Des manœuvres d'une ampleur inédite depuis la Guerre froide. Quelque 90 000 soldats de l'OTAN vont participer dès la semaine prochaine et pendant plusieurs mois à un important exercice militaire sur fond de conflit en Ukraine.
Ces manœuvres, qui s'étendront de l'Atlantique au flanc Nord Est de l'Alliance, prendront la forme d'un scénario de conflit contre un "adversaire de taille comparable", selon les reponsables militaires, sans désigner directement la Russie.
"La grande différence avec il y a un an, je dirais, c'est qu'il s'est passé beaucoup de choses dans les forces armées et dans les organisations de défense. Ce qui n'est pas arrivé dans nos sociétés, c'est la compréhension que ce n'est pas seulement l'armée qui doit être capable d'opérer dans un conflit ou une guerre. C'est toute la société qui va s'impliquer, que cela nous plaise ou non. (...) Je ne dis pas que ça ira mal demain, mais nous devons comprendre que ce n'est pas une évidence que nous soyons en paix et c'est pour cela que nous avons des projets" a expliqué l'Amiral Robert Bauer, président du Comité militaire de l'OTAN, lors de la conférence de presse du 18 janvier.
Quelque 50 navires de guerre, 80 avions et 1 100 véhicules de combat des pays membres européens, nord-américains et suédois prendront part à ce vaste "jeu de guerre". Le dernier exercice d'une telle ampleur, baptisé "Reforger", avait eu lieu en 1988, en pleine Guerre froide.
Ces manœuvres, qui s'étendront de l'Atlantique au flanc Nord Est de l'Alliance, prendront la forme d'un scénario de conflit contre un "adversaire de taille comparable", selon les reponsables militaires, sans désigner directement la Russie.
"La grande différence avec il y a un an, je dirais, c'est qu'il s'est passé beaucoup de choses dans les forces armées et dans les organisations de défense. Ce qui n'est pas arrivé dans nos sociétés, c'est la compréhension que ce n'est pas seulement l'armée qui doit être capable d'opérer dans un conflit ou une guerre. C'est toute la société qui va s'impliquer, que cela nous plaise ou non. (...) Je ne dis pas que ça ira mal demain, mais nous devons comprendre que ce n'est pas une évidence que nous soyons en paix et c'est pour cela que nous avons des projets" a expliqué l'Amiral Robert Bauer, président du Comité militaire de l'OTAN, lors de la conférence de presse du 18 janvier.
Quelque 50 navires de guerre, 80 avions et 1 100 véhicules de combat des pays membres européens, nord-américains et suédois prendront part à ce vaste "jeu de guerre". Le dernier exercice d'une telle ampleur, baptisé "Reforger", avait eu lieu en 1988, en pleine Guerre froide.