Trente-cinq organisations paysannes et de la société civile dénoncent, dans un communiqué parvenu dimanche à l’APS, l’arrestation et la détention d’une vingtaine d’habitants du village de Tobène, situé dans la région de Thiès (ouest).
Selon la même source, 19 personnes arrêtées dans ce village ont été déférées au parquet et seront jugées vendredi prochain pour ‘’attroupement illégal, violences sur agents dans l’exercice de leurs fonctions et incitation à la rébellion’’.
Elles seront jugées en même temps que sept autres habitants du même village, qui ont été libérés peu de temps après leur arrestation.
Le Centre de recherche et d’action sur les droits économiques, sociaux et culturels, AfrikaJom Center, la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme, Amnesty International Sénégal, la coalition ‘’Publiez ce que vous payez’’, Enda Lead Afrique francophone, le Forum social sénégalais, la Plateforme Mboro SOS, la Convergence africaine contre l’accaparement des terres/Section sénégalaise, Citoyenneté, les consommateurs et le développement font partie des 35 organisations qui dénoncent l’arrestation des villageois.
‘’Ce conflit foncier vient s’ajouter à une longue liste d’affaires relatives à la spoliation des terres de pauvres paysans par de grandes compagnies (…) qui refusent (…) de leur octroyer une indemnisation à la mesure des pertes encourues’’, dénoncent-elles.
Les organisations paysannes et de la société civile signataires du communiqué appellent ‘’les autorités à libérer sans conditions les personnes arrêtées, dont le seul tort est de défendre les intérêts de leur communauté’’.
De même souhaitent-elles que ‘’des négociations transparentes visant la protection des intérêts des populations soient menées dans un esprit de dialogue et d’apaisement social’’.
Les organisations disent apporter leur ‘’soutien aux populations de Tobène’’. Le conflit à l’origine de l’arrestation des villageois porte sur six hectares, qui seraient convoités par une usine établie dans la zone, selon le communiqué.
Selon la même source, 19 personnes arrêtées dans ce village ont été déférées au parquet et seront jugées vendredi prochain pour ‘’attroupement illégal, violences sur agents dans l’exercice de leurs fonctions et incitation à la rébellion’’.
Elles seront jugées en même temps que sept autres habitants du même village, qui ont été libérés peu de temps après leur arrestation.
Le Centre de recherche et d’action sur les droits économiques, sociaux et culturels, AfrikaJom Center, la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme, Amnesty International Sénégal, la coalition ‘’Publiez ce que vous payez’’, Enda Lead Afrique francophone, le Forum social sénégalais, la Plateforme Mboro SOS, la Convergence africaine contre l’accaparement des terres/Section sénégalaise, Citoyenneté, les consommateurs et le développement font partie des 35 organisations qui dénoncent l’arrestation des villageois.
‘’Ce conflit foncier vient s’ajouter à une longue liste d’affaires relatives à la spoliation des terres de pauvres paysans par de grandes compagnies (…) qui refusent (…) de leur octroyer une indemnisation à la mesure des pertes encourues’’, dénoncent-elles.
Les organisations paysannes et de la société civile signataires du communiqué appellent ‘’les autorités à libérer sans conditions les personnes arrêtées, dont le seul tort est de défendre les intérêts de leur communauté’’.
De même souhaitent-elles que ‘’des négociations transparentes visant la protection des intérêts des populations soient menées dans un esprit de dialogue et d’apaisement social’’.
Les organisations disent apporter leur ‘’soutien aux populations de Tobène’’. Le conflit à l’origine de l’arrestation des villageois porte sur six hectares, qui seraient convoités par une usine établie dans la zone, selon le communiqué.