L’humanité a échoué face à ce petit garçon, le visage contre une terre qui l’a rejeté de ses eaux pour le déposer sur une plage turque qu’il espérait quitter.
C’est de nouveau endeuillée que l’humanité se réveille ce jeudi 3 septembre 2015. L’image est forte, bouleversante, insoutenable. Le petit corps inanimé d’un tout jeune garçon, à même le sable, face contre terre. Cette terre qui l’a rejeté de ses eaux, pour le déposer sur le rivage d’une plage turque qu’il espérait quitter. Jusqu’à ce qu’un gendarme local, le visage submergé par l’émotion, ne vienne le cueillir.
Il s’appelle Aylan Kurdi, il avait 3 ans. Sa dernière volonté avant de mourir était de fuir la guerre en Syrie.
Dans la nuit de mardi à mercredi 2 septembre, une embarcation partait de la ville côtière de Bodrum en Turquie pour rejoindre la Grèce et son île de Kos, porte d’entrée de l’Union européenne. À son bord, 12 migrants syriens qui s’apprêtaient alors à effectuer l’un des plus courts trajets maritimes entre la Turquie et l’Europe. Mais la mer les a emportés avant qu’ils n’arrivent à destination.
Ce sont leurs cris de détresse qui ont prévenu les gardes-côtes turcs, qui n’ont pu que repêcher les corps sans vie des syriens. Parmi eux, celui de Aylan Kurdi, 3 ans, et de son frère, Galip, 5 ans.
Konbini
C’est de nouveau endeuillée que l’humanité se réveille ce jeudi 3 septembre 2015. L’image est forte, bouleversante, insoutenable. Le petit corps inanimé d’un tout jeune garçon, à même le sable, face contre terre. Cette terre qui l’a rejeté de ses eaux, pour le déposer sur le rivage d’une plage turque qu’il espérait quitter. Jusqu’à ce qu’un gendarme local, le visage submergé par l’émotion, ne vienne le cueillir.
Il s’appelle Aylan Kurdi, il avait 3 ans. Sa dernière volonté avant de mourir était de fuir la guerre en Syrie.
Dans la nuit de mardi à mercredi 2 septembre, une embarcation partait de la ville côtière de Bodrum en Turquie pour rejoindre la Grèce et son île de Kos, porte d’entrée de l’Union européenne. À son bord, 12 migrants syriens qui s’apprêtaient alors à effectuer l’un des plus courts trajets maritimes entre la Turquie et l’Europe. Mais la mer les a emportés avant qu’ils n’arrivent à destination.
Ce sont leurs cris de détresse qui ont prévenu les gardes-côtes turcs, qui n’ont pu que repêcher les corps sans vie des syriens. Parmi eux, celui de Aylan Kurdi, 3 ans, et de son frère, Galip, 5 ans.
Konbini