Le Collectif des organisations de la société civile pour les élections (COSCE) a tenu, ce lundi 18 novembre 2024, une conférence de presse pour faire le bilan des élections législatives anticipées du 17 novembre. Cette consultation électorale, marquée par une victoire du parti au pouvoir, le Pastef, a été saluée par le collectif comme un succès sur plusieurs plans, tout en appelant à des réformes pour renforcer le système électoral.
Le COSCE s’est réjoui du caractère inclusif et de l’absence de contestation majeure qui ont marqué ces élections. Selon Moundiaye Cissé, membre influent du collectif, il s’agit d’une première dans l’histoire récente du pays. « C’est la première fois qu’on organise des élections de façon inclusive, avec la participation de tous les candidats, sans exclusions notables », a-t-il souligné.
Cette avancée est attribuée à une gestion électorale jugée exemplaire, saluant ainsi le rôle du nouveau ministre de l’Intérieur et du directeur général des élections.
Le collectif a également applaudi la maturité des citoyens sénégalais, qui ont préféré les urnes aux violences pour régler les différends politiques. Pour le COSCE, ce comportement marque une étape importante dans le renforcement de la démocratie au Sénégal.
Si le COSCE salue l’organisation du scrutin, il n’a pas manqué de formuler des recommandations pour consolider les acquis et corriger certaines failles. Parmi les propositions phares figurent :
L’institutionnalisation de la Commission électorale nationale, pour garantir une indépendance totale et durable dans l’organisation des scrutins.
La réforme du système de parrainage, qui, bien que modifié, continue de susciter des interrogations sur son équité.
Le financement des partis politiques et des campagnes électorales, jugé important pour assurer une égalité des chances entre les candidats.
Ces réformes, selon le collectif, devraient permettre de pérenniser les avancées démocratiques observées lors de ces législatives.
Rts
Le COSCE s’est réjoui du caractère inclusif et de l’absence de contestation majeure qui ont marqué ces élections. Selon Moundiaye Cissé, membre influent du collectif, il s’agit d’une première dans l’histoire récente du pays. « C’est la première fois qu’on organise des élections de façon inclusive, avec la participation de tous les candidats, sans exclusions notables », a-t-il souligné.
Cette avancée est attribuée à une gestion électorale jugée exemplaire, saluant ainsi le rôle du nouveau ministre de l’Intérieur et du directeur général des élections.
Le collectif a également applaudi la maturité des citoyens sénégalais, qui ont préféré les urnes aux violences pour régler les différends politiques. Pour le COSCE, ce comportement marque une étape importante dans le renforcement de la démocratie au Sénégal.
Si le COSCE salue l’organisation du scrutin, il n’a pas manqué de formuler des recommandations pour consolider les acquis et corriger certaines failles. Parmi les propositions phares figurent :
L’institutionnalisation de la Commission électorale nationale, pour garantir une indépendance totale et durable dans l’organisation des scrutins.
La réforme du système de parrainage, qui, bien que modifié, continue de susciter des interrogations sur son équité.
Le financement des partis politiques et des campagnes électorales, jugé important pour assurer une égalité des chances entre les candidats.
Ces réformes, selon le collectif, devraient permettre de pérenniser les avancées démocratiques observées lors de ces législatives.
Rts