L’Assemblée nationale a ratifié mercredi la liste des 11 membres de la commission had hoc chargée d’instruire le dossier relatif à la levée de l’immunité parlementaire d’Ousmane Sonko, réclamée par le Parquet de Dakar, suite à une plainte portée contre le député de Pastef pour « viols et menaces de morts ».
Mais, la plénière, qui s’est tenue à huis clos, du fait de la Covid-19, a été mouvementée. En effet, les députés membres de l’opposition et des non-inscrits ont boycotté la séance plénière. « Nous avons quitté la salle. Nous avons boudé », a déclaré le président du groupe parlementaire « Liberté et démocratie », Cheikh Abdou Mbacké Bara Dolly. Il indique qu’ils ont voulu faire un rappel au Règlement intérieur mais le président Moustapha Niasse a refusé de leur donner la parole. « Le bureau a violé les textes. Car l’article 17 dit que pour mettre en place une commission ad hoc, le sujet doit être bien déterminé. Alors qu’ici, le procureur a visé X dans son réquisitoire », a ajouté le député libéral.
Sa collègue Aida Mbodj, choisie pour assurer la défense du député Ousmane Sonko abonde dans le même sens. « Notre collègue ne s’appelle pas X, mais ils ont introduit des charges contre Ousmane Sonko. C’est pourquoi les députés de l’opposition ont pris leur responsabilité de sortir de la salle », a-t-elle déclaré.
Député de la majorité, Abdoulaye Wilane a, pour sa part, confié à la rédaction de Leseoleil.sn qu’il n’y a pas eu de boycott parce que toutes les sensibilités ont choisi leurs membres dans cette commission. « Ces gens-là (députés de l’opposition) ont même changé un nom et, aujourd’hui, ils disent qu’ils ont boycotté. C’est de l’auto-amusement », a-t-il notamment fait savoir.
Cette commission est composée de Bounama Sall, Demba Babaël Sow, Papa Biram Touré, Adji Diarra Mergane, Mously Diakhaté, Mamadou Oury Baïlo Diallo, Dieh Mandiaye Ba et Aymérou Gningue pour le compte de la majorité. Y figurent aussi Cheikh Barra Doly et Moustapha Guirrassy (Liberté et Démocratie) et Cheikh Bamba Dièye (Non inscrits).
En vertu du Règlement intérieur, le député peut choisir, comme défenseur, un de ses collègues. Et lors des débats ouverts en séance plénière, « peuvent seuls prendre la parole, le Président, le Rapporteur de la Commission, le Gouvernement, le député ou son défenseur et un orateur contre ».
S.G (Le Soleil)
Mais, la plénière, qui s’est tenue à huis clos, du fait de la Covid-19, a été mouvementée. En effet, les députés membres de l’opposition et des non-inscrits ont boycotté la séance plénière. « Nous avons quitté la salle. Nous avons boudé », a déclaré le président du groupe parlementaire « Liberté et démocratie », Cheikh Abdou Mbacké Bara Dolly. Il indique qu’ils ont voulu faire un rappel au Règlement intérieur mais le président Moustapha Niasse a refusé de leur donner la parole. « Le bureau a violé les textes. Car l’article 17 dit que pour mettre en place une commission ad hoc, le sujet doit être bien déterminé. Alors qu’ici, le procureur a visé X dans son réquisitoire », a ajouté le député libéral.
Sa collègue Aida Mbodj, choisie pour assurer la défense du député Ousmane Sonko abonde dans le même sens. « Notre collègue ne s’appelle pas X, mais ils ont introduit des charges contre Ousmane Sonko. C’est pourquoi les députés de l’opposition ont pris leur responsabilité de sortir de la salle », a-t-elle déclaré.
Député de la majorité, Abdoulaye Wilane a, pour sa part, confié à la rédaction de Leseoleil.sn qu’il n’y a pas eu de boycott parce que toutes les sensibilités ont choisi leurs membres dans cette commission. « Ces gens-là (députés de l’opposition) ont même changé un nom et, aujourd’hui, ils disent qu’ils ont boycotté. C’est de l’auto-amusement », a-t-il notamment fait savoir.
Cette commission est composée de Bounama Sall, Demba Babaël Sow, Papa Biram Touré, Adji Diarra Mergane, Mously Diakhaté, Mamadou Oury Baïlo Diallo, Dieh Mandiaye Ba et Aymérou Gningue pour le compte de la majorité. Y figurent aussi Cheikh Barra Doly et Moustapha Guirrassy (Liberté et Démocratie) et Cheikh Bamba Dièye (Non inscrits).
En vertu du Règlement intérieur, le député peut choisir, comme défenseur, un de ses collègues. Et lors des débats ouverts en séance plénière, « peuvent seuls prendre la parole, le Président, le Rapporteur de la Commission, le Gouvernement, le député ou son défenseur et un orateur contre ».
S.G (Le Soleil)