L'homme qui a tué lundi une employée du syndicat chrétien flamand ACV a été placé sous mandat d'arrêt du chef d'assassinat par le juge d'instruction. Le suspect, âgé de 36 ans et d'origine polonaise, est en aveux des faits. Le motif de son acte reste toutefois énigmatique. Selon le parquet de Louvain, l'homme ne connaissait pas personnellement la victime. Il comparaîtra ce vendredi devant la chambre du conseil.
Le suspect a fait irruption lundi vers 11h45 dans le bureau du syndicat, situé Avenue du Roi Albert à Diest. D'après des témoins, il a pris un ticket avant de se diriger vers le guichet, où il a tiré à deux reprises sur l'employée qui s'y trouvait. Il a ensuite pointé son arme en direction d'un collègue de la victime, s'est ravisé et a pris la fuite.
A leur arrivée sur place, la police et les services de secours n'ont pu que constater le décès de l'employée, âgée de 38 ans.
Le suspect s'est rendu lui-même à la police. Il a été présenté mardi à un juge d'instruction qui l'a placé sous mandat d'arrêt du chef d'assassinat.
Par ailleurs, une dizaine de membres du syndicat socialiste ABVV (pendant flamand de la FGTB) a témoigné de sa solidarité mardi, vers 15h00, envers l'employée d'un bureau du syndicat chrétien ACV (pendant flamand de la CSC), abattue lundi après-midi à Diest. Le groupe était composé de membres du bureau du syndicat à Diest mais aussi du secrétariat provincial du Brabant flamand.
"L'assassinat de cette femme nous a profondément touchés, très certainement auprès de ceux qui exercent le même métier à Diest", a déclaré Steven Marchand, secrétaire provincial de l'ABVV Brabant flamand. "Nous avons ainsi déposé des fleurs au bureau de la victime, pour témoigner de notre solidarité envers cette employée et ses collègues. Nous avons aussi soutenu les travailleurs de l'ACV présents en dehors du bâtiment."