Si le Ps et l’Afp adhèrent sans réserve à l’éventualité d’une libération anticipée de Karim Wade, la Ld et le Pit émettent des réticences. Du moins, deux figures emblématiques de ces partis de gauche, membres influents de Benno bokk yakaar (majorité), refusent de donner carte blanche au chef de l’État en vue d’une sortie de prison de l’ancien ministre d’État avant le terme de sa peine (6 ans ferme). Il s’agit de Mamadou Ndoye, le secrétaire général de la Ld, et Ibrahima Sène, chargé des questions économiques au Pit.
Le premier ne veut entendre parler ni de grâce ni de liberté conditionnelle encore moins d’amnistie. Le second pour sa part n’écarte que l’amnistie. « Nous, au Pit, notre véritable problème, c’est l’amnistie. Si Macky l’amnistie, ce sera très mauvais pour le Sénégal », avance Ibrahima Sène dans un entretien paru dans Enquête de ce samedi. Il ajoute : « Le pays croit à la traque des biens mal acquis. Le Sénégal croit que Karim Wade a été condamné pour des faits avérés. S’il est amnistié et lavé, cela veut dire qu’il a été injustement arrêté, condamné et emprisonné. Si Macky va dans ce sens, ce sera extrêmement grave pour le pays. »
Le responsable du Pit ne semble pas contre l’idée d’une grâce ou d’une liberté conditionnelle. Dans le premier cas, souligne-t-il, Karim sera libre mais perdra ses droits civiques et restituera ses biens confisqués. Dans le second cas, « au lieu d’être en prison dans une cellule, il est en prison au Sénégal » : il ne pourra pas quitter le territoire national sans autorisation et rendra les biens mal acquis. Mamadou Ndoye est plus radical.
Pour le secrétaire général de la Ld, Karim Wade doit purger l’intégralité de sa peine. Sinon, a-t-il assuré sur les ondes de la Rfm, « ce sera un très mauvais message politique qui est donné à tous les gens qui seraient tentés d’aller vers le détournement de deniers publics et la corruption ». À son avis, une libération anticipée du fils d’Abdoulaye Wade « signifierait : ‘oui enrichissez-vous et après on va vous libérer’ ». « Si la plupart des forces démocratiques de ce pays se sont détournées du régime d’Abdoulaye Wade pour soutenir (Macky Sall) au deuxième tour, c’était dans l’espoir que cette lutte contre la corruption allait être une réalité », rappelle Mamadou Ndoye
Le premier ne veut entendre parler ni de grâce ni de liberté conditionnelle encore moins d’amnistie. Le second pour sa part n’écarte que l’amnistie. « Nous, au Pit, notre véritable problème, c’est l’amnistie. Si Macky l’amnistie, ce sera très mauvais pour le Sénégal », avance Ibrahima Sène dans un entretien paru dans Enquête de ce samedi. Il ajoute : « Le pays croit à la traque des biens mal acquis. Le Sénégal croit que Karim Wade a été condamné pour des faits avérés. S’il est amnistié et lavé, cela veut dire qu’il a été injustement arrêté, condamné et emprisonné. Si Macky va dans ce sens, ce sera extrêmement grave pour le pays. »
Le responsable du Pit ne semble pas contre l’idée d’une grâce ou d’une liberté conditionnelle. Dans le premier cas, souligne-t-il, Karim sera libre mais perdra ses droits civiques et restituera ses biens confisqués. Dans le second cas, « au lieu d’être en prison dans une cellule, il est en prison au Sénégal » : il ne pourra pas quitter le territoire national sans autorisation et rendra les biens mal acquis. Mamadou Ndoye est plus radical.
Pour le secrétaire général de la Ld, Karim Wade doit purger l’intégralité de sa peine. Sinon, a-t-il assuré sur les ondes de la Rfm, « ce sera un très mauvais message politique qui est donné à tous les gens qui seraient tentés d’aller vers le détournement de deniers publics et la corruption ». À son avis, une libération anticipée du fils d’Abdoulaye Wade « signifierait : ‘oui enrichissez-vous et après on va vous libérer’ ». « Si la plupart des forces démocratiques de ce pays se sont détournées du régime d’Abdoulaye Wade pour soutenir (Macky Sall) au deuxième tour, c’était dans l’espoir que cette lutte contre la corruption allait être une réalité », rappelle Mamadou Ndoye