Le maire de Dakar compte sur ses réseaux et amis pour mener campagne lors des prochaines élections législatives. Depuis la prison de Dakar, Khalifa Sall s’appuie principalement sur son directeur de cabinet, Bira Kâne Ndiaye, son conseiller politique, Moussa Taye, son chef de cabinet, Aminata Diallo, son ami Thioye Bâ, sur le maire Cheikh Guèye, sur l’ancien président du Conseil national de la jeunesse, Mbacké Seck. Sans oublier les politiciens comme Barthélemy Dias ou Bamba Fall ou encore Moussa Tine. L ’équipe de Khalifa Sall a-t-elle les moyens de sortir d’embarras ce dernier ?
Bira Kâne Ndiaye , la cheville ouvrière
Bira Kâne Ndiaye est le directeur de cabinet du maire de Dakar. Ce dernier qui a été libéré de prison il y a peu dans l’affaire Bamba Fall était l’un des principaux coordonnateurs de la manifestation de Paris. Ce fils d’un ancien ministre de Senghor a été recruté à la mairie de Dakar comme commis. Il est devenu le principal coordonnateur des activités de la municipalité de Dakar. Il sert de lien entre les différents services de la mairie.
«Avant que Sall ne refuse de recevoir ses proches, il lui faisait des comptes rendus réguliers sur les différents problèmes rencontrés dans l’exécution des tâches. Moussa Taye. Ce socialiste est l’une des éminences grises du maire de Dakar. Lors de l’arrestation de son mentor, c’est à lui que le maire de Dakar a demandé d’occuper les médias pour plaider sa cause. Il était devenu de fait le porte-parole du maire.
Mais depuis quelques temps, il est devenu assez aphone. Dans l’entourage de Khalifa Sall, il est considéré comme faisant partie de ceux qui ont théorisé l’envergure présidentielle du maire de Dakar. «Il a toujours conseillé Khalifa Sall de prendre son indépendance ». Ce Socialiste a toujours considéré que le maire de Dakar avait une envergure nationale.
Aminata Diallo, l’Amazone
Cette députée socialiste qui a failli être mêlée à l’affaire Barthélémy Dias est parmi les combattantes sur qui Khalifa Sall compte pour s’en sortir. Très active au début de l’affaire, elle a adopté depuis quelque temps une position prudente. Elle n’était pas parmi les 19 femmes arrêtées et qui manifestaient devant le ministère de l’Intérieur. «Elle sait qu’elle est surveillée par le pouvoir, c’est pourquoi elle joue la carte de la prudence ».
Thioye Bâ, l’ami de Khalifa Sall
Thioye Bâ. Cet ami du maire de Dakar fait partie du camp des modérés qui n’jamais souhaité l’éclatement du camp de Mankoo. Ce directeur de cabinet adjoint à la mairie de Dakar est en contact permanent avec ses amis de la presse pour prêcher la bonne parole pour le compte du maire de Dakar.
Barth Dias, Bamba Fall, Moussa Tine, Cheikh Guèye, Mbacké Seck et les autres
Cheikh Guèye qui est le maire de Dieuppeul appartient à un parti qui est resté dans Bennoo Bokk Yakaar. Mais il a décidé de soutenir le maire de Dakar dont il a été l’un des plus proches collaborateurs dans le bureau municipal de Dakar. Très présent dans les débats sur l’arrestation de Khalifa Sall, il est devenu moins prolixe. L’histoire raconte que des révélations faites sur sa gestion auraient tempéré les ardeurs de ce grand défenseur de Khalifa Sall.
Mbacké Seck, membre du parti Rewmi de Idrissa Seck a pratiquement rallié le camp de Khalifa Sall. Cet ancien président du Conseil national de la jeunesse, très actif politiquement à Hann, est parmi les plus farouches défenseurs de Khalifa Sall. Présents à toutes les réunions, il est également parmi les modérés du camp du maire de Dakar. «Il estime que Khalifa Sall est son ami et qu’il doit le défendre ». D’ailleurs, son rôle a été déterminant dans le soutien que Idrissa Seck a apporté au maire de Dakar.
«Malgré son rapprochement avec Khalifa Sall, il reste proche du leader de Rewmi ». Barthélemys Dias. Le maire de Sacré Coeur est le chef des opérations au sein des partisans de Khalifa Sall. Il est devenu pratiquement le numéro 2 de Taxawou Dakar et sert de relais entre les régions et le sommet. Il effectue plusieurs missions à l’intérieur du pays et coordonne avec une partie des amis de Khalifa Sall à l’étranger.
Très actif dans les médias, Barth, a été le principal instigateur de la rupture avec Mankoo. Il a cotisé pour les quinze millions nécessaires à la Caisse de dépôt et de consignations (Cdc) et a toujours prôné le fait que Khalifa Sall doit prendre son indépendance. Aussi bien dans le Parti socialiste qu’au sein de l’opposition.
Bamba Fall. Le maire de la Médina fait partie des hommes clés du dispositif de Khalifa Sall. Elargi de prison, il a mis beaucoup d’eau dans son vin. «Il ne veut à aucun prix retourner à Reubeuss ». Ces dernières semaines, il est présent à toutes les manifestations de l’opposition mais reste prudent dans ses déclarations et dans ses gestes. «Il a beaucoup changé et prône un combat pacifique pour la libération de Khalifa Sall ».
Moussa Tine. Le thièssois du groupe. Il a été un des principaux coordonnateurs de l’Alliance avec certains partis d’opposition. Il a également participé au dépôt de la caution prévue pour participer aux élections. Avec son expérience politique, cet ancien député de Jef Jel, fait partie de ceux qui ont refusé de laisser à Oumar Sarr la tête de liste.
