S'exprimant pour la première fois depuis le début de la contestation, le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, a accusé mardi les "ennemis" de la République islamique de s'être unis pour porter atteinte au régime. "Dans les événements de ces derniers jours, les ennemis se sont unis en utilisant leurs moyens, l'argent, des armes, la politique et leurs services de sécurité pour créer des problèmes au régime islamique" d'Iran, a affirmé Ali Khamenei.
Peu après, le président américain Donald Trump a de nouveau jeté de l'huile sur le feu via un tweet s'en prenant une nouvelle fois au régime : "Les Iraniens agissent enfin contre le régime iranien brutal et corrompu", a-t-il lancé dans un message matinal. "Le peuple a peu de nourriture, une forte inflation et pas de droits de l'Homme", a-t-il ajouté.Un policier et un Gardien de la révolution tués "Deux cent personnes ont été arrêtées samedi, 150 dimanche et environ 100 lundi", a déclaré mardi le sous-préfet de Téhéran, Ali-Asghar Nasserbakht, à l'agence Ilna, proche des réformateurs dont est issu le président Hassan Rohani. Selon la télévision d'État, six manifestaUn membre des Gardiens de la révolution, l'armée d'élite du régime, a par ailleurs été tué et un autre blessé par des tirs de fusil de chasse à Kahriz Sang. Les autorités avaient en outre déjà fait état lundi soir de la mort d'un policier, tué par des tirs d'une arme de chasse à Najafabad. Une centaine de personnes ont par ailleurs été arrêtées lundi soir dans la province d'Ispahan, toujours selon la télévision d'Etat. Au total, 21 personnes ont été tuées depuis le début des manifestations contre les difficultés économiques et le pouvoir, qui ont débuté jeudi à Machhad, deuxième ville du pays (nord-est).nts sont morts dans des affrontements avec les forces de l'ordre alors qu'ils tentaient de prendre d'assaut un poste de police à Qahderijan. Un enfant de 11 ans a été tué et son père blessé par des tirs de manifestants à Khomeinyshahr alors qu'ils passaient près d'un rassemblement.