Le dernier bilan des inondations dévastatrices en Espagne est particulièrement tragique. Au moins 95 personnes ont perdu la vie dans le sud-est du pays dans la nuit de mardi à mercredi, alors que l’inspection par les sauveteurs des zones habitées s’est achevée dans la soirée de mercredi.
Le dernier bilan provisoire fait état de 92 morts dans la seule région de Valence, la plus durement frappée. Deux autres décès ont été enregistrés dans la région voisine de Castille-La Manche, et un troisième en Andalousie.
Dans le Sud-Est du pays, des dizaines de carcasses de voitures jonchent les rues. Les habitants tentent de nettoyer comme ils peuvent les dégâts causés par la boue dans leur logement.
"Nous n'avons ni nourriture ni produits de première nécessité. Nous avons de l'électricité pour l'instant, mais nous n'avons pas d'eau potable" se désole un habitant d'un village proche de Valence.
"Toute la journée, nous n'avons pratiquement pas mangé, depuis 3h30 du matin, nous avons nettoyé" ajoute sa voisine.
Plusieurs bâtiments ont été emportés par les coulées de boue, et de nombreuses cultures détruites. "On peut le sauver. Je pense qu’on peut le sauver, mais on n’en est pas sûr, car il nous reste beaucoup de travail à faire, il faut enlever toute la terre et attendre que l’eau s’en aille. Et on verra bien ce que ça donne" affirme un agriculteur.
Les équipes de football de Madrid et de Barcelone ont observé une minute de silence avant leurs séances d’entraînement ce mercredi. Le gouvernement espagnol a décrété trois jours de deuil à partir de jeudi.
La côte méditerranéenne espagnole subit régulièrement, en automne, le phénomène dit de la "gota fria" (la "goutte froide"), une dépression isolée en haute altitude qui provoque des pluies soudaines et extrêmement violentes, parfois pendant plusieurs jours. Les scientifiques avertissent depuis plusieurs années que les phénomènes météorologiques extrêmes sont à la fois de plus en plus fréquents, de plus en plus longs et de plus en plus intenses en raison du changement climatique.
Le dernier bilan provisoire fait état de 92 morts dans la seule région de Valence, la plus durement frappée. Deux autres décès ont été enregistrés dans la région voisine de Castille-La Manche, et un troisième en Andalousie.
Dans le Sud-Est du pays, des dizaines de carcasses de voitures jonchent les rues. Les habitants tentent de nettoyer comme ils peuvent les dégâts causés par la boue dans leur logement.
"Nous n'avons ni nourriture ni produits de première nécessité. Nous avons de l'électricité pour l'instant, mais nous n'avons pas d'eau potable" se désole un habitant d'un village proche de Valence.
"Toute la journée, nous n'avons pratiquement pas mangé, depuis 3h30 du matin, nous avons nettoyé" ajoute sa voisine.
Plusieurs bâtiments ont été emportés par les coulées de boue, et de nombreuses cultures détruites. "On peut le sauver. Je pense qu’on peut le sauver, mais on n’en est pas sûr, car il nous reste beaucoup de travail à faire, il faut enlever toute la terre et attendre que l’eau s’en aille. Et on verra bien ce que ça donne" affirme un agriculteur.
Les équipes de football de Madrid et de Barcelone ont observé une minute de silence avant leurs séances d’entraînement ce mercredi. Le gouvernement espagnol a décrété trois jours de deuil à partir de jeudi.
La côte méditerranéenne espagnole subit régulièrement, en automne, le phénomène dit de la "gota fria" (la "goutte froide"), une dépression isolée en haute altitude qui provoque des pluies soudaines et extrêmement violentes, parfois pendant plusieurs jours. Les scientifiques avertissent depuis plusieurs années que les phénomènes météorologiques extrêmes sont à la fois de plus en plus fréquents, de plus en plus longs et de plus en plus intenses en raison du changement climatique.