Coup de tonnerre sur la piste : un athlète africain s'invite, pour la première fois de l'histoire des Jeux olympiques, sur la plus haute marche du 200m. Cela faisait deux ans déjà que l'on observait avec attention l'éclosion du phénomène Letsile Tebogo. Le sprinteur, qui n'a jamais caché ses ambitions, a fait très fort au Stade de France, ce 8 août, à l'occasion de la finale du 200m des JO 2024.
Le joyau qui rôdait dans le dos du favori Lyles
Quatre jours plus tôt, le jeune homme de 21 ans avait livré une très bonne course en finale du 100m, battant le record du Botswana en 9''86. Pas suffisant, malgré tout, pour s'inviter sur le podium. Letsile Tebogo s'était classé 6e et avait annoncé qu'il ferait mieux sur 200m. De la parole aux actes, il y a un pas que le Botswanais a franchi allègrement sur la piste violette.
Au moment d'entrer sur la piste et de s'installer dans le couloir n°7, Tebogo affichait un visage déterminé, loin des habituels sauts de cabri du favori annonce, l'Américain Noah Lyles, en or sur 100m le 4 août et spécialiste du 200m, distance sur laquelle il a déjà couru en 19''31, 4e chrono de l'histoire. Déterminé à obtenir l'or sur toutes les courses possibles dans ce Jeux de Paris, Lyles avait la cote auprès des bookmakers.
Tebogo, pour la gloire du Botswana et de l'Afrique
Au départ de cette finale, une fusée de couleur bleu ciel s'est élancée. Letsile Tebogo a excellement commencé son 200m, au point d'apparaître en tête à la sortie du virage. La menace Lyles était encore présente. L'Américain construit nombre de ses succès sur sa capacité à maintenir une vitesse et une cadence élevées dans la deuxième moitié de ses courses.
Mais jamais le diamant du Botswana ne fut repris. Dans un Stade de France abasourdi par le spectacle qui se jouait sous ses yeux, Tebogo a gardé le rythme, nettement en avance sur ses premiers poursuivants. Et c'est en se frappant le coeur avec fierté qu'il a franchi la ligne d'arrivée en 19''46, nouveau record d'Afrique. Kenneth Bednarek l'a suivi en 19''62. Et Noah Lyles ne prend que le bronze, comme à Tokyo en 2021, avec un temps de 19''70. Son défi d'enlever quatre médailles d'or à Paris est manqué.
Letsile Tebogo entre dans l'histoire de l'athlétisme et du Botswana. Jamais un sprinteur africain n'avait été sacré champion olympique sur 100m ou 200m. Et le voilà seul médaillé d'or de son pays, après l'argent de Nijel Amos sur 800m en 2012 et le bronze du relais 4x400m en 2021.
Rfi
Le joyau qui rôdait dans le dos du favori Lyles
Quatre jours plus tôt, le jeune homme de 21 ans avait livré une très bonne course en finale du 100m, battant le record du Botswana en 9''86. Pas suffisant, malgré tout, pour s'inviter sur le podium. Letsile Tebogo s'était classé 6e et avait annoncé qu'il ferait mieux sur 200m. De la parole aux actes, il y a un pas que le Botswanais a franchi allègrement sur la piste violette.
Au moment d'entrer sur la piste et de s'installer dans le couloir n°7, Tebogo affichait un visage déterminé, loin des habituels sauts de cabri du favori annonce, l'Américain Noah Lyles, en or sur 100m le 4 août et spécialiste du 200m, distance sur laquelle il a déjà couru en 19''31, 4e chrono de l'histoire. Déterminé à obtenir l'or sur toutes les courses possibles dans ce Jeux de Paris, Lyles avait la cote auprès des bookmakers.
Tebogo, pour la gloire du Botswana et de l'Afrique
Au départ de cette finale, une fusée de couleur bleu ciel s'est élancée. Letsile Tebogo a excellement commencé son 200m, au point d'apparaître en tête à la sortie du virage. La menace Lyles était encore présente. L'Américain construit nombre de ses succès sur sa capacité à maintenir une vitesse et une cadence élevées dans la deuxième moitié de ses courses.
Mais jamais le diamant du Botswana ne fut repris. Dans un Stade de France abasourdi par le spectacle qui se jouait sous ses yeux, Tebogo a gardé le rythme, nettement en avance sur ses premiers poursuivants. Et c'est en se frappant le coeur avec fierté qu'il a franchi la ligne d'arrivée en 19''46, nouveau record d'Afrique. Kenneth Bednarek l'a suivi en 19''62. Et Noah Lyles ne prend que le bronze, comme à Tokyo en 2021, avec un temps de 19''70. Son défi d'enlever quatre médailles d'or à Paris est manqué.
Letsile Tebogo entre dans l'histoire de l'athlétisme et du Botswana. Jamais un sprinteur africain n'avait été sacré champion olympique sur 100m ou 200m. Et le voilà seul médaillé d'or de son pays, après l'argent de Nijel Amos sur 800m en 2012 et le bronze du relais 4x400m en 2021.
Rfi