Mbaye Ndiaye est désertique. Il dit des énormités. Moustapha Cissé Lô, quant à lui, brute et brutal, fait sortir de sa bouche ce que fomente son esprit. Sans détour, ils dévoilent l’agenda occulte de Macky Sall. Ils sont les seules personnalités du régime à agréer que la traque de gens de l’opposition est politique.
« On fera tout pour détruire l’opposition », dit Cissé Lô. « Macky Sall combat quiconque le combat », ajoute Mbaye Ndiaye. Le député CEDEAO et le Ministre d’apparence dénudent ainsi le mensonge des Mackysards qui jurent que ces affaires, et notamment l’affaire Khalifa Sall, ne sont pas politiques.
L’aveu de Cissé Lô et la sortie de l’éphémère Ministre de l’Intérieur révèlent les forfaitures du régime. Flairant l’érosion de sa légitimité et l’émergence de forces politiques menaçantes, le Macky use d’armes non conventionnelles pour écrouer et écrouler. Mais le respect des règles du jeu impose une stratégie de lutte exclusivement politique car une instrumentalisation de l’Etat et de la Justice dans un règlement de comptes politique est une lâcheté.
Une démocratie sans règles du jeu
Le jeu politique sénégalais est une comédie de boulevard. Une personne de valeur ne peut y évoluer commodément. Personne n’y respecte les règles. Les acteurs ne sont que des vautours et des boulimiques. Ils valsent d’un régime à un autre sur fond de trahison et de facétie. L’Alternance en 2000 avec Wade a consacré cette fausseté politique avec l’adoubement des vomissures du PS. Et avec cet homme, l’argent public a été pillé. Macky Sall qui prône la gouvernance vertueuse, s’est amplement enrichi avec ce régime. Le destin a fait de lui l’auteur central de la 2ème Alternance. Mais il a changé et n’a rien changé. La continuité de l’Etat n’est pas la prolongation des forfaitures et des bêtises politiques. Déjà, à mi-parcours, le souci d’un second mandat amène Macky à violer les règles du jeu comme les leaders de l’opposition aussi avec leurs contradictions qui rendent impossible toute unification de leurs force. De l’opposition et plus même du pouvoir, l’Art du Mensonge politique triomphe.
L’Art du Mensonge politique
La politique est devenue une sphère de mensonges et de faussetés. Le pouvoir vers lequel tous veulent atterrir est un trésor monétaire. Les cambrioleurs des finances publiques, après avoir pillé sous Wade, ont décampé vers Macky. Les frustrés de Benno Bokk Yakaar ont rejoint l’opposition. Et les privilégiés du hasard sont tous des Hann qui subtilisent l’argent public. Des coudes sont mis sur le COUD. Celui qui est inquiété est Khalifa Sall. Il est de l’opposition et Macky fait tout « pour détruire l’opposition ». Cissé Lô l’a dit.
John Arbuthnot a expliqué en 1733 l’Art du Mensonge politique. Le Macky y excelle. Il œuvre en faisant croire aux citoyens l’existence de faussetés afin de leur faire adhérer à sa cause. En conséquence, il y a dans ces affaires politico-judiciaires une Société de Menteurs qui vise à rationaliser la production électorale du mensonge politique. Mais c’est toute la classe politique actuelle qui est un silo de Menteurs. Dans les attaques et répliques, on constate qu’avec les politiciens, du pouvoir comme de l’opposition, le moyen le plus efficace pour détruire un mensonge politique est de lui opposer un autre mensonge politique. Et c’est dans le projet de destruction de l’opposition que ce Mensonge politique brille.
« Détruire l’opposition » : les conséquences
Les marabouts ne sont plus « des citoyens ordinaires » car Macky cherche leur adoubement. Ils doivent donc lui prodiguer des conseils. Le Pouvoir ne devrait point alimenter en lui une injustice. L’injustice est une déviation du chemin de l’équité, de l’impartialité et de la vérité. « Allah n’aime point les injustes », dit le Coran (42 :40) et « il n’y a de peine que contre ceux qui lèsent les gens et commettent des abus, contrairement au droit, sur terre », précise le Livre-Saint (42 :42). Mais les marabouts, nouveaux amis de Macky, ne le lui disent pas. Et naturellement, il semble se prendre comme la personne qui répond la question de la vie et de la mort de chacun et de tous parce qu’il a le Pouvoir et l’Avoir.
L’opposition est sa cible. En démocratie, il en a le droit. Mais vouloir la détruire par des actes injustes, est une forfaiture qui ne pardonne pas. Le discrédit que les citoyens jettent au vitriol sur la Justice en est une conséquence. La disgrâce de Macky Sall et de l’APR que n’endiguent pas les polichinelles humains brandis lors des meetings et tournées économiques, en est une autre. Crescendo, une dynamique unitaire se constitue contre cette imposture par laquelle le Macky fomente un « complot d’Etat » en créant des problèmes et des crises destinés à ne jamais être réglés.
