Les travailleurs de la Sn-Hlm ne sont pas contents et ils ne mettent pas de gants pour dénoncer leurs difficiles conditions d’existence. Selon l’intersyndicale des travailleurs, qui faisait face à la presse hier, Kassé est tout sauf un bon manager. C’est une gestion calamiteuse qu’il est en train de faire, en plongeant la boîte dans l’immobilisme. Dans un contexte, dit-on, où la société nationale est plus que mourante à cause d’une crise profonde dans l’administration, sans compter les autres problèmes qu’ils ne peuvent exposer sur la place publique, le Directeur général, Mamadou Kassé, dépense des millions de nos francs pour l’achat de véhicules haut de gamme et des billets d’avion pour des voyages commerciaux sans intérêt pour la boite, a dénoncé le président de l’intersyndicale des travailleurs, Ibrahima Camara. Qui rapporte que la Sn-Hlm traverse les moments les plus difficiles de son histoire, avec des retards de salaire, une absence de prise en charge médico-pharmaceutique, un défaut de carburant pour se rendre régulièrement aux chantiers etc. «Nous sommes de l’Etat et cette société appartient à l’Etat», a tonné Ibrahima Camara, qui laisse entendre que dans ce combat, ils ne reculeront devant rien.
En sus de marcher comme tout le monde, de sortir dans la rue pour se faire entendre des autorités, ils n’écartent pas de s’immoler par le feu si on les y pousse. «Nous sortirons dans la rue et nous marcherons pour aller au palais de la République comme tout le monde. S’il faut s’immoler par le feu, on s’immolera par le feu. Nous sommes plus de 200 travailleurs et ce mouvement, c’est partout dans le Sénégal. Nos parents sont derrière nous, nos familles sont derrière nous. Nos clients, plus de 15.000 qui viennent tous les jours à l’agence de Dakar, aussi», a déclaré Camara.
La société est en proie à des découverts dans les banques, on achète des véhicules pour du gaspillage
Le syndicaliste d’ajouter devant le siège de ladite société (agence Sn-Hlm de Dakar, Ndlr) que les travailleurs sont en train de vivre une situation que les gens n’ont jamais vécue, avec Kassé et le Pca, qu’il se garde de citer nommément. «Nous souffrons ! On est malade et on n’est pas soigné. Nous n’avons ni médicaments, ni papiers. Le carburant n’en parlons pas. Tous les projets sont à l’arrêt. Aujourd’hui, on ne peut même pas utiliser un véhicule pour aller en chantier, parce qu’on n’a pas de carburant. C’est très grave ça», a dit le syndicaliste qui fait remarquer que le point de presse, c’est juste pour alerter.«Ce que nous voulons, c’est que l’Etat nous vienne en aide. La société est en proie à des découverts dans les banques…, plus d’une centaine de millions. L’agence de Dakar qui est là, nous la louons à un million par mois.Il faut que ça s’arrête. Pour les voyages commerciaux, désormais, nous n’accepterons plus qu’un seul billet d’avion soit acheté ici par l’entreprise.Il y a les véhicules que l’on achète de gauche à droite. Depuis pratiquement deux ans, on achète des véhicules ; des véhicules : des V8, des VX…et maintenant, c’est un véhicule pour le Pca. Pour quelle raison ? Tous les véhicules qu’on a achetés, c’est du gaspillage. Les subventions d’un milliard cinq cents qu’on donne à la Sones et nous les travailleurs, nous ne méritons pas ça ? Non ! On va sortir et on va aller au palais de la République. Si nous sortons, les clients nous suivront», a laissé entendre, amer, le syndicaliste entouré de ses camarades travailleurs de l’agence de Dakar.
Les echos
En sus de marcher comme tout le monde, de sortir dans la rue pour se faire entendre des autorités, ils n’écartent pas de s’immoler par le feu si on les y pousse. «Nous sortirons dans la rue et nous marcherons pour aller au palais de la République comme tout le monde. S’il faut s’immoler par le feu, on s’immolera par le feu. Nous sommes plus de 200 travailleurs et ce mouvement, c’est partout dans le Sénégal. Nos parents sont derrière nous, nos familles sont derrière nous. Nos clients, plus de 15.000 qui viennent tous les jours à l’agence de Dakar, aussi», a déclaré Camara.
La société est en proie à des découverts dans les banques, on achète des véhicules pour du gaspillage
Le syndicaliste d’ajouter devant le siège de ladite société (agence Sn-Hlm de Dakar, Ndlr) que les travailleurs sont en train de vivre une situation que les gens n’ont jamais vécue, avec Kassé et le Pca, qu’il se garde de citer nommément. «Nous souffrons ! On est malade et on n’est pas soigné. Nous n’avons ni médicaments, ni papiers. Le carburant n’en parlons pas. Tous les projets sont à l’arrêt. Aujourd’hui, on ne peut même pas utiliser un véhicule pour aller en chantier, parce qu’on n’a pas de carburant. C’est très grave ça», a dit le syndicaliste qui fait remarquer que le point de presse, c’est juste pour alerter.«Ce que nous voulons, c’est que l’Etat nous vienne en aide. La société est en proie à des découverts dans les banques…, plus d’une centaine de millions. L’agence de Dakar qui est là, nous la louons à un million par mois.Il faut que ça s’arrête. Pour les voyages commerciaux, désormais, nous n’accepterons plus qu’un seul billet d’avion soit acheté ici par l’entreprise.Il y a les véhicules que l’on achète de gauche à droite. Depuis pratiquement deux ans, on achète des véhicules ; des véhicules : des V8, des VX…et maintenant, c’est un véhicule pour le Pca. Pour quelle raison ? Tous les véhicules qu’on a achetés, c’est du gaspillage. Les subventions d’un milliard cinq cents qu’on donne à la Sones et nous les travailleurs, nous ne méritons pas ça ? Non ! On va sortir et on va aller au palais de la République. Si nous sortons, les clients nous suivront», a laissé entendre, amer, le syndicaliste entouré de ses camarades travailleurs de l’agence de Dakar.
Les echos