’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC), en partenariat avec le ministère du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les institutions et l’agence allemande de coopération internationale (GIZ), a organisé, ce jeudi, un atelier sur la cartographie des vulnérabilités à la corruption dans l’administration du travail. Cette initiative s’inscrit dans le cadre du projet « Doleel Admin » visant à renforcer la transparence dans ce secteur crucial.
Lors de cette rencontre, Serigne Bassirou Guèye, président de l’OFNAC, a mis en lumière les défis posés par la corruption dans le secteur du travail. Selon lui, cette pratique pernicieuse compromet l’accès équitable aux opportunités, affaiblit la confiance des citoyens envers les institutions et met en péril la protection des droits des travailleurs.
« Les pratiques de favoritisme, le manque de transparence dans l’attribution des marchés et les abus de pouvoir dans le traitement des litiges sociaux figurent parmi les principaux défis auxquels ce secteur est confronté », a-t-il déclaré.
Une étude sur la perception et le coût de la corruption, commanditée par l’OFNAC en 2016, révèle que 42 % des Sénégalais considèrent le secteur du travail comme le cadre principal où des tentatives de corruption sont fréquentes. De plus, 57 % des travailleurs du secteur public et 69 % de ceux du secteur privé estiment que la corruption est répandue dans leur milieu professionnel.
La cartographie des vulnérabilités est une méthode cruciale pour identifier les zones à risque et proposer des mesures adaptées, a expliqué Serigne Bassirou Guèye. « Cette initiative est un pas essentiel vers une gouvernance transparente et une administration publique plus équitable », a-t-il souligné.
Pour Abass Fall, ministre du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les institutions, cet atelier marque le début d’une démarche proactive visant à prévenir la corruption. « Il est important d’anticiper plutôt que de réagir. La cartographie permettra d’identifier les failles et d’élaborer des recommandations pour rendre le secteur plus transparent », a-t-il déclaré.
À l’issue de l’atelier, un comité sera mis en place pour analyser les résultats de la cartographie et formuler des recommandations concrètes. Ces mesures visent à instaurer un climat de transparence et de responsabilité dans l’administration du travail, tout en sensibilisant les acteurs publics et privés à l’impact néfaste de la corruption.
Le ministre Abass Fall a rappelé que la lutte contre la corruption nécessite une mobilisation collective et un engagement constant pour renforcer l’intégrité des institutions. « Il est essentiel que tous les acteurs se mobilisent pour prévenir ce fléau qui freine le développement économique et social du pays », a-t-il conclu.
Cet atelier, organisé sous l’égide de l’OFNAC, marque une étape clé dans la lutte contre la corruption au Sénégal et témoigne de la volonté des autorités de garantir une administration du travail plus juste et plus transparente.
Rts
Lors de cette rencontre, Serigne Bassirou Guèye, président de l’OFNAC, a mis en lumière les défis posés par la corruption dans le secteur du travail. Selon lui, cette pratique pernicieuse compromet l’accès équitable aux opportunités, affaiblit la confiance des citoyens envers les institutions et met en péril la protection des droits des travailleurs.
« Les pratiques de favoritisme, le manque de transparence dans l’attribution des marchés et les abus de pouvoir dans le traitement des litiges sociaux figurent parmi les principaux défis auxquels ce secteur est confronté », a-t-il déclaré.
Une étude sur la perception et le coût de la corruption, commanditée par l’OFNAC en 2016, révèle que 42 % des Sénégalais considèrent le secteur du travail comme le cadre principal où des tentatives de corruption sont fréquentes. De plus, 57 % des travailleurs du secteur public et 69 % de ceux du secteur privé estiment que la corruption est répandue dans leur milieu professionnel.
La cartographie des vulnérabilités est une méthode cruciale pour identifier les zones à risque et proposer des mesures adaptées, a expliqué Serigne Bassirou Guèye. « Cette initiative est un pas essentiel vers une gouvernance transparente et une administration publique plus équitable », a-t-il souligné.
Pour Abass Fall, ministre du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les institutions, cet atelier marque le début d’une démarche proactive visant à prévenir la corruption. « Il est important d’anticiper plutôt que de réagir. La cartographie permettra d’identifier les failles et d’élaborer des recommandations pour rendre le secteur plus transparent », a-t-il déclaré.
À l’issue de l’atelier, un comité sera mis en place pour analyser les résultats de la cartographie et formuler des recommandations concrètes. Ces mesures visent à instaurer un climat de transparence et de responsabilité dans l’administration du travail, tout en sensibilisant les acteurs publics et privés à l’impact néfaste de la corruption.
Le ministre Abass Fall a rappelé que la lutte contre la corruption nécessite une mobilisation collective et un engagement constant pour renforcer l’intégrité des institutions. « Il est essentiel que tous les acteurs se mobilisent pour prévenir ce fléau qui freine le développement économique et social du pays », a-t-il conclu.
Cet atelier, organisé sous l’égide de l’OFNAC, marque une étape clé dans la lutte contre la corruption au Sénégal et témoigne de la volonté des autorités de garantir une administration du travail plus juste et plus transparente.
Rts