Ce qui était prévisible déjà depuis le dernier mois de Décembre de l'An 2020 est arrivé !
Le chef de l'Etat, Macky Sall, a annoncé, contre toute attente, l'instauration de l'état d'urgence assorti de couvre-feu. Une telle mesure aura fortement déçu une grande partie de nos concitoyens, d’autant qu’elle est intervenue dans un contexte économique désastreux.
Le monde entier vit, du moins vivote de retombées économiques les pires depuis la Grand Dépression de 1929. En somme, ce monde futile et périssable est confronté à un crise à nulle autre pareille.
Etat d'urgence assorti de couvre feu était-il possible de faire autrement ?
Au vu des résultats atteints dans la lutte contre le Coronavirus, remarquables dans l’absolu mais insuffisants pour déclarer la fin de l’épidémie ou, du moins, sa baisse dans des proportions acceptables, les pouvoirs publics n’avaient certainement pas d’autre choix. "Le Président n'avait pas, du tout alors le choix. Je vous dis, il a décrété l'état d'urgence et le couvre-feu bon gré mal gré" fait savoir une source de dakarposte au parfum de ce qui se trame dans les plus hautes sphères de l'Etat.
Cette "décision impopulaire" à l'actif du Président Macky Sall, puise sa justification dans la volonté officielle de préserver avant toute chose la santé des Sénégalais et des Sénégalaises; ce que nombreux, particulièrement les jeunes malheureusement, ne comprennent toujours pas !
On sait que depuis quelques temps déjà, les dispositions préventives ordonnées par les autorités ont été souvent bafouées, violées, notamment dans des quartiers populaires défavorisés où les conditions de logement et la promiscuité rendent très difficiles le respect des normes de distanciation sociale, auxquelles il faut parfois ajouter l’insouciance de la jeunesse ou le manque de conscience de certains.
Il est clair qu’un sentiment de ras-le-bol étreint des millions de personnes dans notre pays, et c’est donc sur les raisons premières de l'état d'urgence assorti du couvre-feu que les autorités doivent communiquer, expliquer, convaincre, en sus des mesures de contrôle renforcées.
Notre pays, qui a réussi à contenir de façon exemplaire la propagation du virus, salué un peu partout dans le monde pour sa politique sanitaire, ne peut se permettre une relance massive des infections, une seconde vague dévastatrice alors que la première n’est même pas éteinte.
Lorsque l’on est en charge de responsabilités publiques, il faut savoir être impopulaire quand c’est l’intérêt supérieur du pays et de notre peuple qui est en cause. Macky Sall, qui a blanchi sous le harnais, n'est pas sans le savoir.
Certes, on comprend les raisons des jeunes, opérateurs économiques, des PME, des commerçants, entre autres "goorgoorlous" qui ont énormément souffert de cette tenace pandémie mais aussi et surtout de ce qu'il est convenu d'appeler "la saison 1 du couvre-feu".
On sait déjà que la crise économique et sociale qui a rejoint la crise sanitaire a causé d’énormes dégâts, parfois même irrémédiables.
La nécessité d’une reprise pour certaines entreprises tenues de fermer est absolument nécessaire, mais certainement pas dans n’importe quelles conditions…
Acceptons, de bonne ou mauvaise grâce, cette nouvelle épreuve et mobilisons-nous pour élever la prise de conscience de nos concitoyens afin que sous peu cette mesure impopulaire soit enfin levé sur Dakar et Thiès.
Le chef de l'Etat, Macky Sall, a annoncé, contre toute attente, l'instauration de l'état d'urgence assorti de couvre-feu. Une telle mesure aura fortement déçu une grande partie de nos concitoyens, d’autant qu’elle est intervenue dans un contexte économique désastreux.
Le monde entier vit, du moins vivote de retombées économiques les pires depuis la Grand Dépression de 1929. En somme, ce monde futile et périssable est confronté à un crise à nulle autre pareille.
Etat d'urgence assorti de couvre feu était-il possible de faire autrement ?
Au vu des résultats atteints dans la lutte contre le Coronavirus, remarquables dans l’absolu mais insuffisants pour déclarer la fin de l’épidémie ou, du moins, sa baisse dans des proportions acceptables, les pouvoirs publics n’avaient certainement pas d’autre choix. "Le Président n'avait pas, du tout alors le choix. Je vous dis, il a décrété l'état d'urgence et le couvre-feu bon gré mal gré" fait savoir une source de dakarposte au parfum de ce qui se trame dans les plus hautes sphères de l'Etat.
Cette "décision impopulaire" à l'actif du Président Macky Sall, puise sa justification dans la volonté officielle de préserver avant toute chose la santé des Sénégalais et des Sénégalaises; ce que nombreux, particulièrement les jeunes malheureusement, ne comprennent toujours pas !
On sait que depuis quelques temps déjà, les dispositions préventives ordonnées par les autorités ont été souvent bafouées, violées, notamment dans des quartiers populaires défavorisés où les conditions de logement et la promiscuité rendent très difficiles le respect des normes de distanciation sociale, auxquelles il faut parfois ajouter l’insouciance de la jeunesse ou le manque de conscience de certains.
Il est clair qu’un sentiment de ras-le-bol étreint des millions de personnes dans notre pays, et c’est donc sur les raisons premières de l'état d'urgence assorti du couvre-feu que les autorités doivent communiquer, expliquer, convaincre, en sus des mesures de contrôle renforcées.
Notre pays, qui a réussi à contenir de façon exemplaire la propagation du virus, salué un peu partout dans le monde pour sa politique sanitaire, ne peut se permettre une relance massive des infections, une seconde vague dévastatrice alors que la première n’est même pas éteinte.
Lorsque l’on est en charge de responsabilités publiques, il faut savoir être impopulaire quand c’est l’intérêt supérieur du pays et de notre peuple qui est en cause. Macky Sall, qui a blanchi sous le harnais, n'est pas sans le savoir.
Certes, on comprend les raisons des jeunes, opérateurs économiques, des PME, des commerçants, entre autres "goorgoorlous" qui ont énormément souffert de cette tenace pandémie mais aussi et surtout de ce qu'il est convenu d'appeler "la saison 1 du couvre-feu".
On sait déjà que la crise économique et sociale qui a rejoint la crise sanitaire a causé d’énormes dégâts, parfois même irrémédiables.
La nécessité d’une reprise pour certaines entreprises tenues de fermer est absolument nécessaire, mais certainement pas dans n’importe quelles conditions…
Acceptons, de bonne ou mauvaise grâce, cette nouvelle épreuve et mobilisons-nous pour élever la prise de conscience de nos concitoyens afin que sous peu cette mesure impopulaire soit enfin levé sur Dakar et Thiès.