À deux jours des élections législatives anticipées prévues le 17 novembre 2024, le ministre de l’Intérieur, le général Jean Baptiste Tine, a fait le point sur l’organisation du processus électoral lors d’une rencontre avec la presse. Il a abordé des enjeux clés, tels que la distribution des cartes d’électeur, la gestion logistique, et la prévention des violences électorales, tout en lançant un appel à la retenue et à la paix.
Un faible taux de retrait des cartes d’électeur
L’une des préoccupations majeures soulevées par le ministre concerne le faible taux de retrait des cartes d’électeur. Sur les 278 736 cartes initialement disponibles, seules 16 660 ont été récupérées au 8 novembre, soit un modeste 5,9 %. Cela laisse encore 262 076 cartes non retirées, représentant 94 % du stock.
Pour remédier à cette situation, une stratégie de communication a été mise en œuvre via les médias pour inciter les citoyens à récupérer leurs cartes avant le jour du scrutin. Ce défi s’inscrit dans un contexte où plus de 7,3 millions de Sénégalais sont appelés à voter pour renouveler les 165 sièges de l’Assemblée nationale dans 7 048 lieux et 16 440 bureaux de vote, répartis sur l’ensemble du territoire national et à l’étranger.
Sur le plan logistique, le ministre a affirmé que toutes les dispositions ont été prises pour garantir un scrutin libre et transparent. Le matériel électoral et les documents nécessaires ont été expédiés dès le 21 octobre aux différentes représentations diplomatiques et consulaires à l’étranger, ainsi qu’aux autorités administratives sur le territoire national. Ces mesures visent à éviter tout retard ou contestation le jour du scrutin.
Le général Tine a également rappelé la reconduction de la jurisprudence de 2017, qui permet aux électeurs de ne choisir que cinq bulletins parmi les 41 listes en compétition, une décision motivée par la pléthore de candidatures et l’absence de filtrage par le parrainage pour ces élections anticipées.
La campagne électorale a été marquée par des incidents regrettables, que le ministre a fermement condamnés. « La violence n’a pas sa place dans le jeu électoral, qui doit être une fête démocratique », a-t-il insisté, appelant les acteurs politiques à rivaliser à travers des idées et des programmes, plutôt que par des affrontements.
Face à ces tensions, les autorités ont renforcé les mesures de sécurité, notamment par l’interdiction du port d’armes et d’explosifs du 17 octobre au 17 décembre 2024. Des fouilles des caravanes politiques ont permis de découvrir des arsenaux destinés à des actes violents, conduisant à l’arrestation de plus de 70 individus. Des enquêtes sont en cours pour clarifier les responsabilités.
Le général Tine a tenu à rassurer sur la capacité de l’État à organiser un scrutin crédible, malgré les défis logistiques et financiers liés au nombre important de listes en compétition. Il a également souligné l’importance de la collaboration des chefs religieux, des leaders coutumiers, des organisations de la société civile et des médias pour promouvoir un climat apaisé.
Rts
Un faible taux de retrait des cartes d’électeur
L’une des préoccupations majeures soulevées par le ministre concerne le faible taux de retrait des cartes d’électeur. Sur les 278 736 cartes initialement disponibles, seules 16 660 ont été récupérées au 8 novembre, soit un modeste 5,9 %. Cela laisse encore 262 076 cartes non retirées, représentant 94 % du stock.
Pour remédier à cette situation, une stratégie de communication a été mise en œuvre via les médias pour inciter les citoyens à récupérer leurs cartes avant le jour du scrutin. Ce défi s’inscrit dans un contexte où plus de 7,3 millions de Sénégalais sont appelés à voter pour renouveler les 165 sièges de l’Assemblée nationale dans 7 048 lieux et 16 440 bureaux de vote, répartis sur l’ensemble du territoire national et à l’étranger.
Sur le plan logistique, le ministre a affirmé que toutes les dispositions ont été prises pour garantir un scrutin libre et transparent. Le matériel électoral et les documents nécessaires ont été expédiés dès le 21 octobre aux différentes représentations diplomatiques et consulaires à l’étranger, ainsi qu’aux autorités administratives sur le territoire national. Ces mesures visent à éviter tout retard ou contestation le jour du scrutin.
Le général Tine a également rappelé la reconduction de la jurisprudence de 2017, qui permet aux électeurs de ne choisir que cinq bulletins parmi les 41 listes en compétition, une décision motivée par la pléthore de candidatures et l’absence de filtrage par le parrainage pour ces élections anticipées.
La campagne électorale a été marquée par des incidents regrettables, que le ministre a fermement condamnés. « La violence n’a pas sa place dans le jeu électoral, qui doit être une fête démocratique », a-t-il insisté, appelant les acteurs politiques à rivaliser à travers des idées et des programmes, plutôt que par des affrontements.
Face à ces tensions, les autorités ont renforcé les mesures de sécurité, notamment par l’interdiction du port d’armes et d’explosifs du 17 octobre au 17 décembre 2024. Des fouilles des caravanes politiques ont permis de découvrir des arsenaux destinés à des actes violents, conduisant à l’arrestation de plus de 70 individus. Des enquêtes sont en cours pour clarifier les responsabilités.
Le général Tine a tenu à rassurer sur la capacité de l’État à organiser un scrutin crédible, malgré les défis logistiques et financiers liés au nombre important de listes en compétition. Il a également souligné l’importance de la collaboration des chefs religieux, des leaders coutumiers, des organisations de la société civile et des médias pour promouvoir un climat apaisé.
Rts