Lors d’un entretien téléphonique avec le président français Emmanuel Macron, le président iranien a lancé une mise en garde claire contre la poursuite des opérations de l’armée israélienne contre la bande de Gaza, rapporte notre correspondant à Téhéran, Siavosh Ghazi. « Si les crimes du régime sioniste contre la population de Gaza ne s’arrêtent pas, la situation deviendra plus compliquée et le champ de bataille s’étendra », a déclaré le président de la république islamique d'Iran, Ebrahim Raissi.
De son côté, Emmanuel Macron qu'il a mis en garde son homologue contre « toute escalade ou extension » du conflit entre Israël et le Hamas, notamment au Liban, a fait savoir dimanche l'Élysée. « L'Iran, compte tenu de ses relations avec le Hezbollah et le Hamas, a une responsabilité à cet égard. L'Iran doit tout mettre en œuvre pour éviter tout embrasement régional », a dit la présidence française dans un communiqué.
« La situation de toute la région ressemble un baril de poudre et il y a un risque d’une explosion terrible à tout moment et la situation deviendra incontrôlable », a pour sa part déclaré Hossein Amir Abdollahian, ministre des Affaires étrangères de l'Iran. Le chef de la diplomatie iranienne a rencontré le chef du Hezbollah libanais ainsi que les responsables du Hamas et du Jihad islamique pour apporter le soutien de l’Iran. Les alliés régionaux de l’Iran semblent prêts à ouvrir d’autres fronts, en particulier à la frontière entre le Liban et Israël mais aussi depuis la Syrie, pour faire pression sur l’État hébreu, alors qu'il se prépare à lancer une offensive terrestre à Gaza.
La République islamique soutient financièrement et militairement le Hamas, le mouvement islamiste palestinien qui a lancé le 7 octobre une attaque sanglante contre Israël, déclenchant une guerre meurtrière dans la bande de Gaza. Elle rejette toutefois les accusations sur son implication dans l'attaque.
Washington redoute aussi une escalade
Les États-Unis craignent également une « escalade » du conflit, a affirmé dimanche le conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche, Jake Sullivan, lors d'une interview à la chaîne CBS. Le conseiller de Joe Biden a déclaré que les États-Unis ne pouvaient pas « écarter l'hypothèse que l'Iran décide de s'impliquer directement d'une manière ou d'une autre ». « C'est pourquoi le président a agi aussi rapidement et de manière résolue pour déplacer un porte-avions en Méditerranée orientale, pour avoir des avions dans le Golfe, car il a envoyé un message très clair à tout État ou entité qui chercherait à tirer profit de cette situation », a encore déclaré le conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche.
Pour sa part, le ministre des Affaires étrangères chinois Wang Yi a déclaré que « La racine profonde […] de la situation entre la Palestine et Israël est que le droit du peuple palestinien à la souveraineté a été mis de côté depuis longtemps » lors d'un entretien téléphonique avec Hossein Amir Abdollahian, selon un compte-rendu officiel chinois.
De son côté, Emmanuel Macron qu'il a mis en garde son homologue contre « toute escalade ou extension » du conflit entre Israël et le Hamas, notamment au Liban, a fait savoir dimanche l'Élysée. « L'Iran, compte tenu de ses relations avec le Hezbollah et le Hamas, a une responsabilité à cet égard. L'Iran doit tout mettre en œuvre pour éviter tout embrasement régional », a dit la présidence française dans un communiqué.
« La situation de toute la région ressemble un baril de poudre et il y a un risque d’une explosion terrible à tout moment et la situation deviendra incontrôlable », a pour sa part déclaré Hossein Amir Abdollahian, ministre des Affaires étrangères de l'Iran. Le chef de la diplomatie iranienne a rencontré le chef du Hezbollah libanais ainsi que les responsables du Hamas et du Jihad islamique pour apporter le soutien de l’Iran. Les alliés régionaux de l’Iran semblent prêts à ouvrir d’autres fronts, en particulier à la frontière entre le Liban et Israël mais aussi depuis la Syrie, pour faire pression sur l’État hébreu, alors qu'il se prépare à lancer une offensive terrestre à Gaza.
La République islamique soutient financièrement et militairement le Hamas, le mouvement islamiste palestinien qui a lancé le 7 octobre une attaque sanglante contre Israël, déclenchant une guerre meurtrière dans la bande de Gaza. Elle rejette toutefois les accusations sur son implication dans l'attaque.
Washington redoute aussi une escalade
Les États-Unis craignent également une « escalade » du conflit, a affirmé dimanche le conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche, Jake Sullivan, lors d'une interview à la chaîne CBS. Le conseiller de Joe Biden a déclaré que les États-Unis ne pouvaient pas « écarter l'hypothèse que l'Iran décide de s'impliquer directement d'une manière ou d'une autre ». « C'est pourquoi le président a agi aussi rapidement et de manière résolue pour déplacer un porte-avions en Méditerranée orientale, pour avoir des avions dans le Golfe, car il a envoyé un message très clair à tout État ou entité qui chercherait à tirer profit de cette situation », a encore déclaré le conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche.
Pour sa part, le ministre des Affaires étrangères chinois Wang Yi a déclaré que « La racine profonde […] de la situation entre la Palestine et Israël est que le droit du peuple palestinien à la souveraineté a été mis de côté depuis longtemps » lors d'un entretien téléphonique avec Hossein Amir Abdollahian, selon un compte-rendu officiel chinois.