Abraham Lincoln, illustre président américain et maître d’œuvre de l’amendement qui a aboli l’esclavage aux Etats-Unis d’Amérique, soutenait fort justement que « l’on peut tromper une partie du peuple tout le temps et tout le peuple une partie du temps, mais on ne peut pas tromper tout le peuple tout le temps ». Idrissa Seck, Premier ministre sénégalais de sinistre mémoire, acteur putatif du coup d’Etat rampant devrait, s’il lui restait encore un brin d’honneur et une once de vertu, méditer ces paroles profondes.
Au rythme où les preuves s’accumulent, les casseroles cachées s’entassent et se font entendre, point besoin d’attendre l’extinction du soleil. C’est ici et maintenant, à la clarté du grand astre levant, au milieu du jour, que se révèle cette autre vérité énoncée par le français Voltaire. Le temps est en effet le meilleur des juges. Plus les jours passent en effet, plus le visage du maire de Thiès se révèle sous ses contours hideux, sa mine flétrie, ses canines élimées par des années de sarcasme et de coups de crocs portés à la main qui l’a nourri. Rien dans ce qui arrive aujourd’hui à Idrissa Seck ne relève du hasard. Ne faut-il pas voir dans cette succession de faits qui se font jour le signe de la main divine ? Dans le Saint Coran on peut lire qu’ « Allah ne dirige pas celui qui est pervers et menteur’ ». Or la perversité et le mensonge, Idrissa Seck en est l’incarnation parfaite.
Sans doute lecteur avisé du « Prince » de Machiavel, M. Seck a fait de la ruse, du reniement, de la tromperie son viatique en politique, capable de changer de navire, de changer de mât et quand il le peut, changer la direction des vents, au point de dérouter les plus fins météorologues de la politique. Le théoricien des brigands autour du butin, tel qu’il définissait ses propres rapports avec Abdoulaye Wade, croyait ainsi duper les Sénégalais pour se voir confier leur destinée. L’indignité politique finit toujours par se savoir.
Drapé du discours de la vertu – souvenez-vous de l’invocation de la métaphore « Goor et ndioublang »– celui qui se prenait pour un prophète et s’annonçait comme le quatrième président du Sénégal a été finalement perdu dans les méandres de sa perfidie.
Les faits sont sacrés et le commentaire est libre.
Les faits
Décidé à combattre le régime d’Abdoulaye WADE en 2007, Ngorsi réussit le coup magique d’enrôler à sa cause de nombreux sénégalais, dont moi-même, à la faveur de son discours politique assaisonné de mystifications religieuses, sacrant Wade le « ahad » et lui se consacrant le « ahmad » qui devait le remplacer. Mais, le masque tomba quand Mara alla retrouver Me WADE au Palais de la République, à la grande surprise des sénégalais, sous le soleil de midi, avant son extinction au moment où le soleil est au zénith, à la surprise de ses alliés et amis, hillarés. Les Sénégalais ont battu leurs paupières, tendu leurs oreilles pour se persuader qu’ils voyaient bien et entendaient celui, quelques moins plus tôt, leur jurait que retrouver Abdoulaye Wade serait « une double abomination politique et morale ».
Après ces retrouvailles, Idrissa Seck déclarait qu’il ne serait jamais contre WADE. Pourtant, il l’a fait à deux, trois reprises, avant un énième reniement. Il est l’homme aux nombreuses vestes, parlant plusieurs langues. N’est-ce pas le même homme qui déclarait qu’il arrêterait de faire de la politique le jour où il perdrait le département de Thiès. Défait dans sa propre « chasse gardée », il rêve encore et encore d’occuper le palais de la République.
Le summum de sa perfidie morale, Idrissa Seck l’atteindra dans son rapport avec l’argent. Trainé en justice dans le cadre de l’affaire dite des « chantiers de Thiès » et accusé d’avoir soustrait de l’argent public au contribuable, Idrissa Seck répondait : «Jusqu’à l’extinction du soleil, aucun centime de détourné ne pourra m’être reproché.» Le même Idrissa Seck avouait à l’émission objection de la radio Sud FM, du 27 octobre 2006, avoir pris de l’argent issu des fonds politiques, gardé « en lieu sûr » et qu’il comptait le restituer aux Sénégalais. Se rendant compte des effets dévastateurs de sa déclaration, il se ravisa quelques jours plus tard. Le mal était déjà fait mais pour le plus grand bien du Sénégal.
