement de l’Etat de droit par l’alternance démocratique, condamnons avec la dernière énergie, l’usage des moyens anticonstitutionnels pour accéder à la magistrature suprême de l’Etat».
Ils invitent, «le Président sortant de la Gambie à respecter les résultats issus des urnes le 1er décembre 2016 et sa déclaration reconnaissant les résultats de l’élection présidentielle» et demandent à toute la communauté internationale de se mobiliser pour le rétablissement de la légalité constitutionnelle en Gambie.
Les participants ont par ailleurs adopté une résolution qui sanctionne leurs travaux. Dans cette résolution, Moustapha Niasse et ses collègues parlementaires ont réaffirmé leur engagement à lutter contre l’impunité selon les valeurs qui fondent la Cour pénale internationale (Cpi). «Les honorables participants, pleinement convaincus de la pertinence de l’actualité et de l’importance avérée des thèmes évoqués à Dakar tout au long des débats engagés, des échanges et des discussions pour marquer les travaux, convaincus de l’impact immense qui a résulté de ces travaux dans le processus de développement de l’ensemble des initiatives destinées à mobiliser les énergies nécessaires dans la lutte contre le crime de toutes sortes qui menacent la survie de l’humanité, ont décidé plus que jamais à accepter l’action globale et la poursuite des programmes entrepris pour prévenir et gérer les crises et prendre les sanctions appropriées pour faire face avec rigueur, méthode et efficacité à toutes les tendances à la violence et à l’impunité», soutiennent-ils. Ils sont décidés à accompagner la présidente de la Cpi, la juge Silvia Fernandes de Gurmendi pour l’accomplissement de ses différentes missions au service de la paix, de la démocratie et de la dignité humaine.
(L'AS)
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