Le climat est tendu dans le secteur de la justice où le syndicat des travailleurs de la justice (Sytjust) multiplie les grèves. Ils dénoncent une tentative de la tutelle de faire taire le Syndicat, informe l’As.
Et c’est dans cette atmosphère crispée que le secrétaire général du Sytjust devra faire à l’administration. En effet, un dossier pour «abandon de poste» est brandi contre celui qui était en service au Tribunal de grande instance de Fatick.
Dans une lettre en guise de « demande d’explication »et de « mise en demeure » datée du 16 juillet 2020 et signée du président du Tribunal de grande instance de Fatick, Me Aya Boun Malick Diop est sommé de se justifier. « Par arrêté N 011727 du 28 octobre 2011, vous avez été affecté au Tribunal régional de Fatick (actuel TGI), en complément d’effectif.Il ressort de l’examen des rapports d’inspection N16/2014 du 4 août 2014 et12/2017 du 27 septembre 2017, dressés par l’inspection générale de l’Administration de la justice, ainsi que des correspondances de mes prédécesseurs que vous êtes signalé par votre absentéisme et votre mauvaise manière de remplir vos fonctions », peut-on lire dans le document.
Décidé à en finir avec le dossier, relate davantage le journal, l’administration a même fixé un ultimatum au secrétaire général du Sytjust. Passé ce délai, des sanctions vont sans doute tomber. « Ainsi par la présente, un délai de huit (8) jours vous est imparti, à compter de la notification de la présente,pour expliquer les raisons de votre absence et travail et rejoindre votre poste d’affectation. A défaut, les sanctions disciplinaires prévues par les dispositions statutaires régissant votre profession vous seront appliquées », ajoute la lettre.
Des propos qui sonnent comme une menace. Mais lors de sa dernière sortie, Me Aya Boun Malick Diop avait réaffirmé la volonté du Sytjust d’aller jusqu’au bout. « Tant que le ministre de la Justice sera dans cette posture, nous serons obligés de défendre nos intérêts matériels et moraux. C’est vrai, c’est regrettable qu’ily avait des dommages collatéraux auprès des justiciables, mais on n’y peut rien. L’unique comptable, c’est le ministre de la Justice qui essaie de nous châtier en représailles à notre témérité de l’avoir dénoncé publiquement »,avait-il indiqué, lors de leur dernière marche.
Avec l’As
Et c’est dans cette atmosphère crispée que le secrétaire général du Sytjust devra faire à l’administration. En effet, un dossier pour «abandon de poste» est brandi contre celui qui était en service au Tribunal de grande instance de Fatick.
Dans une lettre en guise de « demande d’explication »et de « mise en demeure » datée du 16 juillet 2020 et signée du président du Tribunal de grande instance de Fatick, Me Aya Boun Malick Diop est sommé de se justifier. « Par arrêté N 011727 du 28 octobre 2011, vous avez été affecté au Tribunal régional de Fatick (actuel TGI), en complément d’effectif.Il ressort de l’examen des rapports d’inspection N16/2014 du 4 août 2014 et12/2017 du 27 septembre 2017, dressés par l’inspection générale de l’Administration de la justice, ainsi que des correspondances de mes prédécesseurs que vous êtes signalé par votre absentéisme et votre mauvaise manière de remplir vos fonctions », peut-on lire dans le document.
Décidé à en finir avec le dossier, relate davantage le journal, l’administration a même fixé un ultimatum au secrétaire général du Sytjust. Passé ce délai, des sanctions vont sans doute tomber. « Ainsi par la présente, un délai de huit (8) jours vous est imparti, à compter de la notification de la présente,pour expliquer les raisons de votre absence et travail et rejoindre votre poste d’affectation. A défaut, les sanctions disciplinaires prévues par les dispositions statutaires régissant votre profession vous seront appliquées », ajoute la lettre.
Des propos qui sonnent comme une menace. Mais lors de sa dernière sortie, Me Aya Boun Malick Diop avait réaffirmé la volonté du Sytjust d’aller jusqu’au bout. « Tant que le ministre de la Justice sera dans cette posture, nous serons obligés de défendre nos intérêts matériels et moraux. C’est vrai, c’est regrettable qu’ily avait des dommages collatéraux auprès des justiciables, mais on n’y peut rien. L’unique comptable, c’est le ministre de la Justice qui essaie de nous châtier en représailles à notre témérité de l’avoir dénoncé publiquement »,avait-il indiqué, lors de leur dernière marche.
Avec l’As