Le ministre de la Justice, Ismaïla Madior Fall, répond aux critiques du Médiateur de la République qui dénonçait le manque de considération des habitants du Fouta de la part des autorités. Le ministre estime que le médiateur de la République Me Alioune Badara Cissé, « n’a pas bien compris sa mission » tout en citant les noms de ses prédécesseurs qui, selon lui, ont exercé la fonction « dans sa tradition de réserve et d’efficacité ».
« C’est une attitude incompréhensible qui fait désordre dans un pays marqué par le dialogue harmonieux entre institutions et par la réserve que s’imposent les femmes et les hommes qui sont à la tête des institutions. Ousmane Camara a été le premier médiateur. Il a été compétent, efficace et discret dans son office […] Ceux qui ont exercé la fonction jusque-là ont bien compris l’esprit de la mission et sont restés dans le périmètre républicain de leur attributions qu’ils ont exercées en intelligence et en harmonie avec le président de la République », a souligné le ministre de la Justice dans un entretien accordé au quotidien « Le Soleil ».
« L’actuel médiateur est le cinquième et le premier qui semble ne pas bien comprendre sa mission ou veut jouir des avantages sans accepter les servitudes. Une explication du texte et des usages qui régissent la fonction s’impose apparemment pour arrêter cette dérive dans la tradition républicaine du Sénégal », a-t-il renchéri.
« C’est une attitude incompréhensible qui fait désordre dans un pays marqué par le dialogue harmonieux entre institutions et par la réserve que s’imposent les femmes et les hommes qui sont à la tête des institutions. Ousmane Camara a été le premier médiateur. Il a été compétent, efficace et discret dans son office […] Ceux qui ont exercé la fonction jusque-là ont bien compris l’esprit de la mission et sont restés dans le périmètre républicain de leur attributions qu’ils ont exercées en intelligence et en harmonie avec le président de la République », a souligné le ministre de la Justice dans un entretien accordé au quotidien « Le Soleil ».
« L’actuel médiateur est le cinquième et le premier qui semble ne pas bien comprendre sa mission ou veut jouir des avantages sans accepter les servitudes. Une explication du texte et des usages qui régissent la fonction s’impose apparemment pour arrêter cette dérive dans la tradition républicaine du Sénégal », a-t-il renchéri.