Le secrétaire général du Syndicat unique de travailleurs de la santé et de l'action sociale (SUTSAS) de l'hôpital Heinrich Lubke de Diourbel (centre), Serigne Mbaye a dénoncé le non-paiement des primes de motivation des agents et le non-reversement des cotisations sociales.
"Les motivations qui étaient payées le 5 de chaque mois ne le sont pas encore jusqu'aujourd'hui", à la date du 15 juin, a-t-il notamment déploré, accusant l'agent comptable particulier (ACP) d'être le responsable de cette situation contre laquelle un plan d'actions "n'est pas exclu".
"Mais ce qui nous préoccupe le plus, c'est qu'il ne reverse pas les cotisations sociales et cela est extrêmement dangereux. On ne peut pas accepter cette situation et nous sommes prêts à élaborer un plan d'actions", a dit M. Niang, lundi au cours un point de presse consacré au déroulement du quatrième plan d'actions du SUTSAS.
Selon les mêmes sources syndicales, l'ACP a refusé d'honorer certaines dépenses liées aux intrants et en arrive même à bloquer le fonctionnement de certains services. Sevrée de film, le service de radiologie n'a pas fonctionné lundi.
L'ACP Amadou Lamine Ndoye a de son côté affirmé avoir "embelli la situation financière" de l'hôpital Heinrich Lubke. Il dit avoir trouvé à son arrivée "un passif de plus de 300 millions de francs".
M. Ndoye a assuré que les cotisations sociales sont payées en même temps que les salaires, précisant qu'il avait "trouvé sur place des arriérés qui ne sont pas encore soldés".
Selon lui, les arriérés à l'IPRES sont de l'ordre de sept millions de francs et de 110 millions de francs CFA au niveau des impôts.
"Actuellement, on a reçu un avis à tiers détenteur (ATD) du fisc qui est déposé à la paierie de Diourbel parce qu'on n'a pas payé les impôts. Je rappelle que les charges de l'hôpital sont très élevées parce qu'on paye pour les 32 millions de francs par mois. C’est ce qui empêche parfois de payer les dettes fiscales et sociales", a-t-il ajouté.
Il dit avoir déposé un chèque de huit millions de francs CFA pour le paiement des motivations du mois de mai, les seules dues au personnel, a assuré l'ACP.
Serigne Mbaye a lui précisé la position de son syndicat par rapport aux modalités liées au recrutement de 20 agents contractuels envisagé par la direction de l'hôpital dans le cadre d'un processus de résorption de cette catégorie de personnel.
Contrairement au SYNTRAS (Syndicat national des travailleurs de la santé) qui met en avant l'ancienneté, le SUTSAS estime qu'il faut en plus d'autres critères tels que le diplôme et l'étude du dossier.
"Les motivations qui étaient payées le 5 de chaque mois ne le sont pas encore jusqu'aujourd'hui", à la date du 15 juin, a-t-il notamment déploré, accusant l'agent comptable particulier (ACP) d'être le responsable de cette situation contre laquelle un plan d'actions "n'est pas exclu".
"Mais ce qui nous préoccupe le plus, c'est qu'il ne reverse pas les cotisations sociales et cela est extrêmement dangereux. On ne peut pas accepter cette situation et nous sommes prêts à élaborer un plan d'actions", a dit M. Niang, lundi au cours un point de presse consacré au déroulement du quatrième plan d'actions du SUTSAS.
Selon les mêmes sources syndicales, l'ACP a refusé d'honorer certaines dépenses liées aux intrants et en arrive même à bloquer le fonctionnement de certains services. Sevrée de film, le service de radiologie n'a pas fonctionné lundi.
L'ACP Amadou Lamine Ndoye a de son côté affirmé avoir "embelli la situation financière" de l'hôpital Heinrich Lubke. Il dit avoir trouvé à son arrivée "un passif de plus de 300 millions de francs".
M. Ndoye a assuré que les cotisations sociales sont payées en même temps que les salaires, précisant qu'il avait "trouvé sur place des arriérés qui ne sont pas encore soldés".
Selon lui, les arriérés à l'IPRES sont de l'ordre de sept millions de francs et de 110 millions de francs CFA au niveau des impôts.
"Actuellement, on a reçu un avis à tiers détenteur (ATD) du fisc qui est déposé à la paierie de Diourbel parce qu'on n'a pas payé les impôts. Je rappelle que les charges de l'hôpital sont très élevées parce qu'on paye pour les 32 millions de francs par mois. C’est ce qui empêche parfois de payer les dettes fiscales et sociales", a-t-il ajouté.
Il dit avoir déposé un chèque de huit millions de francs CFA pour le paiement des motivations du mois de mai, les seules dues au personnel, a assuré l'ACP.
Serigne Mbaye a lui précisé la position de son syndicat par rapport aux modalités liées au recrutement de 20 agents contractuels envisagé par la direction de l'hôpital dans le cadre d'un processus de résorption de cette catégorie de personnel.
Contrairement au SYNTRAS (Syndicat national des travailleurs de la santé) qui met en avant l'ancienneté, le SUTSAS estime qu'il faut en plus d'autres critères tels que le diplôme et l'étude du dossier.