La liste des sévices est dispersée dans plusieurs rapports, mais elle est tellement longue que Pramila Patten a sonné l’alarme lundi. À New York, la représentante spéciale de l’ONU sur les violences sexuelles dans les conflits a pointé du doigt la détérioration des conditions de détention des hommes, femmes et enfants palestiniens sous le régime israélien en détention. Cela depuis les attentats du 7 octobre.
Elle estime que la situation s’apparente à de la « torture sexualisée ». Les fouilles à nu humiliantes seraient répétées, des coups et des électrocutions sur les organes génitaux et l’anus ont été rapportés par les prisonniers libérés, des soldats toucheraient certaines prisonnières de manière inappropriée, et les détenus seraient filmés nus dans des positions humiliantes. Des sévices qui rappellent les scandales d’Abou Ghraïb en Irak ou de Guantanamo, qui avaient placé les soldats américains au cœur de polémiques il y a 20 ans.
En juillet, un détenu palestinien avait été hospitalisé à la suite d'un viol, et la police israélienne a promis une enquête. Mais l’ONU s’inquiète des interférences politiques sur les processus judiciaires en cours. Elle réclame par ailleurs un soutien médical et psychologique nécessaire pour entamer le processus de guérison des prisonniers violentés. Les ONG n’ont pourtant plus le droit de rendre visite aux prisonniers palestiniens depuis le 7 octobre et ne reçoivent plus aucune information du gouvernement israélien.
Rfi
Elle estime que la situation s’apparente à de la « torture sexualisée ». Les fouilles à nu humiliantes seraient répétées, des coups et des électrocutions sur les organes génitaux et l’anus ont été rapportés par les prisonniers libérés, des soldats toucheraient certaines prisonnières de manière inappropriée, et les détenus seraient filmés nus dans des positions humiliantes. Des sévices qui rappellent les scandales d’Abou Ghraïb en Irak ou de Guantanamo, qui avaient placé les soldats américains au cœur de polémiques il y a 20 ans.
En juillet, un détenu palestinien avait été hospitalisé à la suite d'un viol, et la police israélienne a promis une enquête. Mais l’ONU s’inquiète des interférences politiques sur les processus judiciaires en cours. Elle réclame par ailleurs un soutien médical et psychologique nécessaire pour entamer le processus de guérison des prisonniers violentés. Les ONG n’ont pourtant plus le droit de rendre visite aux prisonniers palestiniens depuis le 7 octobre et ne reçoivent plus aucune information du gouvernement israélien.
Rfi