Reste que Khalifa Sall a un dispositif jeune pour la plupart sans grande expérience politique. «Il y a beaucoup de fougue et d’envie dans le groupe, mais il manque souvent des ténors politiques pour tempérer certaines ardeurs », renseigne cet ancien de la municipalité de Dakar.
Avec Le SOIR
Bira Kâne Ndiaye , la cheville ouvrière
Bira Kâne Ndiaye est le directeur de cabinet du maire de Dakar. Ce dernier qui a été libéré de prison il y a peu dans l’affaire Bamba Fall était l’un des principaux coordonnateurs de la manifestation de Paris. Ce fils d’un ancien ministre de Senghor a été recruté à la mairie de Dakar comme commis. Il est devenu le principal coordonnateur des activités de la municipalité de Dakar. Il sert de lien entre les différents services de la mairie.
«Avant que Sall ne refuse de recevoir ses proches, il lui faisait des comptes rendus réguliers sur les différents problèmes rencontrés dans l’exécution des tâches. Moussa Taye. Ce socialiste est l’une des éminences grises du maire de Dakar. Lors de l’arrestation de son mentor, c’est à lui que le maire de Dakar a demandé d’occuper les médias pour plaider sa cause. Il était devenu de fait le porte-parole du maire.
Mais depuis quelques temps, il est devenu assez aphone. Dans l’entourage de Khalifa Sall, il est considéré comme faisant partie de ceux qui ont théorisé l’envergure présidentielle du maire de Dakar. «Il a toujours conseillé Khalifa Sall de prendre son indépendance ». Ce Socialiste a toujours considéré que le maire de Dakar avait une envergure nationale.
Aminata Diallo, l’Amazone
Cette députée socialiste qui a failli être mêlée à l’affaire Barthélémy Dias est parmi les combattantes sur qui Khalifa Sall compte pour s’en sortir. Très active au début de l’affaire, elle a adopté depuis quelque temps une position prudente. Elle n’était pas parmi les 19 femmes arrêtées et qui manifestaient devant le ministère de l’Intérieur. «Elle sait qu’elle est surveillée par le pouvoir, c’est pourquoi elle joue la carte de la prudence ».
Thioye Bâ, l’ami de Khalifa Sall
Thioye Bâ. Cet ami du maire de Dakar fait partie du camp des modérés qui n’jamais souhaité l’éclatement du camp de Mankoo. Ce directeur de cabinet adjoint à la mairie de Dakar est en contact permanent avec ses amis de la presse pour prêcher la bonne parole pour le compte du maire de Dakar.
Barth Dias, Bamba Fall, Moussa Tine, Cheikh Guèye, Mbacké Seck et les autres
Cheikh Guèye qui est le maire de Dieuppeul appartient à un parti qui est resté dans Bennoo Bokk Yakaar. Mais il a décidé de soutenir le maire de Dakar dont il a été l’un des plus proches collaborateurs dans le bureau municipal de Dakar. Très présent dans les débats sur l’arrestation de Khalifa Sall, il est devenu moins prolixe. L’histoire raconte que des révélations faites sur sa gestion auraient tempéré les ardeurs de ce grand défenseur de Khalifa Sall.
Mbacké Seck, membre du parti Rewmi de Idrissa Seck a pratiquement rallié le camp de Khalifa Sall. Cet ancien président du Conseil national de la jeunesse, très actif politiquement à Hann, est parmi les plus farouches défenseurs de Khalifa Sall. Présents à toutes les réunions, il est également parmi les modérés du camp du maire de Dakar. «Il estime que Khalifa Sall est son ami et qu’il doit le défendre ». D’ailleurs, son rôle a été déterminant dans le soutien que Idrissa Seck a apporté au maire de Dakar.
«Malgré son rapprochement avec Khalifa Sall, il reste proche du leader de Rewmi ». Barthélemys Dias. Le maire de Sacré Coeur est le chef des opérations au sein des partisans de Khalifa Sall. Il est devenu pratiquement le numéro 2 de Taxawou Dakar et sert de relais entre les régions et le sommet. Il effectue plusieurs missions à l’intérieur du pays et coordonne avec une partie des amis de Khalifa Sall à l’étranger.
Très actif dans les médias, Barth, a été le principal instigateur de la rupture avec Mankoo. Il a cotisé pour les quinze millions nécessaires à la Caisse de dépôt et de consignations (Cdc) et a toujours prôné le fait que Khalifa Sall doit prendre son indépendance. Aussi bien dans le Parti socialiste qu’au sein de l’opposition.
Bamba Fall. Le maire de la Médina fait partie des hommes clés du dispositif de Khalifa Sall. Elargi de prison, il a mis beaucoup d’eau dans son vin. «Il ne veut à aucun prix retourner à Reubeuss ». Ces dernières semaines, il est présent à toutes les manifestations de l’opposition mais reste prudent dans ses déclarations et dans ses gestes. «Il a beaucoup changé et prône un combat pacifique pour la libération de Khalifa Sall ».
Moussa Tine. Le thièssois du groupe. Il a été un des principaux coordonnateurs de l’Alliance avec certains partis d’opposition. Il a également participé au dépôt de la caution prévue pour participer aux élections. Avec son expérience politique, cet ancien député de Jef Jel, fait partie de ceux qui ont refusé de laisser à Oumar Sarr la tête de liste.
Reste que Khalifa Sall a un dispositif jeune pour la plupart sans grande expérience politique. «Il y a beaucoup de fougue et d’envie dans le groupe, mais il manque souvent des ténors politiques pour tempérer certaines ardeurs », renseigne cet ancien de la municipalité de Dakar.
Avec Le SOIR