Le patron de Telegram, dont la garde à vue en France a été prolongée jusqu'à mercredi 28 août, est entendu pour douze infractions relevant de la criminalité organisée, a précisé le parquet de Paris, lundi 26 août. La justice reproche à Pavel Dourov de ne pas agir contre les utilisations délictuelles de sa messagerie par ses abonnés, notamment par une absence de modération et de collaboration avec les enquêteurs.
Sont visés, entre autres, l'administration d'une plateforme en ligne pour permettre une transaction illicite en bande organisée, le refus de communiquer les informations nécessaires aux interceptions autorisées par la loi, la complicité de délits et de crimes qui s'organisent sur la plateforme (trafic de stupéfiants, pédopornographie, escroquerie et blanchiment en bande organisée) et la fourniture de prestations de cryptologie visant à assurer des fonctions de confidentialité sans déclaration conforme.
Sont visés, entre autres, l'administration d'une plateforme en ligne pour permettre une transaction illicite en bande organisée, le refus de communiquer les informations nécessaires aux interceptions autorisées par la loi, la complicité de délits et de crimes qui s'organisent sur la plateforme (trafic de stupéfiants, pédopornographie, escroquerie et blanchiment en bande organisée) et la fourniture de prestations de cryptologie visant à assurer des fonctions de confidentialité sans déclaration conforme.