Après le douanier Diadji Ba, à qui il est demandé de justifier l’origine licite des 150 millions qui ont été dérobés à son domicile, le procureur Abdoulaye Diagne, successeur du tonitruant Alioune Ndao, a dans son collimateur Mamadou Diagne, ancien directeur de l’Urbanisme et des Architectures. Ce dernier, ainsi qu’une bonne partie de sa famille, est sommé de justifier l’origine licite de sa fortune estimée à 5 milliards de nos francs. De l’enfumage.
Au lendemain de sa réélection, en 2007, Me Wade avait menacé l’essentiel des opposants, de poursuites judiciaires. D’Amath Danskho pour «pour vente de terres appartenant à l’aéroport, pour mauvaise gestion et pour détournement de 17 millions F CFA reçus dans le cadre de la coopération décentralisée ». A Moustapha Niass il reproché le fait d’avoir acheté sa maison sise à la Corniche Ouest (Fann résidence) à seulement 11 millions de F CFA payables en 19 mensualités en plus d’avoir « vendu des passeports à des Chinois à Hongkong ». Selon Me Wade, Ousmane Tanor Dieng était trempé dans une sombre histoire de licences de pêche. Jusqu’à sa défaite en 2012, personne parmi ceux-ci n’a été convoqué.
Macky Sall, en bon élève, est en phase de rééditer le coup. Si Me Wade cherchait à salir ses adversaires, lui est dans l’enfumage. A part Abdoulaye Balde, qui a été petitement bousculé, aucun autre cacique du défunt régime n’est inquiété. L’interdiction de sortie du territoire national, a longtemps été la poudre qui a empêché aux observateurs d’y voir clair. Comme l’ancien président, Macky Sall fera son mandat (ou ses mandats) sans que les vingt-quatre autres personnalités de l’ancien régime contre qui le procureur Alioune Ndao annonçait des poursuites judiciaires ne soient inquiétées. D’ailleurs, nombre de ces personnalités visées par la CREI sont rentrées dans les bonnes grâces de Macky Sall qui a trimbalé Ousmane NGOM, dans l’avion présidentiel, jusqu’en Guinée Conakry. Une façon d’enterrer les poursuites contre l’ancien ministre de l’Intérieur de Me Wade.
Seulement, la CREI qu’il avait lancée en grande pompe ne peut se dégonfler sans attirer l’attention. C’est, sans doute, pourquoi, la juridiction d’exception s’est trouvé de nouveaux clients.
La piste des politiciens écartée, la CREI qui, depuis la condamnation de Karim Wade est dans une parfaite léthargie, lance la traque aux Hauts fonctionnaires indélicats, sans base politique.
Mame Birame Wathie
Au lendemain de sa réélection, en 2007, Me Wade avait menacé l’essentiel des opposants, de poursuites judiciaires. D’Amath Danskho pour «pour vente de terres appartenant à l’aéroport, pour mauvaise gestion et pour détournement de 17 millions F CFA reçus dans le cadre de la coopération décentralisée ». A Moustapha Niass il reproché le fait d’avoir acheté sa maison sise à la Corniche Ouest (Fann résidence) à seulement 11 millions de F CFA payables en 19 mensualités en plus d’avoir « vendu des passeports à des Chinois à Hongkong ». Selon Me Wade, Ousmane Tanor Dieng était trempé dans une sombre histoire de licences de pêche. Jusqu’à sa défaite en 2012, personne parmi ceux-ci n’a été convoqué.
Macky Sall, en bon élève, est en phase de rééditer le coup. Si Me Wade cherchait à salir ses adversaires, lui est dans l’enfumage. A part Abdoulaye Balde, qui a été petitement bousculé, aucun autre cacique du défunt régime n’est inquiété. L’interdiction de sortie du territoire national, a longtemps été la poudre qui a empêché aux observateurs d’y voir clair. Comme l’ancien président, Macky Sall fera son mandat (ou ses mandats) sans que les vingt-quatre autres personnalités de l’ancien régime contre qui le procureur Alioune Ndao annonçait des poursuites judiciaires ne soient inquiétées. D’ailleurs, nombre de ces personnalités visées par la CREI sont rentrées dans les bonnes grâces de Macky Sall qui a trimbalé Ousmane NGOM, dans l’avion présidentiel, jusqu’en Guinée Conakry. Une façon d’enterrer les poursuites contre l’ancien ministre de l’Intérieur de Me Wade.
Seulement, la CREI qu’il avait lancée en grande pompe ne peut se dégonfler sans attirer l’attention. C’est, sans doute, pourquoi, la juridiction d’exception s’est trouvé de nouveaux clients.
La piste des politiciens écartée, la CREI qui, depuis la condamnation de Karim Wade est dans une parfaite léthargie, lance la traque aux Hauts fonctionnaires indélicats, sans base politique.
Mame Birame Wathie