Que l’on ne s’y trompe pas, ce qui est en jeu, ce sont bien 74 milliards de francs Cfa ! Voici ce qu’en disait Abdoulaye Bathily : « A l’approche de la présidentielle de 2007, le président Wade avait lancé un dialogue avec les partis de l’Opposition. J’étais parti le rencontrer avec d’autres personnes. C’était lorsqu’il y avait les problèmes des Chantiers de Thiès. Alors j’ai interpelé le président Wade sur cette affaire entre lui et son ancien Premier Ministre Idrissa Sek. Je lui avais dit que cette polémique n’était bonne ni pour lui, ni pour l’image du pays. Il m’a répondu en me disant, il (Idrissa Seck) m’a pris mes 74 milliards. Je lui ai dit Monsieur le président je suis à l’Assemblée nationale mais les fonds politiques que nous avons votés ne font pas 74 milliards. Et il me dit qui vous a dit que ce sont les fonds politiques. C’est lui qui le dit. Mais il y a même des chèques du Koweït».
Oups, Samuel Sarr vient d’en rajouter une couche en accusant Idrissa SECK d’un vol de… 74 milliards de nos francs.
Ne voilà-t-il pas que l’avocat de l’Etat Me Ousmane SEYE vient de révéler que Monsieur Seck s’était engagé à rembourser 21 milliards de FCFA à WADE. La notaire Me Nafissatou DIOP, qui représentait Idrissa SECK dans ce Deal, confirme à la face du monde l’existence de ce que la presse avait appelé « le protocole de Rebeuss ».
Décidément, les faits sont têtus.
Aux accusations de Samuel Sarr, je vais ajouter ces preuves tangibles qu’Idrissa Seck ne saurait nier, et qu’il lui est loisible de tirer au clair par une saisine de la Justice :
SOCIETE GENERALE
Agence Principale Haussmann
- Compte n°3010 000 3729373/1/63
- Compte n° 3010 000 372929/08/19
- Compte n°3010 000 3729 1339/61
Compte n° 3010 000 3729 2808/19
Compte n°30003 03002 000 526 384 84/87
A Me Jean Pape SEYE à qui Idrissa SECK avait promis de rembourser les 21 milliards à WADE, nous lui révélons l’existence de ces comptes suivants s’il veut exécuter l’engagement de Mara.
CBIP PARIS
Agence sise au 22, rue Hamelin- 75016 Paris
Compte n° 1407295000 1 25
Compte n°1407 5387101 03
SUISSE
UNION DES BANQUEQ SUISSES (UBS)
Agence sise 1, place Corvenin – Genève
Compte n° 240 463 828 29F
Agence sise 20, avenue Appia- 1211 GENEVE
Compte n°240 466 812 29 F
CREDIT AGRICOLE SUISSE
Agence sise au 4, Quai Général Gurseil CH 1211 GENEVE-
Compte n°126 7000
DES COMPTES OUVERTS DANS D’AUTRES PAYS
Liban: Beyrouth (Banque Hariri)
Inde: New Delhi
Australie: Sydney
Etats –Unis: New York (compte Trust)
Cote d’ivoire
Afrique du Sud: Africa Merchant Bank
Société générale
Agence sise au 100, rue d’Amsterdam- 75009 Paris
- Compte n°20807685 20
- Compte n°4087685 20
Agence Louis Blanc- 235, Rue du Faubourg St Martin- Paris
- Compte n°30807885 20
Belgolise Paris
Agence sise au 6, avenue Velasquez – Paris
- Compte n°0000 125 111 000 144/19
- Compte n°000 3248 001 T14
Cette banque a été obligée de fermer pour cause d’opérations de blanchiment d’argent.
Banque transatlantique
Agence sise au 26, avenue Franklin D. Roosevelt- 7508 Paris
- Compte n° 1000 1472 985
- Compte n° 1000 1472 986
- CODEVI
- CODEVI
Commentaires
Mystificateur même devant l’Eternel, Idrissa Seck s’est rendu maître dans l’art de se faire passer pour ce qu’il n’est pas. En toute rigueur de terme, cela s’appelle un imposteur. Certes, les observateurs avisés se rappellent que Idy a bénéficié d’un non-lieu partiel d’abord avant d’arracher un non-lieu total à force de compromissions. Ce que Ruse Seck oublie est que dès qu’il y a un élément nouveau, un procès peut être relancé.
Comment croire un homme qui a passé son temps à mentir aux sénégalais, en s’inventant des diplômes qu’il n’a pas ?
Sur son nouveau CV retoqué par prudence, M. Seck se contente juste de mentionner qu’il est « ancien » de Sciences Po Paris et de l’université de Princeton. Aucune trace de diplômes décrochés dans ces établissements.
Plusieurs personnes peuvent attester que nous avons suivi une formation à l’EAMAC sanctionné d’un diplôme de contrôleur aérien. Les Sénégalais peuvent certifier que le Président Macky Sall est sorti de l’Institut des Sciences de la Terre nanti d’un diplôme d’ingénieur géologue. Qui peut en faire autant pour Idrissa Seck ?
