Koumpentoum : un cultivateur tué pour... un prêt de 5 000 F CFA
Un conflit pour un prêt de 5 000 F Cfa vire au drame. Les faits, qui se sont produits à Koumpentoum, remontent au 23 mars dernier, rembobine L'Observateur : Informés de la mort du nommé A. A. Bâ, suite à une agression dans la brousse de Boudouck, la brigade de Koumpentoum ouvre une enquête. Celle-ci aboutit à l'arrestation de D. M. Diallo, dès le lendemain, 24 mars.
M. Diallo, entendu comme témoin, confie que le jour des faits, «il était assis sous un arbre, [en compagnie] de la victime, quand l'accusé s'est subitement présenté à eux, demand[ant] à Bâ de réitérer des propos qu'il aurait tenus.» Mais, soutient-il, repris par le journal, «[le cultivateur] n'a même pas eu le temps de répondre que le mis en cause lui a asséné des coups de coupe-coupe [dont deux à la tête]». Pire, enfonce Diallo, l'accusé est revenu sur ses pas pour rouer de coups à nouveau sa victime déjà grièvement blessée. D'ailleurs, le cultivateur succombera à ses blessures après son évacuation à l'hôpital, signale le journal.
La même source renseigne que l'oncle de l'accusé, A. Diallo, est allé plus loin, affirmant «avoir entendu que le [cultivateur et le berger] ont [eu un accrochage] du fait que [le premier] avait déconseillé à son employeur de prêter 5 000 F CFA au mis en cause.»
Lors de son audition, Diallo a déclaré avoir donné des coups de coupe-coupe «en réaction aux insultes de son protagoniste» avant de rétropédaler. Il reconnait finalement avoir insulté la victime qui s'opposait à ce qu'on lui prête de l'argent, selon le titre du Groupe futurs médias.
Inculpé, le berger change à nouveau de version des faits, soutenant que c'est le cultivateur qui a déclenché les hostilités, lui assénant trois coups de bâtons. Il a riposté avec son coupe-coupe, s'est-il défendu.
Le témoin et l'oncle de l'accusé ont maintenu leurs déclarations face au juge. Attrait à la barre de la Chambre criminelle de Tambacounda, le prévenu devra prendre son mal en patience jusqu'à la prochaine session pour comparution de la partie civile, complète L'Obs.
seneweb
M. Diallo, entendu comme témoin, confie que le jour des faits, «il était assis sous un arbre, [en compagnie] de la victime, quand l'accusé s'est subitement présenté à eux, demand[ant] à Bâ de réitérer des propos qu'il aurait tenus.» Mais, soutient-il, repris par le journal, «[le cultivateur] n'a même pas eu le temps de répondre que le mis en cause lui a asséné des coups de coupe-coupe [dont deux à la tête]». Pire, enfonce Diallo, l'accusé est revenu sur ses pas pour rouer de coups à nouveau sa victime déjà grièvement blessée. D'ailleurs, le cultivateur succombera à ses blessures après son évacuation à l'hôpital, signale le journal.
La même source renseigne que l'oncle de l'accusé, A. Diallo, est allé plus loin, affirmant «avoir entendu que le [cultivateur et le berger] ont [eu un accrochage] du fait que [le premier] avait déconseillé à son employeur de prêter 5 000 F CFA au mis en cause.»
Lors de son audition, Diallo a déclaré avoir donné des coups de coupe-coupe «en réaction aux insultes de son protagoniste» avant de rétropédaler. Il reconnait finalement avoir insulté la victime qui s'opposait à ce qu'on lui prête de l'argent, selon le titre du Groupe futurs médias.
Inculpé, le berger change à nouveau de version des faits, soutenant que c'est le cultivateur qui a déclenché les hostilités, lui assénant trois coups de bâtons. Il a riposté avec son coupe-coupe, s'est-il défendu.
Le témoin et l'oncle de l'accusé ont maintenu leurs déclarations face au juge. Attrait à la barre de la Chambre criminelle de Tambacounda, le prévenu devra prendre son mal en patience jusqu'à la prochaine session pour comparution de la partie civile, complète L'Obs.
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