Le père Jacques Hamel, âgé de 86 ans, était un homme bon, qui a "toujours été au service" des autres, a déclaré, mardi 26 juillet, Philippe Maheut, le vicaire général du diocèse de Rouen. Cet écclésiastique, né en 1930 à Darnétal, une commune de Seine-Maritime, a été égorgé dans son église de Saint-Étienne-du-Rouvray, près de Rouen. L'homme, ordonné prêtre en 1958 avait fêté son jubilé d'or en 2008.
Il officiait depuis 10 ans en tant que prêtre auxiliaire dans cette église de Saint-Étienne-du-Rouvray. "Il était toujours présent pour célébrer les baptêmes, les mariages, les obsèques, pour rencontrer des personnes. C'était quelqu'un de très actif", a ajouté le vicaire.
Interrogé par Libération, le père Auguste Moanda Phuati, curé de la paroisse de Saint-Etienne-du Rouvray depuis cinq ans, décrit Jacques Hamel comme quelqu’un de "chaleureux, simple, vivant modestement", et "très apprécié de la population". Le père assassiné le secondait à la paroisse et célébrait la messe pendant lorsqu’il était absent. "J’ai appris ce qu’il s’était passé en allumant la télévision", raconte le prêtre, bouleversé, avant d'ajouter : "[Nous n'avions] jamais reçu de menaces".
"À la mosquée, on est abasourdis"
Kalminthe Gomis, un habitant de Saint-Étienne-du-Rouvray et fidèle de l'église où officiait le prêtre Jacques Hamel, a raconté aux Observateurs de France 24 qu'il était "un homme très gentil, très impliqué dans la vie de la commune". Puis il poursuit : "Il prêtait souvent des salles à d’autres communautés religieuses, que ce soit des catholiques d’autres églises ou la communauté musulmane."
Jacques Hamel célébrait son office quand deux hommes ont pénétré dans l'église avant de l'égorger. Les assaillants ont été abattus par la Brigade de recherche et d'intervention (BRI). L'attaque a été revendiquée par le groupe État islamique (EI).
Le président du Conseil régional du culte musulman de Haute-Normandie, en charge de la mosquée de Saint-Étienne-du-Rouvray, s'est dit "effaré par le décès de mon ami". "Je ne comprends pas, toutes nos prières vont vers sa famille et la communauté catholique", a déclaré Mohammed Karabila. "C'est quelqu'un qui a donné sa vie aux autres. On est abasourdis à la mosquée", a-t-il ajouté.
Cette nouvelle attaque survient après une série d'attentats qui a visé ces derniers mois les symboles de l'identité française : ses lieux de sorties, ses terrasses, la fête du 14-Juillet et désormais sa culture judéo-chrétienne.
Il officiait depuis 10 ans en tant que prêtre auxiliaire dans cette église de Saint-Étienne-du-Rouvray. "Il était toujours présent pour célébrer les baptêmes, les mariages, les obsèques, pour rencontrer des personnes. C'était quelqu'un de très actif", a ajouté le vicaire.
Interrogé par Libération, le père Auguste Moanda Phuati, curé de la paroisse de Saint-Etienne-du Rouvray depuis cinq ans, décrit Jacques Hamel comme quelqu’un de "chaleureux, simple, vivant modestement", et "très apprécié de la population". Le père assassiné le secondait à la paroisse et célébrait la messe pendant lorsqu’il était absent. "J’ai appris ce qu’il s’était passé en allumant la télévision", raconte le prêtre, bouleversé, avant d'ajouter : "[Nous n'avions] jamais reçu de menaces".
"À la mosquée, on est abasourdis"
Kalminthe Gomis, un habitant de Saint-Étienne-du-Rouvray et fidèle de l'église où officiait le prêtre Jacques Hamel, a raconté aux Observateurs de France 24 qu'il était "un homme très gentil, très impliqué dans la vie de la commune". Puis il poursuit : "Il prêtait souvent des salles à d’autres communautés religieuses, que ce soit des catholiques d’autres églises ou la communauté musulmane."
Jacques Hamel célébrait son office quand deux hommes ont pénétré dans l'église avant de l'égorger. Les assaillants ont été abattus par la Brigade de recherche et d'intervention (BRI). L'attaque a été revendiquée par le groupe État islamique (EI).
Le président du Conseil régional du culte musulman de Haute-Normandie, en charge de la mosquée de Saint-Étienne-du-Rouvray, s'est dit "effaré par le décès de mon ami". "Je ne comprends pas, toutes nos prières vont vers sa famille et la communauté catholique", a déclaré Mohammed Karabila. "C'est quelqu'un qui a donné sa vie aux autres. On est abasourdis à la mosquée", a-t-il ajouté.
Cette nouvelle attaque survient après une série d'attentats qui a visé ces derniers mois les symboles de l'identité française : ses lieux de sorties, ses terrasses, la fête du 14-Juillet et désormais sa culture judéo-chrétienne.