L’inconstance assortie à l’imposture structure sa personnalité. Voici l’homme Idrissa Seck, tel qu’il est, acrobate du ciel, funambule devant l’éternel, voltigeur émérite.
Mame Mbaye Niang,
Secrétaire général national des jeunes de l APR
Au rythme où les preuves s’accumulent, les casseroles cachées s’entassent et se font entendre, point besoin d’attendre l’extinction du soleil. C’est ici et maintenant, à la clarté du grand astre levant, au milieu du jour, que se révèle cette autre vérité énoncée par le français Voltaire. Le temps est en effet le meilleur des juges. Plus les jours passent en effet, plus le visage du maire de Thiès se révèle sous ses contours hideux, sa mine flétrie, ses canines élimées par des années de sarcasme et de coups de crocs portés à la main qui l’a nourri. Rien dans ce qui arrive aujourd’hui à Idrissa Seck ne relève du hasard. Ne faut-il pas voir dans cette succession de faits qui se font jour le signe de la main divine ? Dans le Saint Coran on peut lire qu’ « Allah ne dirige pas celui qui est pervers et menteur’ ». Or la perversité et le mensonge, Idrissa Seck en est l’incarnation parfaite.
Sans doute lecteur avisé du « Prince » de Machiavel, M. Seck a fait de la ruse, du reniement, de la tromperie son viatique en politique, capable de changer de navire, de changer de mât et quand il le peut, changer la direction des vents, au point de dérouter les plus fins météorologues de la politique. Le théoricien des brigands autour du butin, tel qu’il définissait ses propres rapports avec Abdoulaye Wade, croyait ainsi duper les Sénégalais pour se voir confier leur destinée. L’indignité politique finit toujours par se savoir.
Drapé du discours de la vertu – souvenez-vous de l’invocation de la métaphore « Goor et ndioublang »– celui qui se prenait pour un prophète et s’annonçait comme le quatrième président du Sénégal a été finalement perdu dans les méandres de sa perfidie.
Les faits sont sacrés et le commentaire est libre.
Les faits
Décidé à combattre le régime d’Abdoulaye WADE en 2007, Ngorsi réussit le coup magique d’enrôler à sa cause de nombreux sénégalais, dont moi-même, à la faveur de son discours politique assaisonné de mystifications religieuses, sacrant Wade le « ahad » et lui se consacrant le « ahmad » qui devait le remplacer. Mais, le masque tomba quand Mara alla retrouver Me WADE au Palais de la République, à la grande surprise des sénégalais, sous le soleil de midi, avant son extinction au moment où le soleil est au zénith, à la surprise de ses alliés et amis, hillarés. Les Sénégalais ont battu leurs paupières, tendu leurs oreilles pour se persuader qu’ils voyaient bien et entendaient celui, quelques moins plus tôt, leur jurait que retrouver Abdoulaye Wade serait « une double abomination politique et morale ».
Après ces retrouvailles, Idrissa Seck déclarait qu’il ne serait jamais contre WADE. Pourtant, il l’a fait à deux, trois reprises, avant un énième reniement. Il est l’homme aux nombreuses vestes, parlant plusieurs langues. N’est-ce pas le même homme qui déclarait qu’il arrêterait de faire de la politique le jour où il perdrait le département de Thiès. Défait dans sa propre « chasse gardée », il rêve encore et encore d’occuper le palais de la République.
Le summum de sa perfidie morale, Idrissa Seck l’atteindra dans son rapport avec l’argent. Trainé en justice dans le cadre de l’affaire dite des « chantiers de Thiès » et accusé d’avoir soustrait de l’argent public au contribuable, Idrissa Seck répondait : «Jusqu’à l’extinction du soleil, aucun centime de détourné ne pourra m’être reproché.» Le même Idrissa Seck avouait à l’émission objection de la radio Sud FM, du 27 octobre 2006, avoir pris de l’argent issu des fonds politiques, gardé « en lieu sûr » et qu’il comptait le restituer aux Sénégalais. Se rendant compte des effets dévastateurs de sa déclaration, il se ravisa quelques jours plus tard. Le mal était déjà fait mais pour le plus grand bien du Sénégal.
Que l’on ne s’y trompe pas, ce qui est en jeu, ce sont bien 74 milliards de francs Cfa ! Voici ce qu’en disait Abdoulaye Bathily : « A l’approche de la présidentielle de 2007, le président Wade avait lancé un dialogue avec les partis de l’Opposition. J’étais parti le rencontrer avec d’autres personnes. C’était lorsqu’il y avait les problèmes des Chantiers de Thiès. Alors j’ai interpelé le président Wade sur cette affaire entre lui et son ancien Premier Ministre Idrissa Sek. Je lui avais dit que cette polémique n’était bonne ni pour lui, ni pour l’image du pays. Il m’a répondu en me disant, il (Idrissa Seck) m’a pris mes 74 milliards. Je lui ai dit Monsieur le président je suis à l’Assemblée nationale mais les fonds politiques que nous avons votés ne font pas 74 milliards. Et il me dit qui vous a dit que ce sont les fonds politiques. C’est lui qui le dit. Mais il y a même des chèques du Koweït».
