L'ancien premier ministre, Mimi Touré donne son avis sur l'arrêté tant décrié Ousmane Ngom et répond à ceux qui accusent le régime de Macky Sall de dictature
Le Sénégal est à la pointe de la démocratie en Afrique. C’est un fait indéniable. J’ai dirigé de nombreuses missions d’observation d’élections et les éléments concrets de comparaison sont là. Je suis également une militante active des droits humains. Même si la réalisation des droits humains est une œuvre toujours perfectible, ici chez nous, pour qui veut être objectif, il faut reconnaître que nous sommes le pays de référence sur le continent. C’est le fruit de la lutte de plusieurs générations d’hommes et de femmes engagés. Seulement, parfois, on fait la confusion entre démocratie, droits humains et anarchie. Par exemple, il y’a peu de pays dans le monde où on peut insulter le président et dormir le même soir tranquillement dans son lit. Très peu. Il faut d’ailleurs que cela change car la désacralisation de nos institutions est un risque pour leur pérennisation. Sans vantardise aucune, je peux dire que nous n’avons aucun complexe à avoir vis à vis des grandes démocraties. Seulement il ne faut pas s’y tromper, démocratie ne veut pas dire désordre permanent.
On ne peut pas autoriser des manifestions politiques tous les jours. Sinon, quand est-ce qu’on va travailler pour se développer, alors? Le Sénégal n’appartient pas qu’aux politiciens quand même. Je crois profondément aux vertus de la démocratie, mais aussi à celles de l’ordre et de la discipline. Il faut que l’opposition soit aussi raisonnable. Elle ne peut pas chercher à créer artificiellement et coûte que coûte une tension ou un rapport de force qui n’existe pas sur le terrain.
Et elle le sait pertinemment. Elle a déserté le terrain depuis longtemps et s’en rend bien compte aujourd’hui qu’il faut retourner voir les citoyens qui les ont beaucoup entendu dans les médias, mais les ont très peu vu à leur côté avec des propositions alternatives. Par exemple, le candidat déclaré du PDS, Karim Wade fait du militantisme épistolaire depuis 3 ans à Doha, à 10 000 km de nos villes et villages.
Le député Farba Ngom faisait de l’animation à son meeting. Bien évidemment, il plaisantait et tout le monde en a ri d’ailleurs. Plus sérieusement, la question qu’il pose en filigrane et qui est légitime c’est celle des garde-fous à mettre en place pour que notre démocratie ne soit pas sabotée sciemment par des individus qui cherchent à la discréditer. Et le parrainage est un bon filtre en la matière.
Le Sénégal est à la pointe de la démocratie en Afrique. C’est un fait indéniable. J’ai dirigé de nombreuses missions d’observation d’élections et les éléments concrets de comparaison sont là. Je suis également une militante active des droits humains. Même si la réalisation des droits humains est une œuvre toujours perfectible, ici chez nous, pour qui veut être objectif, il faut reconnaître que nous sommes le pays de référence sur le continent. C’est le fruit de la lutte de plusieurs générations d’hommes et de femmes engagés. Seulement, parfois, on fait la confusion entre démocratie, droits humains et anarchie. Par exemple, il y’a peu de pays dans le monde où on peut insulter le président et dormir le même soir tranquillement dans son lit. Très peu. Il faut d’ailleurs que cela change car la désacralisation de nos institutions est un risque pour leur pérennisation. Sans vantardise aucune, je peux dire que nous n’avons aucun complexe à avoir vis à vis des grandes démocraties. Seulement il ne faut pas s’y tromper, démocratie ne veut pas dire désordre permanent.
On ne peut pas autoriser des manifestions politiques tous les jours. Sinon, quand est-ce qu’on va travailler pour se développer, alors? Le Sénégal n’appartient pas qu’aux politiciens quand même. Je crois profondément aux vertus de la démocratie, mais aussi à celles de l’ordre et de la discipline. Il faut que l’opposition soit aussi raisonnable. Elle ne peut pas chercher à créer artificiellement et coûte que coûte une tension ou un rapport de force qui n’existe pas sur le terrain.
Et elle le sait pertinemment. Elle a déserté le terrain depuis longtemps et s’en rend bien compte aujourd’hui qu’il faut retourner voir les citoyens qui les ont beaucoup entendu dans les médias, mais les ont très peu vu à leur côté avec des propositions alternatives. Par exemple, le candidat déclaré du PDS, Karim Wade fait du militantisme épistolaire depuis 3 ans à Doha, à 10 000 km de nos villes et villages.
Le député Farba Ngom faisait de l’animation à son meeting. Bien évidemment, il plaisantait et tout le monde en a ri d’ailleurs. Plus sérieusement, la question qu’il pose en filigrane et qui est légitime c’est celle des garde-fous à mettre en place pour que notre démocratie ne soit pas sabotée sciemment par des individus qui cherchent à la discréditer. Et le parrainage est un bon filtre en la matière.