Le bâtonnier de l’ordre des avocats a averti Seynabou Ndiaye Diakhaté et son équipe, sur les difficultés de la mission. Une mission d’autant plus délicate pour lui, que le monde de la corruption est un milieu de pouvoirs de toutes sortes.
« Vous et votre équipe, vous aurez affaire à des gens d’une extraordinaire lâcheté qui n’hésiteront pas à tout faire pour vous empêcher de faire correctement votre travail. L’autre difficulté est que vous aurez aussi affaire à des gens très puissants. Les acteurs de la corruption occupent très souvent des places privilégiées sur le plan social, économique, voire politique », a déclaré Me Mbaye Guèye.
L’avocat en chef a aussi saisi l’occasion de la prestation de serment de la présidente de l’Ofanc, pour désavouer Nafi Ngom Keïta, à propos de la déclaration de patrimoine du premier président de la Cour suprême.
« L’Ofnac avait mis au-devant de l’actualité, je dois dire à leur corps défendant, d’autres institutions comme la Cour Suprême. Lorsqu’on parle d’obligation légale qui incomberait à des magistrats, ou à n’importe quel autre citoyen, notre réflexe naturel est de recourir aux textes. Nous devons préciser que le texte que nous avons examiné ne soumet pas l’obligation de déclaration de patrimoine, le premier président de la Cour Suprême. S’il y a d’autres textes qui infirment cette thèse qui semble unanimement partagé dans la famille judiciaire, nous serions disposés à en prendre connaissance », a affirmé le patron des robes noires.
Alassane DRAME (Jotay.net)
« Vous et votre équipe, vous aurez affaire à des gens d’une extraordinaire lâcheté qui n’hésiteront pas à tout faire pour vous empêcher de faire correctement votre travail. L’autre difficulté est que vous aurez aussi affaire à des gens très puissants. Les acteurs de la corruption occupent très souvent des places privilégiées sur le plan social, économique, voire politique », a déclaré Me Mbaye Guèye.
L’avocat en chef a aussi saisi l’occasion de la prestation de serment de la présidente de l’Ofanc, pour désavouer Nafi Ngom Keïta, à propos de la déclaration de patrimoine du premier président de la Cour suprême.
« L’Ofnac avait mis au-devant de l’actualité, je dois dire à leur corps défendant, d’autres institutions comme la Cour Suprême. Lorsqu’on parle d’obligation légale qui incomberait à des magistrats, ou à n’importe quel autre citoyen, notre réflexe naturel est de recourir aux textes. Nous devons préciser que le texte que nous avons examiné ne soumet pas l’obligation de déclaration de patrimoine, le premier président de la Cour Suprême. S’il y a d’autres textes qui infirment cette thèse qui semble unanimement partagé dans la famille judiciaire, nous serions disposés à en prendre connaissance », a affirmé le patron des robes noires.
Alassane DRAME (Jotay.net)