Oups, Samuel Sarr vient d’en rajouter une couche en accusant Idrissa SECK d’un vol de… 74 milliards de nos francs.
Ne voilà-t-il pas que l’avocat de l’Etat Me Ousmane SEYE vient de révéler que Monsieur Seck s’était engagé à rembourser 21 milliards de FCFA à WADE. La notaire Me Nafissatou DIOP, qui représentait Idrissa SECK dans ce Deal, confirme à la face du monde l’existence de ce que la presse avait appelé « le protocole de Rebeuss ».
Décidément, les faits sont têtus.
Aux accusations de Samuel Sarr, je vais ajouter ces preuves tangibles qu’Idrissa Seck ne saurait nier, et qu’il lui est loisible de tirer au clair par une saisine de la Justice :
SOCIETE GENERALE
Agence Principale Haussmann
- Compte n°3010 000 3729373/1/63
- Compte n° 3010 000 372929/08/19
- Compte n°3010 000 3729 1339/61
Compte n° 3010 000 3729 2808/19
Compte n°30003 03002 000 526 384 84/87
A Me Jean Pape SEYE à qui Idrissa SECK avait promis de rembourser les 21 milliards à WADE, nous lui révélons l’existence de ces comptes suivants s’il veut exécuter l’engagement de Mara.
CBIP PARIS
Agence sise au 22, rue Hamelin- 75016 Paris
Compte n° 1407295000 1 25
Compte n°1407 5387101 03
SUISSE
UNION DES BANQUEQ SUISSES (UBS)
Agence sise 1, place Corvenin – Genève
Compte n° 240 463 828 29F
Agence sise 20, avenue Appia- 1211 GENEVE
Compte n°240 466 812 29 F
CREDIT AGRICOLE SUISSE
Agence sise au 4, Quai Général Gurseil CH 1211 GENEVE-
Compte n°126 7000
DES COMPTES OUVERTS DANS D’AUTRES PAYS
Liban: Beyrouth (Banque Hariri)
Inde: New Delhi
Australie: Sydney
Etats –Unis: New York (compte Trust)
Cote d’ivoire
Afrique du Sud: Africa Merchant Bank
Société générale
Agence sise au 100, rue d’Amsterdam- 75009 Paris
- Compte n°20807685 20
- Compte n°4087685 20
Agence Louis Blanc- 235, Rue du Faubourg St Martin- Paris
- Compte n°30807885 20
Belgolise Paris
Agence sise au 6, avenue Velasquez – Paris
- Compte n°0000 125 111 000 144/19
- Compte n°000 3248 001 T14
Cette banque a été obligée de fermer pour cause d’opérations de blanchiment d’argent.
Banque transatlantique
Agence sise au 26, avenue Franklin D. Roosevelt- 7508 Paris
- Compte n° 1000 1472 985
- Compte n° 1000 1472 986
- CODEVI
- CODEVI
Commentaires
Mystificateur même devant l’Eternel, Idrissa Seck s’est rendu maître dans l’art de se faire passer pour ce qu’il n’est pas. En toute rigueur de terme, cela s’appelle un imposteur. Certes, les observateurs avisés se rappellent que Idy a bénéficié d’un non-lieu partiel d’abord avant d’arracher un non-lieu total à force de compromissions. Ce que Ruse Seck oublie est que dès qu’il y a un élément nouveau, un procès peut être relancé.
Comment croire un homme qui a passé son temps à mentir aux sénégalais, en s’inventant des diplômes qu’il n’a pas ?
Sur son nouveau CV retoqué par prudence, M. Seck se contente juste de mentionner qu’il est « ancien » de Sciences Po Paris et de l’université de Princeton. Aucune trace de diplômes décrochés dans ces établissements.
Plusieurs personnes peuvent attester que nous avons suivi une formation à l’EAMAC sanctionné d’un diplôme de contrôleur aérien. Les Sénégalais peuvent certifier que le Président Macky Sall est sorti de l’Institut des Sciences de la Terre nanti d’un diplôme d’ingénieur géologue. Qui peut en faire autant pour Idrissa Seck ?
L’inconstance assortie à l’imposture structure sa personnalité. Voici l’homme Idrissa Seck, tel qu’il est, acrobate du ciel, funambule devant l’éternel, voltigeur émérite.
Mame Mbaye Niang,
Secrétaire général national des jeunes de l APR