Que ce serait-il passé si Adrien Rabiot ou N'Golo Kanté lui avait glissé le ballon avec un peu plus d'application face aux Pays-Bas (1-1) ? Antoine Griezmann termine l'Euro sans but, sans passe décisive, sans essence, sans trace, sans rien. C'est à peine croyable pour celui qui fut, selon les mots d'Adrien Rabiot, "le meilleur joueur de la dernière Coupe du monde". Sans aller jusque-là, personne ne niera que le Madrilène est le Bleu le plus important depuis 10 ans. Le voir terminer un tournoi loin du onze de départ dit à la fois quelque chose de son niveau mais aussi du désarroi dans lequel a été plongée sa sélection depuis trois semaines.
Comment faire sans lui ? Elle n'y est pas arrivée. Comment expliquer son tournoi raté ? La saison l'a épuisé, sans doute. Mais après tout, face aux Pays-Bas, il semblait encore en mesure de répondre au rythme d'un match de haut niveau. Didier Deschamps a aussi une part de responsabilité. Parce qu'il n'a pas voulu toucher à son milieu Rabiiot - Tchouaméni - Kanté et a tout fait pour mettre Mbappé dans un confort absolu, son vice-capitaine a, comme d'habitude, servi de variable d'ajustement. Un coup dans l'axe en soutien, en coup en second attaquant, un coup à droite et jamais vraiment dans ses baskets.
GRIEZMANN A LAISSÉ SON ÉNERGIE ET SON ENVIE À DORTMUND
"Mon bilan personnel ? J'ai mal commencé, je me sentais de mieux en mieux et j'ai fini sur le banc...", a-t-il expliqué après l'élimination face à l'Espagne. Ses performances n'ont jamais justifié que le sélectionneur bâtisse autour de sa personne, mais celles de Mbappé non plus après tout. Tout semble s'être brisé face à la Pologne quand Deschamps a choisi de reconduire son équipe type en y ôtant Griezmann. "Pensez ce que vous voulez, ce n’est pas un problème, c’est un choix. Marcus (ndlr : Thuram) a soufflé aussi, ça peut arriver à d’autres", s'était maladroitement défendu DD qui mettait alors sur un même plan un attaquant à 24 sélections et un des plus grands joueurs de l'histoire de la sélection.
C'est comme si Griezmann avait laissé son énergie, sa personnalité et son envie sur ce banc de Dortmund le 25 juin dernier. Sa demi-heure ce jour-là fut l'une de ses plus mauvaises en dix ans de sélection. Il n'a jamais rattrapé le coup face aux Belges, aux Portugais et aux Espagnols. Comme anesthésié par ce spectaculaire déclassement quand d'autres continuaient d'avoir la confiance de Deschamps. Au fond, il a raté sa compétition mais l'équipe de France n'a jamais été meilleure sans lui.
Quelque chose s'est sans doute cassé et il ne faut jamais oublié que Griezmann est un sentimental qui se laisse peut-être trop facilement, pour un joueur de ce niveau, envahir voire submerger par ses sentiments. "J'ai essayé de tout donner, dans différentes positions aussi, il fallait s'adapter, a-t-il continué. Le banc ? C'est comme ça. C'est la vie du footballeur. D'autres n'ont pas joué une minute, ce n'est pas moi qui vais me plaindre."
L'aventure ne s'achèvera pas ainsi. La Coupe du monde 2026 reste un objectif : "Ca sera au coach de décider, moi j'ai toujours envie", a-t-il prévenu chez nos confrères de la Chaîne L'Equipe. Après tout, il était déjà passé à côté de son Euro 2021 où, dans l'ombre de Karim Benzema, il s'était perdu dans un nouveau rôle qui ne lui allait pas. Un an plus tard, il rayonnait au Qatar. C'est encore beaucoup trop tôt pour enterrer Griezmann.
Comment faire sans lui ? Elle n'y est pas arrivée. Comment expliquer son tournoi raté ? La saison l'a épuisé, sans doute. Mais après tout, face aux Pays-Bas, il semblait encore en mesure de répondre au rythme d'un match de haut niveau. Didier Deschamps a aussi une part de responsabilité. Parce qu'il n'a pas voulu toucher à son milieu Rabiiot - Tchouaméni - Kanté et a tout fait pour mettre Mbappé dans un confort absolu, son vice-capitaine a, comme d'habitude, servi de variable d'ajustement. Un coup dans l'axe en soutien, en coup en second attaquant, un coup à droite et jamais vraiment dans ses baskets.
GRIEZMANN A LAISSÉ SON ÉNERGIE ET SON ENVIE À DORTMUND
"Mon bilan personnel ? J'ai mal commencé, je me sentais de mieux en mieux et j'ai fini sur le banc...", a-t-il expliqué après l'élimination face à l'Espagne. Ses performances n'ont jamais justifié que le sélectionneur bâtisse autour de sa personne, mais celles de Mbappé non plus après tout. Tout semble s'être brisé face à la Pologne quand Deschamps a choisi de reconduire son équipe type en y ôtant Griezmann. "Pensez ce que vous voulez, ce n’est pas un problème, c’est un choix. Marcus (ndlr : Thuram) a soufflé aussi, ça peut arriver à d’autres", s'était maladroitement défendu DD qui mettait alors sur un même plan un attaquant à 24 sélections et un des plus grands joueurs de l'histoire de la sélection.
C'est comme si Griezmann avait laissé son énergie, sa personnalité et son envie sur ce banc de Dortmund le 25 juin dernier. Sa demi-heure ce jour-là fut l'une de ses plus mauvaises en dix ans de sélection. Il n'a jamais rattrapé le coup face aux Belges, aux Portugais et aux Espagnols. Comme anesthésié par ce spectaculaire déclassement quand d'autres continuaient d'avoir la confiance de Deschamps. Au fond, il a raté sa compétition mais l'équipe de France n'a jamais été meilleure sans lui.
Quelque chose s'est sans doute cassé et il ne faut jamais oublié que Griezmann est un sentimental qui se laisse peut-être trop facilement, pour un joueur de ce niveau, envahir voire submerger par ses sentiments. "J'ai essayé de tout donner, dans différentes positions aussi, il fallait s'adapter, a-t-il continué. Le banc ? C'est comme ça. C'est la vie du footballeur. D'autres n'ont pas joué une minute, ce n'est pas moi qui vais me plaindre."
L'aventure ne s'achèvera pas ainsi. La Coupe du monde 2026 reste un objectif : "Ca sera au coach de décider, moi j'ai toujours envie", a-t-il prévenu chez nos confrères de la Chaîne L'Equipe. Après tout, il était déjà passé à côté de son Euro 2021 où, dans l'ombre de Karim Benzema, il s'était perdu dans un nouveau rôle qui ne lui allait pas. Un an plus tard, il rayonnait au Qatar. C'est encore beaucoup trop tôt pour enterrer Griezmann.