Le Piroguier
« On fera tout pour détruire l’opposition », dit Cissé Lô. « Macky Sall combat quiconque le combat », ajoute Mbaye Ndiaye. Le député CEDEAO et le Ministre d’apparence dénudent ainsi le mensonge des Mackysards qui jurent que ces affaires, et notamment l’affaire Khalifa Sall, ne sont pas politiques.
L’aveu de Cissé Lô et la sortie de l’éphémère Ministre de l’Intérieur révèlent les forfaitures du régime. Flairant l’érosion de sa légitimité et l’émergence de forces politiques menaçantes, le Macky use d’armes non conventionnelles pour écrouer et écrouler. Mais le respect des règles du jeu impose une stratégie de lutte exclusivement politique car une instrumentalisation de l’Etat et de la Justice dans un règlement de comptes politique est une lâcheté.
Une démocratie sans règles du jeu
Le jeu politique sénégalais est une comédie de boulevard. Une personne de valeur ne peut y évoluer commodément. Personne n’y respecte les règles. Les acteurs ne sont que des vautours et des boulimiques. Ils valsent d’un régime à un autre sur fond de trahison et de facétie. L’Alternance en 2000 avec Wade a consacré cette fausseté politique avec l’adoubement des vomissures du PS. Et avec cet homme, l’argent public a été pillé. Macky Sall qui prône la gouvernance vertueuse, s’est amplement enrichi avec ce régime. Le destin a fait de lui l’auteur central de la 2ème Alternance. Mais il a changé et n’a rien changé. La continuité de l’Etat n’est pas la prolongation des forfaitures et des bêtises politiques. Déjà, à mi-parcours, le souci d’un second mandat amène Macky à violer les règles du jeu comme les leaders de l’opposition aussi avec leurs contradictions qui rendent impossible toute unification de leurs force. De l’opposition et plus même du pouvoir, l’Art du Mensonge politique triomphe.
L’Art du Mensonge politique
La politique est devenue une sphère de mensonges et de faussetés. Le pouvoir vers lequel tous veulent atterrir est un trésor monétaire. Les cambrioleurs des finances publiques, après avoir pillé sous Wade, ont décampé vers Macky. Les frustrés de Benno Bokk Yakaar ont rejoint l’opposition. Et les privilégiés du hasard sont tous des Hann qui subtilisent l’argent public. Des coudes sont mis sur le COUD. Celui qui est inquiété est Khalifa Sall. Il est de l’opposition et Macky fait tout « pour détruire l’opposition ». Cissé Lô l’a dit.
John Arbuthnot a expliqué en 1733 l’Art du Mensonge politique. Le Macky y excelle. Il œuvre en faisant croire aux citoyens l’existence de faussetés afin de leur faire adhérer à sa cause. En conséquence, il y a dans ces affaires politico-judiciaires une Société de Menteurs qui vise à rationaliser la production électorale du mensonge politique. Mais c’est toute la classe politique actuelle qui est un silo de Menteurs. Dans les attaques et répliques, on constate qu’avec les politiciens, du pouvoir comme de l’opposition, le moyen le plus efficace pour détruire un mensonge politique est de lui opposer un autre mensonge politique. Et c’est dans le projet de destruction de l’opposition que ce Mensonge politique brille.
« Détruire l’opposition » : les conséquences
Les marabouts ne sont plus « des citoyens ordinaires » car Macky cherche leur adoubement. Ils doivent donc lui prodiguer des conseils. Le Pouvoir ne devrait point alimenter en lui une injustice. L’injustice est une déviation du chemin de l’équité, de l’impartialité et de la vérité. « Allah n’aime point les injustes », dit le Coran (42 :40) et « il n’y a de peine que contre ceux qui lèsent les gens et commettent des abus, contrairement au droit, sur terre », précise le Livre-Saint (42 :42). Mais les marabouts, nouveaux amis de Macky, ne le lui disent pas. Et naturellement, il semble se prendre comme la personne qui répond la question de la vie et de la mort de chacun et de tous parce qu’il a le Pouvoir et l’Avoir.
L’opposition est sa cible. En démocratie, il en a le droit. Mais vouloir la détruire par des actes injustes, est une forfaiture qui ne pardonne pas. Le discrédit que les citoyens jettent au vitriol sur la Justice en est une conséquence. La disgrâce de Macky Sall et de l’APR que n’endiguent pas les polichinelles humains brandis lors des meetings et tournées économiques, en est une autre. Crescendo, une dynamique unitaire se constitue contre cette imposture par laquelle le Macky fomente un « complot d’Etat » en créant des problèmes et des crises destinés à ne jamais être réglés.
Le Piroguier