L’homme d’affaires Seydou Kane a dû sans doute pousser un ouf de soulagement, hier, lorsque la Commission nationale électorale autonome et permanente (CENAP) a annoncé la réélection très contestée de son mentor Ali Bongo.
Intercepté au Bourget il y a quelques années avec 2,5 millions d’euros en liquide et ensuite mis en examen en France pour corruption active et passive d’agents étrangers, abus de bien social, blanchiment, recel, faux et usage de faux après plusieurs heures de garde à vue à Nanterre, Seydou Kane reste plus que jamais dans le collimateur du juge Roger Le Loire.
Selon les informations de Libération, le magistrat a encore interrogé discrètement l’homme d’affaires aux multiples passeports diplomatiques (sénégalais, gabonais et malien). D’ailleurs, Seydou Kane devrait encore faire face au magistrat instructeur dans les prochains jours. Il faut dire que si cela ne dépendait que du parquet, celui qui se dit ambassadeur itinérant pour le Sénégal, alors que cette nomination ne figure dans aucun décret, serait écroué en France. Le parquet avait requis sa détention provisoire mais le juge a préféré le mettre en liberté provisoire après versement d’une caution de 2 millions d’euros.
Pour rappel, c’est un contrat de 7 millions d’euros passé entre le ministère de l’intérieur gabonais et la société française Mark qui intéresse la Justice française. Tout a commencé avec un signalement de Tracfin, la cellule anti-blanchiment de Bercy. Les renseignements ont été intrigués par un virement de 300.000 euros effectuée par la société Mark en faveur d’une autre structure basée à Monaco du nom de CITP.
Il se trouve que cette entité est gérée par Seydou Kane, un intime de Maixent Accrombessi, Directeur de cabinet d’Ali Bongo brièvement gardé à vue dans le cadre de cette affaire. 2 millions d’euros seront encore virés à une autre structure, AIKM, basée au Bénin et dont le propriétaire n’est autre que le Directeur de cabinet du Président gabonais qui partage des intérêts immobiliers avec Seydou Kane à travers la SCI du Théâtre sise dans le XVIe arrondissement, à Paris.
Libération
Intercepté au Bourget il y a quelques années avec 2,5 millions d’euros en liquide et ensuite mis en examen en France pour corruption active et passive d’agents étrangers, abus de bien social, blanchiment, recel, faux et usage de faux après plusieurs heures de garde à vue à Nanterre, Seydou Kane reste plus que jamais dans le collimateur du juge Roger Le Loire.
Selon les informations de Libération, le magistrat a encore interrogé discrètement l’homme d’affaires aux multiples passeports diplomatiques (sénégalais, gabonais et malien). D’ailleurs, Seydou Kane devrait encore faire face au magistrat instructeur dans les prochains jours. Il faut dire que si cela ne dépendait que du parquet, celui qui se dit ambassadeur itinérant pour le Sénégal, alors que cette nomination ne figure dans aucun décret, serait écroué en France. Le parquet avait requis sa détention provisoire mais le juge a préféré le mettre en liberté provisoire après versement d’une caution de 2 millions d’euros.
Pour rappel, c’est un contrat de 7 millions d’euros passé entre le ministère de l’intérieur gabonais et la société française Mark qui intéresse la Justice française. Tout a commencé avec un signalement de Tracfin, la cellule anti-blanchiment de Bercy. Les renseignements ont été intrigués par un virement de 300.000 euros effectuée par la société Mark en faveur d’une autre structure basée à Monaco du nom de CITP.
Il se trouve que cette entité est gérée par Seydou Kane, un intime de Maixent Accrombessi, Directeur de cabinet d’Ali Bongo brièvement gardé à vue dans le cadre de cette affaire. 2 millions d’euros seront encore virés à une autre structure, AIKM, basée au Bénin et dont le propriétaire n’est autre que le Directeur de cabinet du Président gabonais qui partage des intérêts immobiliers avec Seydou Kane à travers la SCI du Théâtre sise dans le XVIe arrondissement, à Paris.
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