«Sur le terrain strictement politique où l'on joue à se faire peur, on peut lire et décoder les prémisses d'une recomposition politique sur des bases qui peuvent être appréciées : peu crédible, ou saugrenu, selon les points de vue, et tout cela, dans un mélange de genre assez détonnant...», dixit Mamour Cissé. L’ex allié de Wade et du Pds n’a peut-être pas tort de railler cette nouvelle opposition à la composition hétéroclite et dont les positions communes notées ces derniers temps ne sont que de circonstance. Car il est pour le moins curieux de voir Idrissa Seck, Oumar Sarr, Malick Gakou et Abdoul Mbaye assis sur le même présidium et défendant les mêmes causes alors qu’il n’y a guère ils se tiraient dessus sans concession. Il est vrai qu’en politique les vérités d’hier sont bien différentes de celles d’aujourd’hui ou de demain, comme le disait si pertinemment un expert en la matière, en l’occurrence Abdoulaye Wade par une formule qui a ses adeptes : «En politique il ne faut jamais dire jamais !»
Mais voilà, si les bourreaux d’hier s’asseyent sur la même table que leurs anciennes victimes pour faire de nouvelles victimes parmi ceux qui ont été leurs alliés, il y a bien de quoi se demander vers quelle recomposition politique l’on se dirige. Sauf que lorsqu’il taxe la nouvelle opposition de «Regroupement de chassés du pouvoir fâchés contre Macky», il en oublie que ni le Pds, ni Rewmi encore moins And Jëf et le Rnd ne sont pas à classer dans ce lot. L’opposition classique qui peinait à retrouver de sa pugnacité a bien raison, pour sa part, de s’allier les porteurs de nouvelles revendications sociales ou lanceurs d’alertes. Car de nouveaux sujets de préoccupations voient le jour auprès des Sénégalais et ceux qui le prennent en charge sont des alliés naturels de cette opposition formelle. Birahim Seck du Forum Civil ou Guy Marius Sagna de la Coalition «Non aux Ape» sont dans le même sillage et font tout aussi bien l’affaire de cette opposition qui n’est plus en mesure de choisir ses amis. Pourquoi croyez-vous que les libéraux du Pds prévoient de faire de Khalifa Sall leur «Plan B» au cas où Karim Wade ne serait pas autorisé à se présenter à la prochaine élection présidentielle ?
Mais voilà, si les bourreaux d’hier s’asseyent sur la même table que leurs anciennes victimes pour faire de nouvelles victimes parmi ceux qui ont été leurs alliés, il y a bien de quoi se demander vers quelle recomposition politique l’on se dirige. Sauf que lorsqu’il taxe la nouvelle opposition de «Regroupement de chassés du pouvoir fâchés contre Macky», il en oublie que ni le Pds, ni Rewmi encore moins And Jëf et le Rnd ne sont pas à classer dans ce lot. L’opposition classique qui peinait à retrouver de sa pugnacité a bien raison, pour sa part, de s’allier les porteurs de nouvelles revendications sociales ou lanceurs d’alertes. Car de nouveaux sujets de préoccupations voient le jour auprès des Sénégalais et ceux qui le prennent en charge sont des alliés naturels de cette opposition formelle. Birahim Seck du Forum Civil ou Guy Marius Sagna de la Coalition «Non aux Ape» sont dans le même sillage et font tout aussi bien l’affaire de cette opposition qui n’est plus en mesure de choisir ses amis. Pourquoi croyez-vous que les libéraux du Pds prévoient de faire de Khalifa Sall leur «Plan B» au cas où Karim Wade ne serait pas autorisé à se présenter à la prochaine élection présidentielle ?